Psaume 119:1-176

1 Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, Qui marchent selon la loi de l'Éternel!

2 Heureux ceux qui gardent ses préceptes, Qui le cherchent de tout leur coeur,

3 Qui ne commettent point d'iniquité, Et qui marchent dans ses voies!

4 Tu as prescrit tes ordonnances, Pour qu'on les observe avec soin.

5 Puissent mes actions être bien réglées, Afin que je garde tes statuts!

6 Alors je ne rougirai point, A la vue de tous tes commandements.

7 Je te louerai dans la droiture de mon coeur, En apprenant les lois de ta justice.

8 Je veux garder tes statuts: Ne m'abandonne pas entièrement!

9 Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d'après ta parole.

10 Je te cherche de tout mon coeur: Ne me laisse pas égarer loin de tes commandements!

11 Je serre ta parole dans mon coeur, Afin de ne pas pécher contre toi.

12 Béni sois-tu, ô Éternel! Enseigne-moi tes statuts!

13 De mes lèvres j'énumère Toutes les sentences de ta bouche.

14 Je me réjouis en suivant tes préceptes, Comme si je possédais tous les trésors.

15 Je médite tes ordonnances, J'ai tes sentiers sous les yeux.

16 Je fais mes délices de tes statuts, Je n'oublie point ta parole.

17 Fais du bien à ton serviteur, pour que je vive Et que j'observe ta parole!

18 Ouvre mes yeux, pour que je contemple Les merveilles de ta loi!

19 Je suis un étranger sur la terre: Ne me cache pas tes commandements!

20 Mon âme est brisée par le désir Qui toujours la porte vers tes lois.

21 Tu menaces les orgueilleux, ces maudits, Qui s'égarent loin de tes commandements.

22 Décharge-moi de l'opprobre et du mépris! Car j'observe tes préceptes.

23 Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi, Ton serviteur médite tes statuts.

24 Tes préceptes font mes délices, Ce sont mes conseillers.

25 Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole!

26 Je raconte mes voies, et tu m'exauces: Enseigne-moi tes statuts!

27 Fais-moi comprendre la voie de tes ordonnances, Et je méditerai sur tes merveilles!

28 Mon âme pleure de chagrin: Relève-moi selon ta parole!

29 Éloigne de moi la voie du mensonge, Et accorde-moi la grâce de suivre ta loi!

30 Je choisis la voie de la vérité, Je place tes lois sous mes yeux.

31 Je m'attache à tes préceptes: Éternel, ne me rends point confus!

32 Je cours dans la voie de tes commandements, Car tu élargis mon coeur.

33 Enseigne-moi, Éternel, la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin!

34 Donne-moi l'intelligence, pour que je garde ta loi Et que je l'observe de tout mon coeur!

35 Conduis-moi dans le sentier de tes commandements! Car je l'aime.

36 Incline mon coeur vers tes préceptes, Et non vers le gain!

37 Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, Fais-moi vivre dans ta voie!

38 Accomplis envers ton serviteur ta promesse, Qui est pour ceux qui te craignent!

39 Éloigne de moi l'opprobre que je redoute! Car tes jugements sont pleins de bonté.

40 Voici, je désire pratiquer tes ordonnances: Fais-moi vivre dans ta justice!

41 Éternel, que ta miséricorde vienne sur moi, Ton salut selon ta promesse!

42 Et je pourrai répondre à celui qui m'outrage, Car je me confie en ta parole.

43 N'ôte pas entièrement de ma bouche la parole de la vérité! Car j'espère en tes jugements.

44 Je garderai ta loi constamment, A toujours et à perpétuité.

45 Je marcherai au large, Car je recherche tes ordonnances.

46 Je parlerai de tes préceptes devant les rois, Et je ne rougirai point.

47 Je fais mes délices de tes commandements. Je les aime.

48 Je lève mes mains vers tes commandements que j'aime, Et je veux méditer tes statuts.

49 Souviens-toi de ta promesse à ton serviteur, Puisque tu m'as donné l'espérance!

50 C'est ma consolation dans ma misère, Car ta promesse me rend la vie.

51 Des orgueilleux me chargent de railleries; Je ne m'écarte point de ta loi.

52 Je pense à tes jugements d'autrefois, ô Éternel! Et je me console.

53 Une colère ardente me saisit à la vue des méchants Qui abandonnent ta loi.

54 Tes statuts sont le sujet de mes cantiques, Dans la maison où je suis étranger.

55 La nuit je me rappelle ton nom, ô Éternel! Et je garde ta loi.

56 C'est là ce qui m'est propre, Car j'observe tes ordonnances.

57 Ma part, ô Éternel! je le dis, C'est de garder tes paroles.

58 Je t'implore de tout mon coeur: Aie pitié de moi, selon ta promesse!

59 Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers tes préceptes.

60 Je me hâte, je ne diffère point D'observer tes commandements.

61 Les pièges des méchants m'environnent; Je n'oublie point ta loi.

62 Au milieu de la nuit je me lève pour te louer, A cause des jugements de ta justice.

63 Je suis l'ami de tous ceux qui te craignent, Et de ceux qui gardent tes ordonnances.

64 La terre, ô Éternel! est pleine de ta bonté; Enseigne-moi tes statuts!

65 Tu fais du bien à ton serviteur, O Éternel! selon ta promesse.

66 Enseigne-moi le bon sens et l'intelligence! Car je crois à tes commandements.

67 Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; Maintenant j'observe ta parole.

68 Tu es bon et bienfaisant; Enseigne-moi tes statuts!

69 Des orgueilleux imaginent contre moi des faussetés; Moi, je garde de tout mon coeur tes ordonnances.

70 Leur coeur est insensible comme la graisse; Moi, je fais mes délices de ta loi.

71 Il m'est bon d'être humilié, Afin que j'apprenne tes statuts.

72 Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d'or et d'argent.

73 Tes mains m'ont créé, elles m'ont formé; Donne-moi l'intelligence, pour que j'apprenne tes commandements!

74 Ceux qui te craignent me voient et se réjouissent, Car j'espère en tes promesses.

75 Je sais, ô Éternel! que tes jugements sont justes; C'est par fidélité que tu m'as humilié.

76 Que ta bonté soit ma consolation, Comme tu l'as promis à ton serviteur!

77 Que tes compassions viennent sur moi, pour que je vive! Car ta loi fait mes délices.

78 Qu'ils soient confondus, les orgueilleux qui m'oppriment sans cause! Moi, je médite sur tes ordonnances.

79 Qu'ils reviennent à moi, ceux qui te craignent, Et ceux qui connaissent tes préceptes!

80 Que mon coeur soit sincère dans tes statuts, Afin que je ne sois pas couvert de honte!

81 Mon âme languit après ton salut; J'espère en ta promesse.

82 Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu?

83 Car je suis comme une outre dans la fumée; Je n'oublie point tes statuts.

84 Quel est le nombre des jours de ton serviteur? Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent?

85 Des orgueilleux creusent des fosses devant moi; Ils n'agissent point selon ta loi.

86 Tous tes commandements ne sont que fidélité; Ils me persécutent sans cause: secours-moi!

87 Ils ont failli me terrasser et m'anéantir; Et moi, je n'abandonne point tes ordonnances.

88 Rends-moi la vie selon ta bonté, Afin que j'observe les préceptes de ta bouche!

89 A toujours, ô Éternel! Ta parole subsiste dans les cieux.

90 De génération en génération ta fidélité subsiste; Tu as fondé la terre, et elle demeure ferme.

91 C'est d'après tes lois que tout subsiste aujourd'hui, Car toutes choses te sont assujetties.

92 Si ta loi n'eût fait mes délices, J'eusse alors péri dans ma misère.

93 Je n'oublierai jamais tes ordonnances, Car c'est par elles que tu me rends la vie.

94 Je suis à toi: sauve-moi! Car je recherche tes ordonnances.

95 Des méchants m'attendent pour me faire périr; Je suis attentif à tes préceptes.

96 Je vois des bornes à tout ce qui est parfait: Tes commandements n'ont point de limite.

97 Combien j'aime ta loi! Elle est tout le jour l'objet de ma méditation.

98 Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, Car je les ai toujours avec moi.

99 Je suis plus instruit que tous mes maîtres, Car tes préceptes sont l'objet de ma méditation.

100 J'ai plus d'intelligence que les vieillards, Car j'observe tes ordonnances.

101 Je retiens mon pied loin de tout mauvais chemin, Afin de garder ta parole.

102 Je ne m'écarte pas de tes lois, Car c'est toi qui m'enseignes.

103 Que tes paroles sont douces à mon palais, Plus que le miel à ma bouche!

104 Par tes ordonnances je deviens intelligent, Aussi je hais toute voie de mensonge.

105 Ta parole est une lampe à mes pieds, Et une lumière sur mon sentier.

106 Je jure, et je le tiendrai, D'observer les lois de ta justice.

107 Je suis bien humilié: Éternel, rends-moi la vie selon ta parole!

108 Agrée, ô Éternel! les sentiments que ma bouche exprime, Et enseigne-moi tes lois!

109 Ma vie est continuellement exposée, Et je n'oublie point ta loi.

110 Des méchants me tendent des pièges, Et je ne m'égare pas loin de tes ordonnances.

111 Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, Car ils sont la joie de mon coeur.

112 J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, Toujours, jusqu'à la fin.

113 Je hais les hommes indécis, Et j'aime ta loi.

114 Tu es mon asile et mon bouclier; J'espère en ta promesse.

115 Éloignez-vous de moi, méchants, Afin que j'observe les commandements de mon Dieu!

116 Soutiens-moi selon ta promesse, afin que je vive, Et ne me rends point confus dans mon espérance!

117 Sois mon appui, pour que je sois sauvé, Et que je m'occupe sans cesse de tes statuts!

118 Tu méprises tous ceux qui s'écartent de tes statuts, Car leur tromperie est sans effet.

119 Tu enlèves comme de l'écume tous les méchants de la terre; C'est pourquoi j'aime tes préceptes.

120 Ma chair frissonne de l'effroi que tu m'inspires, Et je crains tes jugements.

121 J'observe la loi et la justice: Ne m'abandonne pas à mes oppresseurs!

122 Prends sous ta garantie le bien de ton serviteur, Ne me laisse pas opprimer par des orgueilleux!

123 Mes yeux languissent après ton salut, Et après la promesse de ta justice.

124 Agis envers ton serviteur selon ta bonté, Et enseigne-moi tes statuts!

125 Je suis ton serviteur: donne-moi l'intelligence, Pour que je connaisse tes préceptes!

126 Il est temps que l'Éternel agisse: Ils transgressent ta loi.

127 C'est pourquoi j'aime tes commandements, Plus que l'or et que l'or fin;

128 C'est pourquoi je trouve justes toutes tes ordonnances, Je hais toute voie de mensonge.

129 Tes préceptes sont admirables: Aussi mon âme les observe.

130 La révélation de tes paroles éclaire, Elle donne de l'intelligence aux simples.

131 J'ouvre la bouche et je soupire, Car je suis avide de tes commandements.

132 Tourne vers moi ta face, et aie pitié de moi, Selon ta coutume à l'égard de ceux qui aiment ton nom!

133 Affermis mes pas dans ta parole, Et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi!

134 Délivre-moi de l'oppression des hommes, Afin que je garde tes ordonnances!

135 Fais luire ta face sur ton serviteur, Et enseigne-moi tes statuts!

136 Mes yeux répandent des torrents d'eaux, Parce qu'on n'observe point ta loi.

137 Tu es juste, ô Éternel! Et tes jugements sont équitables;

138 Tu fondes tes préceptes sur la justice Et sur la plus grande fidélité.

139 Mon zèle me consume, Parce que mes adversaires oublient tes paroles.

140 Ta parole est entièrement éprouvée, Et ton serviteur l'aime.

141 Je suis petit et méprisé; Je n'oublie point tes ordonnances.

142 Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité.

143 La détresse et l'angoisse m'atteignent: Tes commandements font mes délices.

144 Tes préceptes sont éternellement justes: Donne-moi l'intelligence, pour que je vive!

145 Je t'invoque de tout mon coeur: exauce-moi, Éternel, Afin que je garde tes statuts!

146 Je t'invoque: sauve-moi, Afin que j'observe tes préceptes!

147 Je devance l'aurore et je crie; J'espère en tes promesses.

148 Je devance les veilles et j'ouvre les yeux, Pour méditer ta parole.

149 Écoute ma voix selon ta bonté! Rends-moi la vie selon ton jugement!

150 Ils s'approchent, ceux qui poursuivent le crime, Ils s'éloignent de la loi.

151 Tu es proche, ô Éternel! Et tous tes commandements sont la vérité.

152 Dès longtemps je sais par tes préceptes Que tu les as établis pour toujours.

153 Vois ma misère, et délivre-moi! Car je n'oublie point ta loi.

154 Défends ma cause, et rachète-moi; Rends-moi la vie selon ta promesse!

155 Le salut est loin des méchants, Car ils ne recherchent pas tes statuts.

156 Tes compassions sont grandes, ô Éternel! Rends-moi la vie selon tes jugements!

157 Mes persécuteurs et mes adversaires sont nombreux; Je ne m'écarte point de tes préceptes,

158 Je vois avec dégoût des traîtres Qui n'observent pas ta parole.

159 Considère que j'aime tes ordonnances: Éternel, rends-moi la vie selon ta bonté!

160 Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont éternelles.

