ALEPH. Heureux ceux qui sont sans souillure dans le chemin, qui marchent dans la loi de l'Éternel.

Ver. 1. Bienheureux les non souillés ] Pindare et d'autres poètes ont eu leurs Ogdoades ou Oetonaries. Ce poème alphabétique (comme l'appelle Sixtus Senensis) est celui de David, sans aucun doute (bien qu'il n'ait aucun titre pour en montrer autant), écrit à l'époque de son bannissement sous Saül ; et bien plus digne d'être écrite en lettres d'or que la septième ode de Pindare, que cet homme politique profane préférait à tout psaume de David, le doux chanteur d'Israël.

Combien mieux son compatriote Jacobus Furnius, qui traduisit ce psaume en vers grecs et latins, en tant d' octounties ; et commençant chaque verset par la même lettre, à la manière du sang-froid hébreu ; ce qui est très artificiel, à la fois pour l'excellence de la matière et pour l'aide de la mémoire. On dit que les Juifs l'enseignent à leurs petits étant la première chose qu'ils apprennent ; où ils prennent un très bon cours, à la fois en ce qui concerne la matière céleste, et le style simple adapté à toutes les capacités.

David (dans ses ennuis en particulier) était un homme qui méditait beaucoup la parole de Dieu, et ici il nous en donne ses pensées. Lorsqu'un livre est présenté, des versets d'éloges sont souvent préfixés. David semble mettre ce psaume divin comme un poème d'éloge devant le Livre de Dieu ; le mentionnant dans chaque verset (à moins que ce ne soit un seul, Psa 119 :122), sous le nom de témoignages, lois, statuts, parole, jugements, préceptes, etc.

Qui marchent dans la loi du Seigneur ] Qui marchent vers le ciel dans la voie du ciel; éviter les corruptions qui sont dans le monde par la luxure, 2 Pierre 1:4 .

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