Ayez honte, ô cultivateurs ; hurlez, ô vignerons, pour le blé et pour l'orge; car la moisson des champs est périe.

Ver. 11. Ayez honte, ô cultivateurs ] Cette répétition de son ancienne exhortation n'est pas inutile ; car l'homme est une créature robuste et têtue ; ni rien ne va plus contre les cheveux et le cœur avec lui que de descendre, et d'être si profondément sensible aux jugements de Dieu que de se repentir sérieusement. D'où l'extraordinaire importunité de saint Jacques à exercer ce devoir des plus nécessaires mais très négligé, Jaques 4:9,10 .

Il savait, et notre prophète aussi, que ce travail doit être fait, ou bien les hommes sont défaits. D'où ce tas de mots. Nunquam satis dicitur quod nunquam satis discitur (Sénèque). Cela ne peut jamais être trop enseigné qui n'est jamais assez appris.

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