161 Des princes me persécutent sans cause; Mais mon coeur ne tremble qu'à tes paroles.

162 Je me réjouis de ta parole, Comme celui qui trouve un grand butin.

163 Je hais, je déteste le mensonge; J'aime ta loi.

164 Sept fois le jour je te célèbre, A cause des lois de ta justice.

165 Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur.

166 J'espère en ton salut, ô Éternel! Et je pratique tes commandements.

167 Mon âme observe tes préceptes, Et je les aime beaucoup.

168 Je garde tes ordonnances et tes préceptes, Car toutes mes voies sont devant toi.

169 Que mon cri parvienne jusqu'à toi, ô Éternel! Donne-moi l'intelligence, selon ta promesse!

170 Que ma supplication arrive jusqu'à toi! Délivre-moi, selon ta promesse!

171 Que mes lèvres publient ta louange! Car tu m'enseignes tes statuts.

172 Que ma langue chante ta parole! Car tous tes commandements sont justes.

173 Que ta main me soit en aide! Car j'ai choisi tes ordonnances.

174 Je soupire après ton salut, ô Éternel! Et ta loi fait mes délices.

175 Que mon âme vive et qu'elle te loue! Et que tes jugements me soutiennent!

176 Je suis errant comme une brebis perdue; cherche ton serviteur, Car je n'oublie point tes commandements.

INTRODUCTION

1. Date et paternité. Certains attribuent la paternité à « David, avant son accession au royaume, en exil et en péril ( Psaume 119:9 ; Psaume 119:23 ; Psaume 119:46 ; Psaume 119:141 ; Psaume 119:161 ).

D'autres (de l'autorité principale), à ​​partir de la langue et du contenu, imaginent qu'il est de date beaucoup plus tardive. Jebb pense, Daniel ; d'autres, Esdras ; Dean Stanley dit que le rythme semble marquer l'âge de Jérémie ; Kay suppose qu'il représente l'état mental de ceux qui sont passés par la discipline de la captivité ; Hitzig, comme d'habitude, se réfère à l'époque des Maccabées (voir Macc. 12:48). »— Speaker's Com .

2. Caractère. Il y a vingt-deux sections dans ce Psaume, arrangées selon l'alphabet hébreu, chacune se compose de huit versets, et chaque huit commence par la même lettre. Ainsi, il y a huit Alephs initiaux, huit Beths initiaux, etc. Dans presque tous les versets, la loi divine est mentionnée et le nom sacré de Jéhovah est mentionné vingt-deux fois une fois pour chaque lettre. « Il contient de nombreuses répétitions et imitations de psaumes antérieurs.

… Aucune partie de l'Écriture n'est plus suggestive de courants de pensée édifiants, ou plus saturée d'un esprit tout sauf chrétien, d'humilité, de confiance, d'amour dévoué à Dieu et de réalisation de sa présence proche… C'est l'incarnation de toute vraie religion. , et doit être étudié par toute personne qui souhaite comprendre le sens de la loi, et l'élévation, l' espoir, la joie, la confiance, ressenti en présence des rois et des princes par des Juifs pieux . » - Com de Président .

3. Contenu. « Il n'y a pas de regroupement ou d'arrangement des sujets de ce Psaume, et peu ou pas de lien entre le sentiment de ses versets. Beaucoup de choses sont proverbiales ou aphoristiques.… Il pourrait être possible de faire un arrangement sous des rubriques particulières—comme la suivante—sous le titre général de la Parole de Dieu :—

1. Chez les jeunes.
2. En procès.
3. En service.
4. En méditation.
5. La nuit.
6. En public.
7. En privé.
8. Dans la prospérité.
9. Dans l' adversité, etc. « -. Barnes .

LA VIE BÉNIE

( Psaume 119:1 )

Avis

I. Que tous les hommes ne sont pas heureux . Notre texte précise ceux qui sont, et implique que tous les autres sont malheureux.

1. Tous les hommes désirent le bonheur . Les païens étaient toujours à la recherche du bien principal. Les méchants et les mondains poursuivent sans cesse leurs vices et leurs folies à cette fin.

2. Ce bonheur n'est pas atteint

(1) Parce que la fin visée n'est prise que pour le bonheur . Les richesses, les honneurs, les plaisirs, etc., lorsqu'ils sont assurés, sont fréquemment considérés comme de la misère plutôt que du bonheur ( Luc 16:25 ). Ce qui rend un homme heureux doit répondre exactement à toutes les envies de son âme et assurer l'équilibre de son être , afin que l'intellect, la conscience, la volonté, etc.

, s'écriera en harmonie : « C'est assez. » Encore une fois, ce qui rend un homme heureux doit être durable , mais les choses du monde périssent dans l'utilisation ( 1 Corinthiens 7:30 ), et les plaisirs du péché ne sont que "pour un temps".

(2) Parce que les moyens employés ne sont pas adéquats . Certains ignorent les vrais moyens, et certains les détestent ( Jean 6:34 ., cf . Jean 6:66 ) ;

(3) et si des moyens adéquats ne sont pas employés, et la bonne fin n'est pas assurée, tout devient « vanité et vexation de l'esprit ».

II. Que tous les hommes ne peuvent assurer le bonheur que par un bon état de cœur . « Qui Le cherchent de tout leur cœur. »

1. Un bon état du cœur contemple la vraie fin du bonheur . "Lui." Dieu seul est la portion satisfaisante de l'âme. L'abondance mondaine la plus complète laisse certains désirs insatisfaits. Lorsque l'âme est « remplie de toute la plénitude de Dieu », elle ne peut plus demander.

2. Un bon état du cœur recherche le bonheur de la bonne manière . « De tout cœur . » Le sensualiste recherche la gratification physique ; l'intellectualiste, mental ; le moraliste, éthique. Un bon état du cœur recherche le bonheur complet, la satisfaction de toutes ses envies les plus élevées, afin de ne laisser personne non béni.

III. Que tous les hommes ne peuvent maintenir le bonheur que par un juste état de vie . Les bienheureux sont ceux qui

1. « Les non souillés sont-ils sur le chemin ? » (Marg . Sincère ; pas des hommes absolument parfaits, mais des hommes avec une conscience claire et une intention droite.)

2. « Marchez dans la loi du Seigneur . Les inconsistants, les anarchiques sont malheureux. La loi de Dieu convient si exactement à toutes nos facultés, que ce n'est qu'en l'observant que leur bien-être peut être assuré.

3. " Ne faites pas d'iniquité . " « La voie des transgresseurs est difficile. »

IV. Cette disposition est faite pour le bonheur de l'homme dans la Parole de Dieu .

1. Ce mot indique ce qu'est le vrai bonheur . Il nous dit que l'homme était à l'origine heureux ; que les anges et les esprits des hommes justes rendus parfaits sont heureux ; que Dieu seul peut rendre les hommes heureux, et qu'il le fait par le don de lui-même et par les « richesses insondables du Christ ».

2. Ce mot est un guide infaillible vers le vrai bonheur . Il ne peut y avoir de bonheur là où règne l'incertitude quant aux moyens ou aux fins. L'homme laissé aux règles fluctuantes de ce monde de bonne intention, coutume, désir, etc., adopte des mesures qui le déçoivent. La Bible est le conseil parfait et faisant autorité de Dieu. Guidés par cela, nous serons reçus dans la gloire.

3. Ce mot nous apporte une aide puissante vers le vrai bonheur . C'est le « témoignage » de Dieu. Il témoigne des faits de la paternité, de la bonté et de la puissance de Dieu ; à l'expiation et à l'intercession du Christ ; aux influences régénératrices, consolantes et sanctifiantes du Saint-Esprit ; et au ciel.

LOI, PRIERE, DEVOIR

( Psaume 119:4 )

I. Droit . « Tu nous as commandé », etc.

1. La Bible est basée sur l'autorité personnelle de Dieu . « Toi .

(1.) Pas celui de l'homme . L'obligation de suivre ses préceptes ne repose pas sur le fait que de grands et bons hommes l'ont écrit, l'ont reconnu et l'ont gardé.

(2.) Pas le sien . L'excellence inhérente de ses doctrines et de sa morale suffirait si seulement l'assentiment et l'admiration intellectuels ou moraux étaient exigés. Mais

(3.) Dieu . Cela explique son excellence morale et son influence dominante. Mais qu'il soit souligné qu'elle repose principalement sur sa volonté souveraine. Il y a beaucoup de choses qui transcendent la raison et vont à l'encontre des intérêts purement humains ; mais nous y croyons et nous leur obéissons, car « Dieu a prononcé toutes ces paroles ».

2. La Bible nous vient sur l'autorité personnelle de Dieu . « Tu as commandé. »

(1.) La Bible n'est pas une recommandation de Dieu , que l'homme peut ou non accepter soit dans son ensemble, soit sur un principe d'éclectisme dans ses parties. La Bible dans son ensemble et dans ses parties étant la charge de la volonté souveraine et la révélation du seul remède au péché humain, l'homme doit donc la garder dans son ensemble.

(2.) La Bible n'est pas le produit de l'intellect de l'homme dans une humeur spirituelle élevée . Sa philosophie et sa vertu n'étaient pas la découverte d'hommes bons étudiant et sympathisant avec le besoin de leurs semblables. Mais

(3.) la Bible est la collection de certains « préceptes », exposés sous forme de doctrine, d'histoire, d'exemple, etc., liant le cœur et la conscience des hommes, directement à partir des conseils du Très-Haut.

3. La Bible doit être conservée avec diligence .

(1.) Il doit être conservé. Dans l'esprit . Il faut d'abord l'avoir, ainsi « celui qui reçoit la parole en bonne terre est celui qui entend la parole et la comprend ». Par la volonté , en y consentant. Par le coeur , en l'aimant. Par la vie , en la pratiquant. « Si vous savez ces choses, heureux êtes-vous si vous les faites. »

(2.) Complètement ; Héb. : beaucoup, tous . Dans les petits devoirs comme dans les grands, il faut s'exercer à avoir une conscience sans offense, etc. En tout temps . « Béni soit celui qui pratique la justice en tout temps. » « Heureux ceux qui sèment au bord de toutes les eaux. » Avec tous nos pouvoirs .

(3.) Avec diligence .

II. Prière . Le Psalmiste contemplant l'étendue excessive des commandements de Dieu, et sa propre faiblesse, implore l'aide divine ( Psaume 119:5 ). Cela nous montre—

1. La nécessité de la prière . L'héb. particule, « O ça ! » est un soupir intense, révélateur d'un désir sincère. Cette nécessité repose sur

(1) Notre ignorance . Nous ne savons pas quoi faire jusqu'à ce qu'on nous le dise. La religion ne nous vient pas par instinct.

(2) Notre oubli . L'anxiété et l'orgueil chassent souvent les choses les plus nécessaires de notre esprit, nous avons donc besoin et devons prier pour ce qui est promis ( Ésaïe 30:21 ).

(3). Notre faiblesse morale et notre indisposition . Nos cœurs sont naturellement hostiles et nos pieds enclins à s'écarter des statuts de Dieu. « Ces gens se trompent dans leur cœur », etc.

2. La substance de la prière . « ont été dirigés ».

(1.) Généralement par la Bible, le cours de la providence, et l'exemple des hommes bons.

(2.) Spécifiquement par l'Esprit, dans les divers chemins que nous avons de temps en temps à parcourir. « Le Seigneur a dirigé ses pas. » « Seigneur, je sais que la voie d'un homme n'est pas en lui-même ; il n'appartient pas à l'homme de diriger ses pas.

(3.) Littéralement : « Ta parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. « Reconnais-le dans toutes tes voies », etc.

(4.) Effectivement par le Saint-Esprit s'appliquant au cœur et le disposant. « Le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu », etc.

3. La fin de la prière . « Pour garder tes statuts. »

(1.) Il est à remarquer que, de toutes les fins désirées dans ce long Psaume, la première est la sainteté .

(2.) Cette fin est la sainteté pratique , et non les « voies » contemplatives ou ascétiques, les « statuts ».

(3.) C'est la fin la meilleure et la plus désirable . « Cherchez d'abord », etc.

III. Devoir . Le psalmiste attend avec impatience le résultat de la prière exaucée et estime que sous la direction divine, il n'aura pas honte lorsqu'il respecte les commandements de Dieu.

1. Le devoir contemple le respect de la loi de Dieu ; impliquant

(1) susceptibilité morale . Les méchants sont insensibles, leur cœur s'endurcit et leur volonté est établie.

(2) Respect mental . Si nous ne respectons pas la loi de Dieu, nous ne pourrons jamais la reconnaître.

(3) Observation pratique .

2. Le devoir consiste en une obéissance universelle à la loi de Dieu . « À tous tes commandements », que ce soit

(1) ses précieuses promesses ,

(2) ses préceptes élevés , ou

(3) ses obligations sévères .

3. Le devoir est récompensé par l'approbation de la loi de Dieu . « N'aura pas honte », c'est -à- dire n'aura aucune raison d'avoir honte.

(1.) La loi de Dieu approuvera une bonne conscience ( Romains 8:1 ).

(2.) La loi de Dieu nous approuvera afin que nous puissions nous passer du jugement de l'homme . « Pour moi, c'est une très petite chose d'être jugé avec le jugement de l'homme », car « Dieu fera naître ta justice comme la lumière, et ton jugement comme le jour de midi. »

(3.) La loi de Dieu nous approuvera au grand jour . «Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu'il apparaîtra, nous ayons confiance et n'ayons pas honte de sa venue.»

EN CONCLUSION.-(i.) Les commandements de Dieu sont des commandements avec promesse; si nous les gardons, nous n'aurons pas honte. (ii.) Nous ne pouvons les garder sans l'aide divine ; prions pour cette aide. (iii.) Lorsque cette aide est accordée, utilisons-la avec diligence, de manière globale et perpétuelle .

BONNES RÉSOLUTIONS

( Psaume 119:7 )

Notre texte montre

I. Que les bonnes résolutions dépendent de la présence de Dieu pour leur accomplissement . "O ne m'abandonne pas complètement." Par conséquent-

1. La présence de Dieu doit être instamment priée .

(1.) À cause de notre impuissance . « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire. »

(2.) À cause de notre instabilité . Rien n'est plus fluctuant que de simples résolutions. Pierre a dit : « Bien que tous t'abandonnent », etc.

(3.) Parce qu'il est de Dieu de faire grâce pour secourir », &c. ( Éphésiens 6:10 ).

2. La présence de Dieu sera garantie . Pas toujours judicieusement, mais toujours efficacement. « Loi, je suis toujours avec toi. » Par conséquent

(1) Ne vous découragez pas lorsque Dieu semble être absent . Lorsque l'oiseau est loin de ses petits, elle est à la recherche de nourriture. Quand les pionniers sont loin de l'armée, ils préparent le terrain. Ainsi Dieu accomplit parfois la promesse : « J'irai devant toi, pour rectifier les endroits tortueux. »

(2) Ne soyez pas découragé lorsque Dieu retire ses consolations . Nous pouvons parfois perdre le sens de l'amour de Dieu, comme Asaph l'a fait. Mais Dieu est-il nécessairement absent ? Non ( Psaume 83:18 ). Mais

(3) Soyez encouragés à résoudre sous l'inspiration de la promesse : « Certainement, je serai avec toi.

3. La présence de Dieu peut être retirée . « Mon Esprit ne luttera pas toujours avec l'homme. Et rien ne le chassera plus que des résolutions égoïstes, vaniteuses ou hypocrites.

II. Que les bonnes résolutions respectent la loi divine . « Je garderai tes statuts. » Toutes les autres résolutions sont vaines qui omettent cela comme leur grand et commandant objectif.

1. Dieu l'exige .

2. Notre nouvelle nature l'exige .

3. Notre désir de béatitude l'exige .

III. Que l'accomplissement des bonnes résolutions dépend du bon état du cœur et de la vie . « Avec droiture de cœur, quand j'aurai appris tes justes statuts. » Les bonnes résolutions se forment facilement ; leur accomplissement est une tout autre affaire. La présence de Dieu est facilement suppliée ; mais la puissance de Dieu s'exerce dans l'emploi de moyens adéquats. Il doit y avoir-

1. Un bon état du cœur . Avant que les statuts de Dieu puissent être observés, le cœur doit être disposé à les observer. Le cœur naturellement incliné de la loi de Dieu, doit être recourbé et incliné vers elle.

2. Un apprentissage des « jugements de justice » concernant notre état, Matthieu 16:6 ; pensées, Hébreux 4:12 ; actions, Ecclésiaste 12:14 ; le chemin de la justification, Romains 3:22 . Nous devons déterminer les choses que nous devons résoudre, puis faire confiance à l'Esprit de Dieu pour nous permettre de les réaliser.

IV. Que l'accomplissement de bonnes résolutions soit suivi de gratitude . « Je te louerai . »

1. Le devoir nous y lie . L'accomplissement de résolutions qui sont vraiment bonnes s'est fait avec l'aide de Dieu et a assuré notre plus grand bien.

2. Le résultat permanent en dépend .

3. De nouvelles résolutions en sont renforcées .

EN CONCLUSION.-(i.) Que votre vie soit caractérisée par des résolutions fortes et nobles . Ne vous découragez pas si vous échouez au début. Résolvez, par la grâce de Dieu, non pas témérairement, mais fermement. (ii.) Comparez vos résolutions avec la Parole de Dieu . (iii) Les réaliser coûte que coûte ( Matthieu 16:24 ). (iv.) Couronnez-les et glorifiez-les tous par une profonde gratitude .

UN MOT SÉRIEUX POUR LES JEUNES HOMMES

( Psaume 119:9 )

« Le cas supposé est celui d'un jeune homme qui réfléchit à la question de savoir comment il peut être sauvé des corruptions de son propre cœur, et échapper aux tentations auxquelles il est exposé dans ses premières années, et mener une vie pure et droite. Il ne peut y avoir d'enquête plus importante pour celui qui vient d'entrer dans le voyage de la vie ; on ne peut trouver nulle part une réponse plus juste et plus complète. Tous les préceptes de la sagesse antique et moderne, et tous les résultats de l'expérience de l' humanité, pourrait fournir rien en plus de ce qui est suggéré ici . » - Barnes .

I. Une question sérieuse posée .

1. L'importance d'un chemin . « Un chemin a une direction et en mène quelque part. Une voie est continue, et si nous y sommes, nous y avançons. Une voie diffère par sa direction des autres voies, et s'en écarte de plus en plus à mesure qu'on s'en éloigne. Il n'y a pas dans nos vies d'actes isolés, mais seulement des chemins. Chaque présent a son avenir étroitement lié. Nous avançons dans le caractère comme dans les années.

Le mal dont vous dites : « Seulement cette fois », provoque sa propre répétition et vous entraîne dans sa propre direction. La violation de la vérité, etc., vous entraîne dans un labyrinthe de chemins de taupes. Vous vouliez dire un acte, vous l'avez trouvé un moyen ; un chemin précipité, aussi, dans lequel vous gagnez de l'élan à chaque pas. »— Dr Peabody .

2. Le danger d'avoir un chemin impur . Notre texte « est une métaphore qui fait appel à notre expérience. Quoi de plus décourageant que la nécessité de fouler des rues boueuses. Il y a une conscience d'inaptitude à la société. Il y a des chemins de l'âme bourbeux, bourbeux ils le sont à tous les yeux dans leurs stades les plus avancés ; car il n'y a pas de cours de mal qui ne tend pas par pas sûrs et généralement rapides à ignominie, la misère et de la misère . » - Ibid .

3. La pertinence particulière de cette question . , « une piste, une ornière, telles qu'elles sont faites par des roues, &c. Un jeune pécheur n'a pas de larges sentiers battus ; il a ses offenses intimes, ses souillures secrètes ; et comment en sera-t-il purifié ? comment peut-il être sauvé de ce qui détruira le corps, l'esprit et l'âme ? »— Dr A. Clarke . L'avenir aussi dépend des jeunes ; des voies pures ou impures qu'ils suivent dépend la vie intellectuelle, sociale et politique de l'avenir.

II. Une réponse satisfaisante donnée . « En y prenant garde selon Ta Parole. »

1. La Parole de Dieu est la seule règle de justice . Toutes les autres règles doivent, à la longue, égarer. La conscience ne donnera jamais une mauvaise direction, mais elle échoue parfois à donner une bonne. Vous ne pouvez pas le corrompre en mensonge, mais vous pouvez le droguer jusqu'au silence. Lorsque vous êtes sur le siège du jugement, vous pouvez compter sur ses décisions ; mais ce n'est pas toujours là. Ainsi, avec des sentiments d' honneur, de respect de soi, d'intérêt personnel , etc.

; il n'y a aucune sécurité dans aucun d'entre eux. Seule la Parole de Dieu est pure. Elle seule montre la somme de toute perfection dans la sainteté de Dieu et le caractère de Christ. "Je vous ai donné un exemple." « Soyez saints, comme celui qui vous a appelés est saint. »

2. La Parole de Dieu est le seul moyen par lequel nous pouvons être purifiés . « Sanctifie-les par ta vérité », etc.

(1.) C'est le seul révélateur clair du caractère du péché .

(2.) Elle seule nous pousse à la nécessité de la sainteté .

(3.) Elle seule nous encourage à rechercher la sainteté par ses promesses extrêmement grandes et précieuses ( 2 Corinthiens 7:1 , 2 Pierre 1:4 ).

(4.) Elle seule révèle le remède tout-suffisant pour le péché .

3. La Parole de Dieu doit être étudiée et appliquée . "En prenant garde."

(1.) Une étude attentive de ses principes .

(2.) Une référence attentive de ses préceptes à nos exigences particulières .

(3.) Une marche prudente selon sa règle .

III. Raisons suffisantes suggérées .

1. Parce que Dieu l'exige .

(1.) Dieu ne devrait pas être longtemps exclu de ses droits . « Souviens-toi maintenant de ton Créateur. » Le navire devrait dès que possible être mis à la disposition du capitaine. Dieu a tout préparé, il n'y a donc pas besoin de retarder.

(2.) Dieu devrait avoir notre meilleur à son meilleur . Tout ce dont nous jouissons, nous le lui devons. La loi mosaïque le reconnaissait ( Lévitique 2:4 ). La jeunesse est le meilleur moment. La santé et la vigueur lui appartiennent. Le meilleur sera-t-il voué au diable, et quand vous ne lui servirez plus, en offrirez-vous la lie à Dieu ? ( Romains 12:1 .)

2. Parce que la raison l'exige .

(1.) La jeunesse est le temps des tentations particulières ( 2 Timothée 2:22 .) Les enfants ne sont d'aucune utilité au diable. Les personnes âgées avec lesquelles il en a fini. Mais il aime mettre la main sur les jeunes hommes ( 1 Timothée 3:6 .)

(2.) Les mauvaises habitudes grandissent et se renforcent à chaque indulgence . Une brindille peut être facilement pliée, mais la branche est fixe ; un jeune arbre peut être transplanté, un chêne jamais.

(3.) Plus vous tardez, plus vous êtes inutile pour Dieu et pour le bien .

3. Parce que l'intérêt l'exige

(1.) La vie est incertaine . Une question aussi importante ne doit pas être prise à la légère. L'avertissement n'est pas toujours donné. Nadab et Abihu étaient de jeunes hommes. Il n'y a qu'un pas entre nous et la mort.

(2.) Dieu est provoqué à la colère par le retard , et le châtiment s'accumule à la fois dans cette vie et dans la suivante ( Job 13:26 ).

(3.) Les bénédictions divines sont retardées . Il est bon qu'un homme porte ce joug dans sa jeunesse.

EN CONCLUSION. — Vous commencez la vie, commencez-la par Dieu. Vous avez de grandes tentations, mais vous avez une grande aide ( Job 2:9 ) et de belles perspectives ( Marc 10:14 ). Il n'y a que deux chemins, le chemin de la vie et le chemin de la mort, où es-tu ?

ARGUMENT AVEC DIEU

( Psaume 119:10 )

Dieu propose de raisonner avec l'homme. Il propose de raisonner le pécheur , lui permet d'exposer sa propre cause et de « faire valoir ses fortes raisons » à l'appui. Il propose de raisonner les saints ; et le saint ici relève le défi. Le Psalmiste présente devant Dieu un fait . Il fonde ensuite un argument sur ce fait, puis transforme le fait et l'argument en une prière .

I. Le fait : « De tout mon cœur je t'ai cherché .

1. Qu'est-ce que chercher Dieu ? ( Psaume 24:6 ). C'est un effort sérieux et diligent de trouver Dieu dans certains caractères définis pour certains buts définis.

(1) Comme notre Dieu, Souverain, Père, Ami ;

(2) comme notre Guide par Sa Parole et Son Esprit ;

(3) comme notre très grande récompense .

2. Où devrions-nous chercher Dieu ?

(1.) Dans le péché , malgré la fuite d'Adam loin de Lui et le désir de Pierre qu'Il s'en aille. C'est la seule raison pour laquelle nous devrions désirer que la présence de Dieu nous pardonne et nous aide à nous en sortir.

(2.) Dans les difficultés . Dans le doute pour sa direction; en faiblesse pour sa force; dans la maladie pour sa santé ; en difficulté pour sa consolation; comme Paul ( 2 Corinthiens 12:7 ).

(3.) Dans notre vie quotidienne . Les païens consultaient leurs pénates ; Laban, ses téraphim ; Balak, Balaam. Le peuple de Dieu sera-t-il derrière cela ? Cherchez la permission, le conseil, la bénédiction de Dieu.

(4.) En communion personnelle , non pas quand nous sommes obligés d'y aller, et simplement parce que nous sommes obligés d'y aller, mais parce que nous aimons y aller ( Psaume 22:26 ).

3. Comment devrions-nous chercher Dieu . « De tout cœur »—

(1.) Personnellement . " Toi avec mon . " Les hommes professent parfois chercher Dieu, alors qu'ils ne cherchent que leurs propres intérêts ( Jean 6:26 ). Lorsque nous cherchons auprès de Dieu autre que Lui-même, ou envoyons d'autres avec nos demandes, nous échouons. Nous ne pouvons pas trouver Dieu par procuration.

(2.) Complètement . "Entier." Les facultés combinées de l'âme. Intelligemment par l'étude de sa Parole et de ses œuvres ; moralement, par la foi et l'amour.

(3.) Sincèrement et uniformément , pas par à-coups. Tel est donc le fait que le Psalmiste met devant Dieu, et qui forme les prémisses de son argumentation.

II. La valeur argumentative du fait .

1. Le Psalmiste ne l'offre pas

(1) Avec vantardise — le plaidoyer va de pair avec des aveux d'indignité — ou

(2) Méritant . Personne ne peut discuter avec Dieu sur cette base. « Qu'as-tu que tu n'aies pas reçu ? Nous ne pouvons que nous glorifier d'avoir une dette envers Dieu ( 1 Corinthiens 1:31 ).

2. Le Psalmiste l'offre comme une raison pour laquelle Dieu devrait l'aider .

(1.) Il veut trouver Dieu . Il utilise les moyens. Dieu est imploré de bénir ces moyens.

(2.) Il veut plus de bénédiction . Dieu a déjà commandé et forgé en lui le désir de chercher. Il demande maintenant qu'il peut trouver.

III. La prière fondée sur l'argument et le fait . Ceci est digne de mention spéciale. Il ne demande pas des avantages temporels, mais la fermeté dans les voies de Dieu. Avis-

1. La propension de l'homme à errer ( Jérémie 14:10 ; Ésaïe 53 ; Luc 15 .).

2. La sensibilité du saint à cette propension à errer . Plus nous désirons chercher Dieu et sommes sur le point de Le trouver, plus notre sensibilité à l'erreur sera vive.

3. La conviction du saint de la capacité de Dieu à l'empêcher d'errer .

ENFIN.—Ceux qui cherchent Dieu le trouveront. Ceux qui ont des arguments à plaider trouveront ces arguments valorisés. Ceux qui prient auront leurs prières exaucées.

LA PAROLE DE DIEU, SA SPHERE ET SON SERVICE

( Psaume 119:11 )

La Parole de Dieu est la révélation de sa personne et de sa volonté. C'est le devoir de l'homme de le garder précieusement là où il peut être préservé le plus sûrement. S'il n'est que sur nos étagères ou dans nos têtes, il peut être volé ou oublié ; mais s'il est dans nos cœurs, chéri par nos affections et gardé par notre volonté, et incarné dans notre vie spirituelle, il est à l'abri de la perte ou de la pourriture. Mais une fois dans le cœur, il n'est pas seulement gardé par le cœur, mais garde le cœur. "Tu portes César et sa fortune." La forteresse garde le grenier, mais le grenier garde ceux qui tiennent les remparts.

I. Que fait-on ? « J'ai caché ta Parole dans mon cœur », ce qui implique—

1. Comprendre . Les pensées doivent passer dans le cœur par l'esprit ( Proverbes 2:10 ). Non qu'il soit nécessaire qu'il soit pleinement compris. L'eau ne remplit pas toujours le canal par lequel elle s'écoule. Il suffit qu'il remplisse le vase dans lequel il s'écoule. De nombreux mystères déroutent l'intellect, mais le cœur est l'organe approprié pour leur compréhension.

2. Le croire . Jusqu'à ce que l'incrédulité soit brisée, la Parole appelle en vain à entrer. Mais quand elle est accueillie par la main de la foi, elle y entre et y demeure. Elle ne profitait pas aux anciens Juifs, parce qu'elle n'était pas mêlée à la foi.

3. L' aimer . Le cœur est le siège des affections, et là où il n'y a pas d'amour, la Parole ne peut pas entrer. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. »

4. Se l'approprier . Il peut y avoir une foi compréhensive et même de l'amour, et pourtant aucune dissimulation de la Parole. Ce ne sont que des moyens pour parvenir à une fin ; sa réception dans la vie même de notre cœur, afin que nous puissions devenir une loi pour nous-mêmes, des Bibles ambulantes, des épîtres vivantes.

II. Comment c'est fait .

1. En le lisant continuellement, constamment et systématiquement.

2. En le fouillant : comme le mineur pour les trésors cachés, comme l'ouvrier pour les meilleurs matériaux et les meilleurs outils. Un travail superficiel ne produira que des résultats superficiels.

3. En méditant dessus . Si nous le lisons simplement, nous l'oublierons. Si nous cherchons simplement, nous pouvons traiter ce que nous trouvons comme des sujets d'intérêt ou de curiosité. Mais si nous méditons, ce que nous avons trouvé dans notre recherche deviendra du grain de semence dans nos cœurs, pour porter du fruit à la gloire de Dieu.

III. Les avantages de le faire . Dans le cœur la Parole de Dieu est—

1. Coffre-fort

(1) des fluctuations de la mémoire ; elle est devenue une partie de nous-mêmes et est aussi immuable que notre identité.

(2) Des assauts de l'incrédulité . Elle est passée du domaine de la croyance spéculative et des hypothèses provisoires au domaine des faits.

(3) Des privations de l'affliction . Nous pouvons être incapables d'entendre la Parole de Dieu ou même de la lire, mais si elle est emmagasinée dans le cœur, nous pouvons nous passer, si la nécessité l'exige, de moyens extérieurs.

(4) De la main du persécuteur . Ce garçon dont parle Foxe a dit, lorsque les persécuteurs mariaux lui ont pris sa Bible : « Dieu merci, vous ne pouvez pas enlever ces chapitres qu'il a écrits dans mon cœur.

2. Prêt pour chaque urgence . Le remède le plus puissant et les bénédictions les plus précieuses ne valent rien s'ils ne sont pas à portée de main en cas de besoin. « Tout scribe qui est instruit du royaume des cieux tire de ses trésors des choses nouvelles et anciennes. » C'est prêt

(1.) Pour réconforter dans la détresse .

(2.) Pour fournir des arguments contre l'incrédulité .

(3.) Pour nous fournir des supplications dans la prière . Nos prières sont efficaces dans la mesure où la parole du Christ habite richement en nous

(4.) Pour rendre les relations spirituelles plus douces et édifiantes , Colossiens 3:6 .

(5.) Pour offrir l'instruction, le stimulant, la sainteté et la diligence dans les préoccupations de la vie quotidienne .

IV. Le grand but de le faire . « Afin que je ne pèche pas contre toi. » La Parole de Dieu cachée dans le cœur à l'abri des attaques, mais prête à attaquer :

1. Expulsez le péché . Le cœur « a horreur du vide ». Il sera rempli de quelque chose. Sinon avec la Parole de Dieu, avec le péché. Mais tous deux n'y habiteront pas ensemble. Les principes divins, cependant, extirperont le péché.

2. Empêcher de tomber dans le péché . « La loi du Seigneur est dans son cœur, aucun de ses pas ne glissera. »

3. Permets-nous de vaincre le péché . Dans cette grande guerre, toutes les autres armes, à l'exception de l'épée de l'Esprit, échoueront ( 1 Jean 1:8 ).

LA SOURCE ET LES MOYENS DE LA BÉNÉDICTION

( Psaume 119:12 )

I. Dieu est la source et la fontaine de toute béatitude . « Tu es béni, ô Dieu. »

1. Dieu est absolument béni en lui-même . Il est « le Dieu béni », « le bienheureux et seul potentat ». « Sur tout, Dieu bénit à jamais ; » libre de toute misère, jouissant de tout bien, se suffisant à lui-même, content de lui-même, ravi de lui-même, n'ayant besoin d'aucun bien ni ne craignant aucun mal de l'œuvre de ses mains ( Psaume 16:2 ).

2. Dieu communique toutes les bénédictions de Lui-même (P. Psaume 145:16 ; Éphésiens 1:3 ). Il est l'illustration la plus frappante de sa propre parole : « Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » ( Jean 1:16 ).

3. Dieu s'approprie toutes les bénédictions ( Psaume 145:10 ; Apocalypse 5:13 ).

II. La béatitude de l'homme consiste dans la jouissance de Dieu . « Heureux le peuple dont le Dieu est le Seigneur. » Dieu, étant absolument béni, en a assez pour lui-même, et donc assez pour nous. Il est « Dieu tout suffisant ».

1. L' homme manque le bonheur s'il le cherche de toute source autre que Dieu. Tout le reste est

(1) imparfait . Que les contributions du monde soient si abondantes qu'elles laissent un vide. Salomon, Achab, Naboth, etc.

(2) Illusion . Le bonheur qu'ils apportent n'est qu'apparent. Ils ne peuvent pas apaiser une passion inquiète, ni calmer ou satisfaire la conscience ( Proverbes 14:3 ).

(3) Transitoire . Une âme immortelle ne peut se satisfaire que de « plaisirs pour toujours ».

2. L' homme obtient le bonheur lorsqu'il le cherche en Dieu .

(1.) Dieu est « capable de pourvoir à tous nos besoins ». « En sa présence est la plénitude de la joie. »

(2.) Les bénédictions de Dieu sont réelles . Le péché est purifié, les passions maîtrisées, la conscience satisfaite, l'âme nourrie et l'homme tout entier est maintenu en parfaite paix.

(3.) Les satisfactions de Dieu sont chargées de sa propre immortalité .

III. La béatitude de l'homme est assurée par l'instruction dans les statuts de Dieu .

1. Ils nous enseignent le chemin vers Dieu .

2. Ils nous enseignent comment participer à la nature bénie de Dieu ( 2 Pierre 1:4 ).

3. Comment pouvons-nous vivre la vie de Dieu et nous engager dans son œuvre bénie .

EN CONCLUSION.— Proverbes 8:34 .

TÉMOIGNAGE

( Psaume 119:13 )

Ce verset est étroitement lié aux deux précédents. Dans Psaume 119:11 la Parole est cachée dans le cœur, maintenant elle trouve son expression sur les lèvres. Exprimer ce que nous ne ressentons pas est de l'hypocrisie ; et ce qui est vraiment dans le cœur trouvera un écoulement. Dans Psaume 119:12 est demandé à Dieu d'enseigner Ses statuts : la prière est maintenant exaucée, et, mentalement et moralement qualifié, le Psalmiste enseigne aux autres.

I. Le sujet de ce témoignage . « Tous les jugements de ta bouche. »

1. Les jugements de Dieu sont divinement révélés . Pas des découvertes humaines ou des spéculations.

2. Les jugements de Dieu sont les critères divins pour décider de tout ce qui touche à la vérité, au devoir et à la destinée ( Ésaïe 8:20 ). Pas la raison, l'intérêt : ce que l'homme pense ou ressent ; mais le jugement infaillible de Dieu .

3. Les jugements de Dieu sont la règle par laquelle il juge le monde. Maintenant ( Jean 5:45 ). Elles ne sont pas arbitraires et capricieuses, mais figées, écrites. Par eux, il jugera au dernier jour . ( Jean 12:48 ). Remarquez donc que ce que Dieu a dit et dit dans son caractère souverain et officiel est le sujet de notre témoignage.

II. La manière de ce témoignage .

1. Clairement . "Déclaré."

2. Entièrement . « Tous les jugements » ( Actes 20:27 ).

3. Fidèlement . « Tous les jugements de ta bouche. » Pas nos propres opinions, spéculations ou doutes ( 1 Pierre 2:2 ). γάλα, lait non mélangé. "Le mélanger avec du sucre et les souches succulentes du mal humain le déguise et le cache d'un goût spirituel. Pour mélanger avec de la chaux (comme Jérôme dit des hérétiques) rend et délétère néfaste . » - M. Henry .

III. La raison de ce témoignage .

1. C'est un devoir que nous devons à Dieu . Il nous a donné les organes de la parole ( Psaume 12:4 ). Lorsque nous donnons à notre corps un sacrifice vivant, nous ne devons pas réserver notre langue ( Jaques 3:9 ).

2. Parce que les lèvres doivent être en harmonie avec le personnage . "La langue du juste est comme de l'argent de choix." Le sensualiste parlera de ses plaisirs, l'homme d'affaires de son métier, l'étudiant de ses livres, et les justes doivent-ils retenir leur témoignage ? ( Matthieu 12:35 .)

2. Parce que la langue est le membre le plus important dans la propagation de la vérité divine . L'exemple est peut-être surévalué. Le vrai christianisme n'est pas la profession, mais la vie. Mais comment l'exemple peut-il influencer sans une déclaration des jugements sur lesquels il se fonde ? La préférence de la vie sur le témoignage vient peut-être d'un recul devant un devoir ardu.

EN CONCLUSION. — Que l'exemple du Psalmiste nous stimule à un accomplissement plus parfait de cette obligation tant négligée ou mal remplie. Combien il y a de pure spéculation et de rhétorique laborieuse dans la prédication ! Que de bavardages et de plaisanteries insensées, pour ne pas en dire plus, dans le cercle familial et social ! Que le prédicateur se prépare par l'étude plus diligente des jugements de Dieu, et que les chrétiens privés se souviennent de Coloss.

Psaume 4:6 , et que l'Église dans ses réunions privées se souvienne d' Hébreux 3:13 , et de Psaume 37:30 .

LES TÉMOIGNAGES DE DIEU UN TERRAIN DE JOIE

( Psaume 119:14 )

I. Ce que le Psalmiste a fait . « Je me suis réjoui dans la voie de tes témoignages autant que dans toutes les richesses. » Les témoignages eux-mêmes sont un « chemin ». La Parole de Dieu est une révélation progressive . Et la vie dont elle rend témoignage et pour laquelle elle est un guide est le « chemin de la sainteté ». Ainsi le Psalmiste se réjouissait de l'étude et de la pratique de la Parole de Dieu. En regardant autour de lui, il remarqua que les richesses étaient les principaux éléments de la joie humaine, et que les hommes se considéraient comme heureux en proportion de leur richesse. Mais sa conclusion est que toutes les richesses ne pouvaient lui procurer une plus grande joie que celle qu'il avait dans la Parole de Dieu. Il se réjouissait du chemin des témoignages de Dieu.

1. Comme la vérité , ce qui était bon pour son intelligence ( Proverbes 24:13 ). Lorsqu'une capacité est remplie de ce qui lui convient, la joie et la satisfaction surgiront naturellement. L'esprit est désordonné par les perplexités et les erreurs, mais se satisfait de la vérité.

2. Comme la vérité la plus haute et la plus absolue ( Deutéronome 4:6 ). Ce que l'homme appelle vérité n'est pas toujours une vérité certaine. Les prétendues vérités de la philosophie et de la science pour une génération sont souvent des erreurs pour une autre, et l'esprit est souvent déconcerté par le dogmatisme de ses enseignants. Ce que les hommes ont enseigné le plus certainement a été fréquemment explosé ou révisé. Seule la vérité de Dieu est immuable et ne peut faire l'objet d'aucune révision. L'esprit peut donc s'y reposer sans crainte.

3. En tant que vérité qui pourrait satisfaire les envies les plus élevées de son âme . Toute vérité est plus ou moins satisfaisante. Plus ou moins, parce qu'il y a des degrés de valeur même dans la vérité. Une vérité qui guidera un homme vers une bonne destination lui vaut plus qu'une curiosité scientifique. La vérité qui rend un homme meilleur et plus noble a plus de valeur que celle qui dit le nombre des étoiles. La vérité de Dieu est de la valeur suprême, car elle guide l'âme vers Dieu et l'immortalité, et « convertit l'âme ».

II. Pourquoi il l'a fait . Le Psalmiste se réjouissait des témoignages de Dieu autant que de toutes les richesses, parce que—

1. De leur adéquation exacte à son besoin . La joie est celle qui résulte inévitablement de la réception d'une bénédiction appropriée. La nourriture réjouit l'âme affamée, pas la pleine. Le sol desséché se réjouit après une averse, pas le bourbier saturé. Ainsi les richesses sont bonnes à leur manière, ils apportent du pain aux affamés, des vêtements aux nus, etc. De cette façon, les témoignages de Dieu « réjouissent l'âme ». Il y a une classe de besoins qu'eux seuls satisfont. Ils sont le grand trésor spirituel de Dieu de nourriture, de vêtements, etc., qui répondent pleinement à toutes les exigences de notre nature.

2. Parce que plus c'est couvert, moins c'est . Le profit et le plaisir, la somme de l'approvisionnement du mondain et le résultat de la dépense de sa richesse, sont-ils les seuls à lui ? Non, vraiment. Le peuple de Dieu les a au centuple s'ils remplissent les conditions ( Psaume 19:10 ). La distinction entre le peuple de Dieu et les autres est que le premier cherche les vraies richesses et le vrai bonheur et les obtient, les autres les fausses richesses et le faux bonheur et ne les obtiennent pas toujours.

(1.) Ils obtiennent le vrai profit . La vraie richesse ne rend pas l'environnement mais l' homme plus précieux. La valeur d'un tableau ne consiste pas dans son cadre, ni celle d'un homme dans l'abondance des choses qu'il possède. La vraie richesse soulage dans les plus grandes extrémités. L'argent ne sert à rien le jour de la maladie et à l'heure de la mort. La vraie richesse achète des choses de la plus haute valeur.

La vraie richesse est celle qui est ainsi estimée par ceux qui sont les mieux capables de juger. Le sauvage peut se croire riche, et être considéré comme riche par ses semblables, par son accumulation de coquillages et de perles, mais que pense de lui l'homme civilisé ? Donc la vraie richesse est celle qui est prononcée ainsi par Dieu ( Luc 12:20 ).

Connaissance ( Colossiens 2:2 ; Colossiens 3:16 ). La foi ( Jaques 2:5 ). Bonnes œuvres ( 1 Timothée 6:17 ). La faveur de Dieu ( Romains 10:12 ).

(2.) Les vrais plaisirs . Les plaisirs achetés par la richesse sont passagers ; ceux qui se trouvent sur le chemin des témoignages de Dieu sont « pour toujours ». Celui par trop d'indulgence conduit au péché et à la mort ( Luc 12:19 ); l'autre à la joie indicible et à la plénitude de gloire.

EN CONCLUSION.—Cherchez la voie des témoignages de Dieu. La richesse et la joie sont là. C'est une calomnie de parler de la religion comme d'une chose inutile ou sombre. Les richesses, même les plus basses, sont sanctifiées et les plaisirs, loin d'être abrogés, se perfectionnent. Le chemin des témoignages de Dieu est notre chemin vers la maison. Cette pensée ne génère-t-elle pas de la force, n'allège-t-elle pas le travail et n'atténue-t-elle pas la douleur ?

UNE QUATRIPLE DÉTERMINATION

( Psaume 119:15 )

Le Psalmiste a surtout parlé du passé ; là-dessus, il construit l'avenir. Il avait cherché, caché, déclaré, s'était réjoui ; maintenant il va méditer, observer, se réjouir, se souvenir. Ces différentes déterminations nous suggèrent les changements rafraîchissants de la vie spirituelle.
Le repos consiste plus dans la variation que dans la cessation d'emploi. Ainsi le Psalmiste, alors que son amour pour tous les départements de son travail est le même, change pourtant d'exercice.

Tantôt c'est la méditation, tantôt l'observance, tantôt la récréation, tantôt l'exercice de la mémoire. Observez le double ordre dans ces versets. Les préceptes indiquent les voies, les voies sont réglées par les statuts, et la Parole couvre le tout. Encore une fois, la méditation sur les préceptes de Dieu se traduit par le respect des voies de Dieu. Avoir du respect pour les voies de Dieu, c'est voir le plaisir et le profit des statuts de Dieu ; et, enfin, se réjouir des statuts de Dieu est la meilleure protection contre l'oubli de la Parole de Dieu.

I. « Je méditerai sur tes préceptes . La méditation est la contemplation, la digestion et la spiritualisation de la vérité. Le cœur sanctifié par la grâce de Dieu est un alambic dans lequel se distillent ces pensées nobles et profitables qui sont nécessaires à la vie spirituelle. Dieu nous a imposé ce devoir ( Josué 1:8 ) et promet son approbation et sa bénédiction ( Psaume 1:2 ).

Si nous voulons maintenir notre santé spirituelle, nous devons méditer. Sans elle, la foi, l'évidence des choses qu'on ne voit pas, devient faible ; les choses espérées s'évanouissent ; l'amour, oublieux de son véritable objet, se consume dans ses propres feux ; et la prière, dépourvue à la fois de pensée et de verbiage, s'affaisse et meurt.

II. Ceux qui méditent les préceptes de Dieu respecteront les voies de Dieu . La méditation montrera que les voies de Dieu sont des voies justes ; que les voies de Dieu sont les seules voies profitables et utiles . La méditation ouvrira tout le chemin. Il conduira donc à—

1. Choix délibéré des voies de Dieu . Celui qui médite ne se décidera pas à servir Dieu simplement parce que ses pères l'ont fait, ou parce que c'est la mode, ou par peur de l'enfer, etc., mais par conviction intelligente et consciencieuse.

2. Évitement de toute autre manière . La méditation montrera à l'homme l'impossibilité de marcher à la fois dans le chemin de Dieu et dans celui du diable. Il saura résister aux fascinations de ces voies qui s'écartent de part et d'autre de la voie de Dieu, et choisira de rester seul dans cette voie.

3. Des progrès fermes, réguliers et persévérants dans ce sens . Méditant sur sa carte, et communiant avec son divin compagnon, il ne poursuivra pas son voyage par à-coups, avec des progrès soudains et des déclinaisons également soudaines, mais courra avec patience et marchera sans malaise.

III. Le respect des voies de Dieu engendrera le plaisir dans les statuts de Dieu . En s'en tenant uniquement à ces voies et en progressant continuellement dans ces voies, on verra—

1. Que les statuts de Dieu méritent des délices

(1.) A cause de celui qui est leur auteur , et de la substance de ce qu'ils enseignent à son sujet. Plus nous avançons, plus nous verrons sa tendre paternité, sa grande aide, sa bienfaisance et sa grâce, ce qu'il est pour nous, ce qu'il fait pour nous, ce qu'il fera de nous.

(2.) En raison de leur propre excellence intrinsèque . Plus nous voyagerons, plus nous connaîtrons leurs doctrines élevées, leur histoire intéressante, leurs précieuses promesses et leurs puissants espoirs.

2. Que les statuts de Dieu doivent être notre plaisir .

(1.) Ils sont notre charte ( Hébreux 6:18 ).

(2.) Notre répertoire infaillible en chemin ( Psaume 119:105 ).

(3.) Nos encouragements et notre soutien ( Psaume 119:54 ). Ils sont la réserve de Dieu de richesses pour notre pauvreté, de réconfort pour nos afflictions, de vie pour notre mort.

IV. Se réjouir des statuts de Dieu sera utile à la mémoire de Sa Parole . L'esprit s'attache le plus facilement et retient ce dont il se réjouit le plus. « Où est le trésor », etc. Ce qui déplaît est volontiers oublié, mais c'est un plaisir de plus en plus grand de pouvoir se souvenir du délicieux. Si un étudiant ne prend pas plaisir à son livre, il l'oubliera bientôt ; mais, y prenant plaisir, son confort sera favorisé par son souvenir. Il y a deux manières d'oublier la Parole de Dieu :

(1.) Oubli de ses préceptes littéraux .

(2.) Oubli d'obéir à ces préceptes . Le plaisir dans les statuts de Dieu est le correctif sûr des deux.

LA VIE : SA SOUTIEN ET SON BUT

( Psaume 119:17 )

Tout dépend d'une vision vraie et adéquate de la vie. Il est périlleux d'entretenir des opinions fausses ou partiales. Le mondain considère la vie comme un champ de plaisir, le soldat pour les prouesses militaires, l'étudiant pour l'apprentissage, le marchand pour la richesse, l'homme d'État pour la politique, le psalmiste comme une sphère pour le service divin.

I. La vie . L'idée de la vie du Psalmiste était la servitude . Il était le serviteur de Dieu. Cette conception traverse la Bible. La fière distinction des patriarches, des psalmistes, des prophètes et des apôtres était qu'ils étaient les serviteurs du roi des rois. Ce point de vue implique une acceptation honorable, un privilège digne et une très grande récompense.

II. La subsistance de la vie . la bonté de Dieu. Notez que cette prime est—

1. Non mérité. Nous ne pouvons y prétendre naturellement.
2. Adéquat. Par elle, Dieu est capable de pourvoir à tous nos besoins.
3. Éternel.

III. Le but de la vie . Le Psalmiste prie pour que la vie ainsi soutenue puisse garder la parole de Dieu. Ce but est—

1. Le but divinement ordonné . Dieu a fait l'homme pour lui-même. C'est donc sa volonté que l'homme garde ce qui lui permettra d'accomplir ce dessein.

2. Le but le plus élevé, le plus noble et le plus vrai . C'est ce que les anges atteignent consciemment, et l'univers inanimé de Dieu inconsciemment.

3. Le but qui satisfait l'âme . La Parole de Dieu est la loi de notre être, et en l'observant il y a une grande récompense. Apprendre-

(i.) Que la vie spirituelle a plus de valeur que la vie naturelle. (ii.) Que si ce dernier est de la bonté de Dieu, le premier l'est aussi. (iii.) Que la subsistance des deux devrait être suppliée, que le véritable but des deux puisse être atteint .

DES CHOSES MERVEILLEUSES ET COMMENT LES VOIR

( Psaume 119:8 )

La loi était une très petite partie de ce qui est maintenant la Parole de Dieu. Pourtant, le psalmiste voyait et espérait encore voir dans cette boussole étroite beaucoup plus que nous ne le faisons dans la grande et complète révélation de la volonté de Dieu. Cela s'explique par le fait qu'il a fait le meilleur usage de ce qu'il avait, et que Dieu, en réponse à sa prière, lui avait permis de le faire. Avis-

I. Cet homme seul ne peut pas voir des choses merveilleuses . La phrase hébraïque est « Dévoile mes yeux ; » impliquant—

1. Cet homme est spirituellement aveugle ( Apocalypse 3:17 ; Job 11:12 ).

(1.) Par le péché ( Éphésiens 4:18 ).

(2.) Par ignorance .

(3.) En raison de l'orgueil ( 1 Corinthiens 8:1 ).

(4.) En raison de préjugés et de désaffection ( Luc 16:14 ; 2 Corinthiens 4:4 ).

2. Que l'homme n'est pas seulement ainsi naturellement aveugle, mais il lui manque cette lumière divine qui seule peut révéler et éclairer les mystères sacrés . L'homme est à la fois aveugle et dans le noir. Il s'agit donc de « grosses ténèbres ».

3. Que cet aveuglement et ces ténèbres sont universels . Le cas du Psalmiste avant sa prière n'était pas l'exception, mais la règle.

II. Qu'il existe un processus au moyen duquel l'homme peut non seulement voir, mais voir des choses merveilleuses . Le psalmiste ne se plaignait pas de l'obscurité inhérente à la loi, mais des ténèbres qui reposaient à la fois sur lui et sur elle. Il ne demande donc pas une autre loi, ni une nouvelle faculté, de même qu'un aveugle ne souhaiterait pas un nouveau soleil, ni de nouveaux organes. Tout ce qu'il demande, c'est que ce qui était caché puisse être amené à la lumière, et que dans cette lumière il puisse voir la lumière.

1. Le dévoilement des yeux de l'homme ( 2 Corinthiens 3:14 ; Luc 24:45 ).

2. La diffusion de la lumière spirituelle .

3. L'emploi de la faculté qui a été dévoilée dans la contemplation de ce sur quoi la lumière surnaturelle a été jetée . Par ce moyen une connaissance claire et expérimentale de la parole de Dieu sera obtenue ( Hébreux 8:10 ).

III. Lorsque ce processus est terminé, des choses merveilleuses sont vues dans la loi de Dieu .

1. "Des choses merveilleuses ." La Bible est un registre de faits. Les mythes sont merveilleux. Les prodiges sont merveilleux. Mais les simples vérités de la Parole de Dieu sont plus merveilleuses que la fiction la plus étrange.

2. « Des choses merveilleuses ». Les choses de la loi de Dieu sont

(1) Merveilleusement belle . Aucun poète n'a jamais eu un sens aussi exquis des beautés de la nature. Aucune histoire n'est si charmante, aucun exemple si sublime, aucune éloquence si grandiose.

(2) Merveilleusement surprenant . La Bible est pleine de surprises. Il en est ainsi si l'on considère la manière et la forme sous lesquelles la Bible nous est enfin parvenue. Chaque étape successive de son développement ouvre de nouvelles merveilles, et chaque livre a quelque chose de nouveau à dire sur les œuvres merveilleuses de Dieu. Alors quelle histoire il a eu ! Quelles échappées, quels triomphes !

(3) « Merveilleusement mystérieux . Son but est, tout au long, de nous conduire à des sujets tels que l'âme et Dieu, et le monde éternel, et le péché - le grand mystère et la racine des mystères - et le remède merveilleux qui lui a été fourni dans la descente du La nature divine dans l'humain, ce grand mystère de la piété - " Dieu manifesté dans la chair ". … Si les « puissances du monde à venir » ont quelque chose en elles pour exciter l'émerveillement et la crainte, la Bible, au-delà de tous les autres livres, les tient dans sa main. » — Ker .

(4) Merveilleusement parfait dans sa sagesse ( Deutéronome 4:6 ), pureté ( Psaume 119:49 ), équité ( Romains 7:12 ), puissance ( Romains 1:16 ), unité.

ÉTRANGERS ET PÈLERINS

( Psaume 119:19 )

« Lorsqu'un enfant naît dans le monde, on parle de lui comme d'un 'petit étranger'. Les étrangers viennent en effet de loin, des immensités de la présence, du toucher et de l'être de Dieu, et retournent dans les immensités, dans et à travers tous les âges incalculables de la durée. Mais le petit étranger s'enracine vigoureusement… et la vie continue de s'approfondir et de s'élargir dans son flux,… et puis après des préparatifs élaborés, s'ouvrant sur une grande plaine reposante et ensoleillée, voilà ! les ombres commencent à tomber… et une voix parle et appelle le « petit étranger » à franchir cette porte que les hommes appellent la mort ; et l'étranger n'est pas prêt, le bâton du pèlerin n'est pas en main, et son œil, assez familier avec les choses environnantes, n'est pas habitué à la voie ascendante et ascendante.

… Hélas ! il a fait une grande erreur. Il a regardé les choses qui sont vues et temporelles, et non les choses qui ne sont pas vues et éternelles ; et ainsi il y a de la hâte, de la confusion et de la détresse dans le départ, tout ce qui peut être aidé et complètement entravé si un homme veut seulement dire, 'Je suis un étranger sur la terre.' ” —Dr Raleigh .

I. L'étranger . « Un étranger est très connu, non pas peut-être dans la grande ville où il y en a toujours des milliers, mais dans une ville de campagne ou sur une route de campagne. Voyez-le entrer dans le village à la tombée de la nuit : vous voyez tout de suite qu'il n'est pas de l'endroit. La poussière est sur ses vêtements ; il a mal aux pieds et las ; pourtant il n'a pas l'intention de rester – il sera de nouveau absent avant que les habitants ne soient debout.

Sa langue est différente ; ses questions sont celles de celui qui n'a qu'un intérêt superficiel et momentané à la réponse qui peut être donnée ; son regard même est l'orthographe de vie du mot « en avant » ; sa maison, où qu'elle soit, n'est pas ici. »— Dr Raleigh .

1. Tous les hommes sont des étrangers. Les bons ou les mauvais, qu'ils le veuillent ou non, voyagent rapidement vers « ce pays inconnu », etc. « Une génération passe et une autre génération vient, mais la terre demeure éternellement. » « Le trottoir sur lequel nous marchons, les charbons dans nos grilles, combien de millénaires ont-ils ? Le caillou que vous frappez avec votre pied, combien de millénaires durera-t-il ? Entrez dans un musée et vous y verrez accrochés, le pire depuis des siècles, des épées échancrées et des casques béants. mais que sont devenus les yeux brillants qui jadis éclairaient la lumière de la bataille à travers les barreaux ? que sont devenues les mains fortes qui s'agrippaient autrefois aux poignées ?… L'argent de vos bourses portera-t-il désormais en partie la tête d'un roi mort il y a un demi-siècle ? C'est brillant et utile - où sont toutes les personnes qui à leur tour ont dit qu'elles en étaient « propriétaires » ? D'autres hommes vivront dans nos maisons et prêcheront de cette chaire quand vous et moi serons loin.Maclaren .

2. Les enfants de Dieu sont particulièrement des étrangers . Ceux qui ne sont pas les enfants de Dieu seraient chez eux ici s'ils le pouvaient ; mais les enfants de Dieu sont conscients d'être et désireux d'être des étrangers, parce que

(1) Leur pays d'origine est ailleurs . Tout tend vers le lieu de son origine. Tous les hommes aiment leur terre natale. Les chrétiens sont « nés d'en haut ». « Jérusalem qui est d'en haut est notre mère à tous », et c'est pourquoi nous « recherchons les choses d'en haut ».

(2) Leur héritage est ailleurs ( Éphésiens 1:3 ).

(3) Leurs parents sont ailleurs . Père, frère aîné, etc. ( Matthieu 8:11 ; Hébreux 11 ).

(4) Toutes les dotations de leur nature indiquent un exercice plus complet et sans restriction ailleurs .

II. La prière de l'étranger . « Ne me cache pas tes commandements. »

1. Les commandements de Dieu sont la carte et la direction de l'homme sur son chemin vers le ciel .

2. Ces commandements sont cachés à l'homme naturel ; leur dialecte lui est tout à fait étranger.

3. La prière doit être offerte pour que ces commandements soient rendus intelligibles .

4. Une fois connus, ils devraient devenir une "lampe à nos pieds et une lumière sur notre chemin" jusqu'à ce que notre pèlerinage soit terminé .

III. Le désir de l'étranger . « Mon cœur se brise à cause du désir qu'il a de tes jugements en tout temps. »

1. Plus nos cœurs seront penchés sur la fin de notre voyage, plus nous désirerons connaître pleinement et précisément le chemin .

2. Plus nous en saurons sur le chemin, plus ardent sera notre désir de tout savoir à tout moment .

3. Plus nous désirons connaître le chemin, plus assidue et pratique sera notre étude de ce qui peut seul nous guider vers notre destination .

EN CONCLUSION.—
(i.) Quelles dispositions faites-vous pour votre voyage ?

(ii.) Êtes-vous égaré dans votre pèlerinage ?

INÉGALITÉS PROVIDENTIELLES RÉAJUSTÉES

( Psaume 119:21 )

Le Psalmiste ici et ailleurs pose le problème permanent de la prospérité apparente du mal et de l'adversité du bien, et le résout. Il était apparemment dans une grande misère, tandis que ses ennemis prospéraient ; mais il n'en était pas vraiment ainsi. Le psalmiste avait des privilèges auxquels ses oppresseurs n'avaient aucun titre. Il avait les témoignages de Dieu pour ses délices et ses conseillers ; tandis que ceux qui l'oppressaient avaient un caractère moral avili et étaient sous la condamnation de Dieu. Cette solution le satisfaisait ; qu'il nous satisfasse.

I. Le problème posé .

1. La prospérité des méchants .

(1.) " Princes ". Les méchants ont souvent l'ascendant en ce qui concerne le pouvoir, la richesse, la position, l'estime populaire, etc.

(2.) " Fier ." Les méchants sont toujours, quand ils le peuvent, arrogants et autosuffisants.

2. L'adversité des justes .

(1.) On leur « reproche » leurs scrupules de conscience, leur intégrité, leurs efforts et leurs buts.

(2.) Ils sont traités avec ridicule et « mépris », à cause de ces choses qui leur tiennent le plus à cœur : la Parole de Dieu, le caractère chrétien, l'espérance du ciel.

(3.) Ils sont injustement jugés ( Psaume 119:23 ), parce que l'homme ne peut pas estimer la valeur de la piété.

II. Le problème résolu .

1. L'adversité des méchants . Notre état réel est ce que nous sommes aux yeux de Dieu.

(1.) Ils sont réprimandés par Dieu et sont donc maudits.

(2.) Ils s'égarent des commandements de Dieu , et manquent ainsi la vraie fin de leur être et la pleine gloire et perfection de leur vie. Les héritiers peuvent-ils donc être une véritable prospérité ?

2. La prospérité des justes .

(1.) Leur reproche et mépris est celui de l'homme , et donc amovible, et sera enlevé par la justice et la compassion de Dieu.

(2.) Ils ont un guide certain et infaillible . Les témoignages de Dieu leur parlent de la volonté de Dieu et comment s'y soumettre avec résignation et patience.

(3.) Ils ont des sources éternelles de plaisir . La Parole de Dieu témoigne de la présence de Dieu, de la consolation de Dieu, du ciel de Dieu. Peut-il y avoir une réelle adversité avec tout cela ?

« TENEO ET TENEOR »

( Psaume 119:22 , clause 2 et Psaume 119:24 )

Ceux qui gardent les témoignages de Dieu seront gardés par eux.

I. Comment gardons-nous les témoignages de Dieu ?

1. En se souvenant d'eux . Oublier, c'est perdre. Les garder en mémoire, c'est les avoir prêts pour chaque besoin.

2. En leur obéissant . Chaque acte d'obéissance est une pierre supplémentaire dans la forteresse, dans laquelle ils sont conservés. Chaque devoir formé renforce l'habitude et confirme la fermeté.

3. En les propageant . Donner est la condition de garder tout au long de la vie. La vitalité d'un arbre dépend de la production de ses fruits et de ses feuilles. La richesse matérielle dépend de la dépense d'argent. Ainsi, à moins que nous ne donnions en proportion de la parole de vie qui nous est donnée, même ce que nous avons nous sera enlevé.

II. Comment les témoignages de Dieu nous gardent-ils ?

1. En œuvrant pour notre plus grand plaisir .

La Parole de Dieu apporte cette lumière et cette joie qui sauvent le monde du suicide. Il témoigne de Dieu, qui est la santé de notre visage ; du Christ, qui nous purifie de la source de toute misère ; du Saint-Esprit, qui nous console au jour de l'épreuve ; des précieuses promesses qui nous portent dans l'espoir de meilleures choses à venir ; du ciel, où toutes les larmes sont essuyées.

2. En nous guidant de leurs conseils infaillibles . Ils nous gardent sur le chemin de la vérité, nous guident sur le chemin de la sainteté, nous dirigent sur le chemin du ciel, et au fur et à mesure que nous avançons, ils nous protègent de tout mal.

EN CONCLUSION. — Le principe de notre texte est valable partout. Ceux qui ont de bons ou de mauvais principes sont gardés ou perdus par eux et avec eux. L'homme qui sait garder son sang-froid, son argent, etc., trouvera qu'ils le garderont. Tenez donc les meilleures choses, les choses les plus fermes, et vous serez toujours en sécurité.

LE BÉNÉFICE DES TÉMOIGNAGES DE DIEU

( Psaume 119:24 )

Le Psalmiste dans sa détresse et sa détresse, sous le mépris et l'opprobre des orgueilleux, et sous l'oppression des princes, se tourne vers la Parole de Dieu, et y trouve direction et joie.

I. « Vos témoignages sont mes délices . Avis-

1. Qu'il y a des joies ET des joies . Les mondains ont leurs joies, mais elles sont sans substance et évanescentes. Le délice engendré par les témoignages de Dieu est

(1) Divin et puissant . Il est la « joie du Seigneur » , et est la force du peuple de Dieu.

(2) Réel ( 2 Corinthiens 6:10 ).

(3) Grand ( 1 Pierre 1:8 ).

(4) sans fin . "Joie éternelle."

2. Que le peuple de Dieu soit commandé de se réjouir

(1) Non seulement autorisé ;

(2) Non seulement suggéré pour des motifs raisonnables ;

(3) Mais imposé comme un devoir nécessaire . Ce n'est pas une question d'indifférence ou de choix. Il faut se réjouir ( Philippiens 4:4 ; Matthieu 5:12 ; Jaques 1:2 ).

3. Que cette réjouissance est fondée et dérivée de la Parole de Dieu ( Romains 15:4 ; Hébreux 12:5 ). La joie est particulièrement nécessaire dans l'affliction, comme dans l'aisance du Psalmiste. Les témoignages de Dieu nous disent

(1) Qui le permet ( Jean 18:11 );

(2) Le bénéfice de celui-ci ( Ésaïe 26:19 ; Hébreux 12:10 );

(3) La brièveté de celui-ci ( Ésaïe 54:7 );

(4) Aide à cela . Aide consolante ( Romains 5:3 ), Aide efficace ( Psaume 138:3 ; Hébreux 13:5 );

(5) Sa fin ( 2 Corinthiens 4:17 ).

II. « Vos témoignages sont mes conseillers . » En tant que règle divine dans tous les domaines de la foi et de la pratique, elle est suffisante. L'homme ne peut pas l'améliorer, qu'il ne le bricole pas. C'est un guide infaillible dans toutes les perplexités. Cela nous aidera à prendre une bonne décision dans toutes les questions de bien et de mal. Ses conseils sont sûrs pour bien penser, bien parler, pour la gestion prudente de nos affaires à succès ( Jaques 1:6 ), et soutenir dans tous les devoirs douloureux ou difficiles ( Proverbes 16:3 ; Psaume 37:5 ).

L'AFFLICTION ET SON RECOURS

( Psaume 119:25 )

Notre texte nous enseigne—

I. Que les enfants de Dieu sont affligés . Cette affliction peut être une expérience intérieure douloureuse ( Psaume 88:3 ; Psaume 76:1 ), ou une pression extérieure extrême ( 2 Samuel 12:16 ; 2 Samuel 15:30 ). Nous savons que « Dieu n'afflige pas volontairement ». Pourquoi alors les âmes de son peuple s'attachent-elles parfois à la poussière ?

(1.) Pour les humilier ( 2 Corinthiens 1:7 ).

(2.) Pour corriger les transgressions passées . Les justes ont leurs mauvaises choses dans cette vie. Dieu les punit maintenant qu'il ne sera peut-être pas nécessaire de le faire tout à l'heure.

(3.) Pour tester la force de leur caractère, leur foi dans les promesses, leur espérance en sa miséricorde, la profondeur et la sincérité de son amour.

(4.) Pour éveiller l'esprit de prière ( Psaume 130:1 ). Montrer davantage les richesses de sa grâce dans leur rétablissement ( Psaume 71:20 ).

II. Cette affliction devrait nous conduire à Dieu pour obtenir de l'aide . Avis-

1. Le manque de sagesse de tout autre cours .

L'homme ne peut pas nous aider.

2. Le désastre de tout autre cours ( Daniel 9:13 ). Étouffer la douleur, c'est être étouffé par elle, alors que si nous allons à Dieu, le fardeau peut être rejeté. Dépendre du charlatan ou négliger les moyens appropriés est un suicide.

3. La sagesse et la béatitude de ce cours . Dieu envoie la tempête d'affliction après ses Jonas, afin que des profondeurs ils puissent crier à lui pour être délivrés. Parce que Dieu est puissant, capable et disposé à aider. Voyons ( Hébreux 4:16 ).

III. Que Dieu s'engage à appliquer le remède à l'affliction , non selon nos mérites, ou simplement selon sa compassion, mais selon sa « parole » promise et d'alliance. Le remède doit donc être adéquat, ferme et éternel.

L'ÉDUCATION DIVINE

( Psaume 119:26 )

I. Le Psalmiste se présente à l'examen . Il met tout son cas, ses qualifications et ses disqualifications, devant Dieu, et Dieu l'entend.

II. Le résultat de cet examen est une conscience et un aveu d'ignorance et d'erreur. Sa prière d'être enseigné les statuts de Dieu, de comprendre la voie des préceptes de Dieu, implique l'ignorance de l'un et l'écart de l'autre. Et celui qui quitte le trône de la grâce avec une autre conscience y a été en vain.

III. Son ignorance et son erreur l'amènent à crier au grand Maître pour obtenir des instructions . Cette consigne était double. Intellectuel , « Enseignez-moi vos statuts ; » et pratique : « Fais-moi comprendre la voie de tes préceptes. D'abord l'information, puis son application correcte et appropriée. Souvenez-vous que l'instructeur est Dieu, pas l'homme ; et l'instruction n'est pas dans les suppositions et les spéculations humaines, mais dans la vérité et la sainteté divines.

IV. Une fois cette instruction donnée et son éducation achevée , il sent qu'il sera alors en mesure d'instruire les autres : « Alors je parlerai de tes merveilles. »

1. Les œuvres de Dieu , pas les siennes ou celles de l'homme.

2. Les œuvres merveilleuses de Dieu , dans la révélation, la providence, la rédemption. Ceci dans notre cas est dû à Dieu, à nous-mêmes, à l'homme.

FORCE DANS LA FAIBLESSE

( Psaume 119:28 )

I. Le cas du Psalmiste . C'était l'un des problèmes extrêmes. Son âme même "s'est effondrée". Pourquoi si extrême ? Tout comme les chagrins d'un homme sont plus grands que les chagrins d'une bête, à cause de sa connaissance supérieure et de sa sensibilité plus vive. Ainsi la connaissance de l'homme spirituel est plus claire et plus précise, et ses susceptibilités plus aiguës que celles de l'homme naturel. Il connaît le caractère du péché et les prétentions de Dieu, et sa conscience réagit au moindre mal.

II. La prière du Psalmiste . Non pas pour éliminer son affliction, mais pour que la force de la grâce la supporte. "Fortifie-moi." Cela implique une reconnaissance de la nécessité et du bénéfice de cette affliction disciplinaire et sanctifiante, et un désir d'être soutenu jusqu'à ce qu'elle ait accompli son travail parfait. Nous ferions bêtement de nos afflictions ce qu'un enfant ferait avec ses contraintes et la discipline de l'école ou de la maison. Mieux vaut loin de pouvoir dire : « Ta grâce me suffit .

III. Le plaidoyer du Psalmiste . «Selon ta parole.» La prière vaut en proportion de la puissance et de la prédominance de ses supplications. Aucun plaidoyer ne ressemble à celui de la propre parole promise par Dieu. Et que promet Dieu ? Non pas pour nous délivrer à notre guise, mais toujours soit pour nous délivrer, soit pour nous donner cette grâce et cette force qui font de la délivrance une question d'indifférence relative. Ce que Dieu a alors promis, laisse l'homme plaider, et si la prière n'est pas exaucée, ce n'est pas par indifférence ou par manque de volonté de la part de Dieu.

LES DEUX VOIES

( Psaume 119:29 )

Notre texte nous enseigne—

I. Qu'il y a deux voies , et deux voies seulement, qui déterminent le caractère et décident de la destinée de l'humanité. La voie du mensonge et la voie de la vérité. Le faux et le vrai. Il n'y a pas de troisième voie, et il n'y a pas de caractéristiques communes aux deux. Un homme doit soit marcher dans la voie de la vérité, soit dans la voie de l'erreur.

II. Que ces deux voies sont ouvertes à la préférence et au choix délibérés de l'homme . Dieu ne nous pousse pas vers l'un ou l'autre par la force d'une nécessité prédestinée et inexorable. La force de toute circonstance n'est pas non plus telle qu'elle ne laisse à l'homme d'autre choix que d'être infidèle à lui-même et à son Dieu. Le bon sens pratique et l'expérience de l'homme se moquent de toutes les tentatives métaphysiques pour le priver de la liberté de sa volonté.

III. Que la fausse voie est la plus naturelle à l'homme . Le psalmiste le ressentait, ou pourquoi sa demande urgente de le supprimer ? Toutes les Écritures sont catégoriques sur ce point. « Ils s'égarent dès le ventre de leur mère en proférant des mensonges. » Cette voie est très large, et de nombreux éléments entrent dans sa composition. Hypocrisie, manque de sincérité, erreur, fausses religions, fausses maximes, fausses coutumes, ainsi que mensonge délibéré. L'expérience est aussi catégorique que l'Écriture. Aucune mauvaise habitude n'est aussi forte, aussi générale, aussi croissante que l'habitude du mensonge. C'est une habitude plus qu'une autre qui pousse les jeunes.

IV. Que pour marcher fermement dans le vrai chemin l'assistance divine est indispensable .

1. Dieu doit « supprimer le chemin du mensonge ». Lui seul peut briser la force des mauvaises habitudes et contrôler la mauvaise tendance.

2. Dieu doit garantir la carte par la seule direction de laquelle nous pouvons marcher sur le chemin de la vérité . « Accorde-moi ta loi gracieusement. » Ce Dieu a répondu dans le cas de chaque homme. Les païens ont la loi écrite dans leur cœur, et leur conscience les accuse quand ils font le mal, et les excuse quand ils font le bien. Pour les chrétiens, il y a en plus la loi écrite et la loi vivante de la vie de Christ, et guidé par cette triple loi, l'homme voyageur, même s'il est insensé, ne s'y trompera pas.

V. Que la continuation dans la voie de la vérité est conditionnée à l'utilisation de moyens divinement désignés . « Tes jugements m'ont été présentés. » Ce n'est que par une étude diligente, attentive et précise des jugements de Dieu que nos pieds peuvent être maintenus sur le chemin de la vérité. « De même que celui qui apprend à écrire met sa copie devant lui, afin qu'il écrive selon elle ; comme l'ouvrier pose devant lui son modèle et sa plate-forme, afin qu'il puisse faire son travail exactement ; comme nous devons avoir la parole dans notre cœur par une conformité habituelle à elle ; nous devons donc l'avoir dans nos yeux par un respect réel à toutes les occasions, afin que nous puissions marcher avec précision et selon la règle. "- M. Henry .

PERSÉVÉRANCE

( Psaume 119:31 )

Ayant choisi la voie de la vérité, le Psalmiste ne regrette pas son choix, mais y adhère fermement, et y fait des progrès réguliers mais rapides. C'était la persévérance.

I. Stable . "Je suis coincé." Ce n'était pas un mouvement agité et agité, mais une adhésion ferme et cohérente à des principes fixes. La course n'est pas au rapide, mais au régulier. La bataille n'est pas aux forts, mais aux inébranlables. "C'est dur, messieurs", a déclaré Wellington à Waterloo, "mais nous verrons qui battra le plus longtemps." L'homme qui court, jusqu'à essoufflement, pendant une heure, et est obligé, haletant, de se reposer pour la suivante, ne gagnera pas le prix.

Ainsi le chrétien qui est très sérieux à certaines occasions et fait de grands efforts à certains moments, mais qui se lasse du service et oublie ses principes dans les occasions ordinaires, n'est pas l'homme qui prendra la couronne de la vie. « Courez avec patience . »

II. Rapide . "Je vais courir." Une persévérance constante n'est pas nécessairement lente. Ce n'est certainement pas lent à long terme. L'homme qui court résolument par la règle et avec retenue, bien qu'il puisse être distancié par celui qui est insouciant de la règle et impulsif pour le moment ; le temps montrera qui a fait le plus de progrès. Mais la persévérance de la vie chrétienne est rapide dans ses résultats, et doit être .

Considérez la rapidité avec laquelle le parcours est franchi, le nombre d'obstacles surmontés, le caractère de l'aide accordée, la nature des incitations offertes, et à quelle vitesse, comparativement parlant, les habitudes se forment et les grâces se développent et se renforcent ! Compte tenu de tout cela, il est à juste titre comparé au vol rapide de l'aigle et à la course courte et avide de la couronne incorruptible.

III. Sans vergogne . « Seigneur, ne me fais pas honte. » Il y a une persévérance qui ne peut que faire honte. La persévérance dans une voie incohérente, peu sincère, mensongère ne peut qu'amener le mépris sur ceux qui y courent. Le chemin de la vérité est le seul dans lequel il est possible de courir à l'abri de la honte. Des circonstances peuvent survenir qui peuvent nous empêcher dans d'autres voies de persévérer assez pour gagner ce vers quoi nous tendons la main, et ainsi, faute de succès, les autres ont honte de nous et nous avons honte de nous-mêmes. Ici, cependant, si nous sommes fidèles, nous gagnerons et serons ainsi à l'abri de la honte.

IV. Divinement assisté . « Litt., 'Car tu agrandiras mon cœur.' Exprimant la confiance que Dieu ferait cela, afin qu'il soit ainsi enclin et capable de garder ses commandements. C'est une reconnaissance de dépendance et de confiance. L'expression signifie, rendre le cœur libre de tout obstacle à ce qui est juste ; pour le remplir de buts nobles et saints ; pour le stimuler et l'animer. Le cœur est contracté par l'égoïsme, l'orgueil, la vanité, l'ambition, la convoitise ; elle est agrandie par la charité, l'amour, l'espérance, etc. Le péché rétrécit l'âme; la religion l'agrandit. » — Barnes .

PROGRÈS CHRETIEN

( Psaume 119:33 )

Notre texte suggère—

I. Que la voie du progrès chrétien est divinement révélée . « Enseigne-moi, ô Seigneur, la voie de tes statuts. » Le mode de vie n'est pas un chemin découvert par l'étude, l'intuition ou la spéculation. Ce n'est pas non plus un chemin sur lequel il est possible de s'éclairer par un heureux accident. Comme il n'est pas l' apprentissage humain, les connaissances scientifiques, ou même le développement éthique, mais la connaissance et la pratique de de Dieu statuts, Dieu doit faire ces lois connues.

II. Que le progrès chrétien n'est possible que sous certaines conditions définies . Le coureur des anciens jeux grecs n'était pas couronné sauf s'il s'était efforcé selon des règles fixes et rigoureuses. Donc, avec ce chemin et tous les autres chemins de la vie qui valent la peine d'être parcourus, les conditions sont doubles :

1. Connaissance du chemin . « Donnez-moi la compréhension. » C'est la condition première. L'ignorance est partout la source féconde de l'échec. Aucun homme ne peut progresser dans les affaires s'il ne connaît pas son affaire ; dans l'érudition, à moins qu'il ne connaisse ses livres ; en politique, à moins qu'il ne s'y connaisse en affaires d'État. Ainsi, les chrétiens ne peuvent faire aucun progrès sans comprendre la loi de Dieu. Avis-

(1) Dieu donne cette compréhension . Dieu révèle non seulement l'entrée du chemin, ou le panorama du chemin dans son ensemble, mais les détails du chemin, ses dangers, devoirs, difficultés, bénédictions, pertes et récompenses. Et pas seulement ainsi, mais aussi cette illumination spirituelle sans laquelle le progrès est impossible. Avec cela, nous « ne marcherons pas dans les ténèbres, mais nous aurons la lumière de la vie ». Mais

(2) L' homme doit utiliser la compréhension que Dieu donne . La bourse n'a de valeur que si elle est mise en pratique. Les lettres sont inutiles si elles ne sont pas employées dans la formation des mots ; les mots ne sont d'aucune utilité s'ils ne transmettent la pensée ; les pensées ne sont d'aucune utilité si elles ne sont pas correctement exprimées. Ainsi, toute connaissance théorique sur la voie du progrès chrétien n'a d'effet que si elle est appliquée « de tout le cœur ». Hélas! beaucoup d'hommes connaissent chaque étape du chemin vers le ciel qui, faute de cela, n'y parviennent pas.

2. Le sérieux dans le chemin . « Je l'observerai de tout mon cœur. Une autre condition de l'univers. À moins que les hommes ne prêtent une « attention sérieuse » à la sécurisation d'un objet donné, ils « laissent glisser ». Ce sérieux implique

(1) Amour . Le « cœur » est le siège des affections. À moins qu'un homme n'aime sa carrière, il n'y réussira pas. Notre amour doit donc être fixé sur le nôtre. Il y a tout pour exciter l'affection. Le Christ est à la fois l'entrée et le but. « Moi à vivre, c'est Christ », étant « édifié en Lui notre Tête vivante, en toutes choses », qui est « le plus beau parmi dix mille, et tout à fait charmant », est la description inspirée de la voie chrétienne. L'amour du Christ, encore une fois, est la force motrice du progrès chrétien.

(2) Un effort commun . L'homme sérieux est celui qui donne « tout son cœur » à son travail. Sa devise est : « Cette seule chose que je fais. Nous disons qu'un homme n'est pas sérieux lorsque ses efforts sont décousus ou divisés ; et de tels hommes ne réussissent jamais. Hélas! il y a beaucoup d'hommes chrétiens qui, pour la même raison, ne remportent pas le prix.

3. Absorber l'intérêt de la manière . "C'est là que je me réjouis." Encore une fois, aucun homme ne réussira s'il ne se réjouit de son travail. S'il entretient des opinions ignobles à son sujet, ou le déprécie, ou montre qu'il peut se permettre de le traiter avec négligence, il ne se rendra jamais compétent. Ces hommes qui ont réussi en politique, en érudition, etc., ont été les hommes qui ont estimé que leurs fonctions étaient les plus dignes de leur intérêt suprême.

Et allons-nous déprécier ou être négligents à propos du « grand appel de Dieu en Jésus-Christ », si grand et délicieux, et conduisant à de tels problèmes ? Non, l'homme chrétien, de tous les hommes, doit être fier de sa carrière ; car n'est-ce pas « des chemins d'agrément et des chemins de paix ?

4. Constance dans le chemin . « Je le garderai jusqu'à la fin. La plupart des échecs sont dus à l'absence de cela. Si un homme manque de cette seule chose nécessaire, malgré le génie et la capacité pratique, il courra en vain et travaillera en vain. Et beaucoup de chrétiens bien intentionnés échouent parce qu'ils ne font aucun effort soutenu. « Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. » "Pourquoi" ( 1 Corinthiens 15:58 ).

III. Que le progrès chrétien est impossible sans l'assistance divine . "Fais-moi partir."

1. Dieu doit fournir le stimulus . "Fais-moi partir." Un stimulant est nécessaire, car le christianisme n'est pas naturel à l'homme. Aucun effort ne peut être fait sans une force derrière et une attraction devant. Dieu merci, ceux-ci ne manquent pas. Les promesses et les réconforts de l'Esprit de Dieu sont toujours près de nous de peur que nous ne soyons fatigués et faibles dans nos âmes. Le ciel est mis devant nous pour gagner; l'enfer pour nous d'éviter. Oui, « Les jeunes gens s'évanouiront et se fatigueront », etc. ( Ésaïe 40:31 ).

2. Dieu doit fournir les qualifications . "Faîtes-moi." Pas certainement dans le sens de la contrainte, mais dans la dotation de la capacité requise. De même qu'il nous donne la connaissance du chemin, ainsi il pourvoira à toutes ses exigences. Il nous donnera les éléments de sérieux moral, répandra son amour dans nos cœurs, fournira le principe de cohésion qui nous permettra de le servir de tout notre cœur ; nous intéresser à notre travail et nous permettre de continuer avec constance jusqu'à la fin.

3. Dieu doit fournir le fait . "Aller." Il doit faire de nous des chrétiens, et ainsi nous donner les moyens de commencer notre progrès. Il doit semer la graine de la grâce avant que nous puissions grandir en elle. Ce n'est qu'en « regardant à Jésus » que nous pouvons abandonner tout poids, etc. À chaque étape, il doit nous guider par son conseil, aller devant nous, rectifier les « endroits tortueux », etc., et nous fournir le soutien et la discipline de sa verge et de son bâton dans chaque ravin sombre.

L'homme ne peut pas se passer de ce grand chef. Mais notre consolation est que nous sommes continuellement avec Lui, etc. ( Psaume 73:23 ).

Hommes et frères, nous y allons tous. Que cela nous plaise ou non, nous devons tous partir .

(1.) Comment allons-nous ; avec Dieu ou sans Lui ?

(2.) Où allons-nous ; au paradis ou en enfer ?

LE SERVITEUR DE DIEU

( Psaume 119:36 )

Avis-

I. Que Dieu qualifie Ses serviteurs par une aptitude spéciale . « Incline mon cœur ; » ce qui suggère—

1. Cet homme est naturellement disqualifié pour le service divin . Son cœur est incliné dans la direction opposée. Il est déformé et tordu de la ligne droite de la loi de Dieu. Par conséquent, il y a une préférence pour ce qui est opposé à Dieu.

2. Cet homme, s'il est qualifié, doit être qualifié par Dieu . Aucune force à l'intérieur d'un homme n'est capable de faire cela, ni aucune force sans, ni exemple, ni instruction, ni contrainte. Mais Dieu incline tellement le cœur de ceux qui le veulent, que, comme le grand serviteur du Seigneur, ils peuvent dire : « Je prends plaisir à faire ta volonté. Dieu ne brise pas la volonté ; Il l'adoucit, puis l'étire à nouveau.

Il n'oblige jamais, mais attire par la persuasion de ses supplications, l'attrait de ses promesses, par la raison et l'affection ; et alors, quand le cœur est préparé, il le remet par son Esprit en conformité avec sa volonté et sa voie. Et lorsque le cœur de l'homme est enclin à faire la volonté de Dieu, non pour ce qu'il peut obtenir, mais parce qu'il est ressenti comme étant juste et joyeux, alors l'homme est qualifié pour le service divin.

II. Que ceux pour lesquels Dieu qualifie, Il les consacre à Son service . Ces deux idées se chevauchent, comme d'ailleurs toutes les doctrines et privilèges chrétiens. La consécration n'implique pas seulement la forme physique, mais elle la fournit. Il sépare du péché et donne la puissance de la vie divine.

1. Les serviteurs de Dieu, en vertu de leur consécration, sont séparés du péché .

(1.) Les yeux se détournent « de la vanité ». Le péché perd de son attrait et devient un objet d'horreur.

(2.) L'œil détourné, l'homme tout entier est détourné . Les hommes marchent dans la direction sur laquelle leurs yeux sont fixés.

(3.) Les yeux et l'homme tout entier détournés des vanités du péché sont heureux de regarder les réalités de Dieu .

2. Les serviteurs de Dieu, en vertu de leur consécration, sont rendus instinctifs à la vie divine . « Ravive-moi à ta manière. » Cette vie de consécration est

(1) divin . Les serviteurs de Dieu sont nés de Son Esprit, nés dans Sa maison, nés d'en haut. Ce ne sont pas des esclaves ou des mercenaires, mais des fils ; et leurs devoirs ceux de l'affection filiale.

(2) Un cadeau spécial pour un service spécial : « À ta manière ». Pas pour notre gratification spirituelle, ou pour notre sécurité et notre bonheur simplement, mais à sa manière et à sa manière.

(3) Progressif . « Dans » tous les départements et étapes de « Ta voie ». Nous avons besoin d'instant en instant de l'accélération divine, et cette accélération constante agrandit, développe et intensifie continuellement tous les pouvoirs et facultés de notre être.

III. Ceux que Dieu consacre, Il les soutient par des encouragements particuliers . « Affermis ta parole à ton serviteur. »

1. Les serviteurs de Dieu font l'objet de promesses spéciales . Dieu s'engage à les préserver du mal dans l'accomplissement de leurs tâches, et à leur donner le pouvoir de surmonter toutes leurs difficultés.

2. Dieu établit ces promesses . Il remplit ses engagements. Aucun de Ses serviteurs, tout en faisant confiance à la force de Son Maître et en faisant le travail de Son Maître, n'a jamais subi de mal ou manqué de quelque chose de bien.

3. Les promesses de Dieu établies offrent une base pour l'espérance future . Puisqu'aucune parole de Dieu n'a failli, l'homme a une base solide sur laquelle se reposer. Si sa parole n'était pas digne de confiance ou si ses promesses étaient rompues, il ne pourrait en résulter que de la déception.

IV. Ceux que Dieu qualifie, consacre et encourage doivent présenter certains traits .

1. Négativement : "Pas à la convoitise." Que le serviteur de Dieu ne soit pas enclin à la convoitise se voit du fait que la convoitise

(1) Dispose l'âme à des occupations contraires au service de Dieu . C'est la racine de tout mal ( 1 Timothée 6:10 ) ; conduit au vol violent et à l'oppression ( Michée 2:2 ); à la trahison, comme dans le cas de Judas ; déshonneur de Dieu, dans le cas de Guéhazi ; la malhonnêteté, dans celle d'Acan ; meurtre, à Achab; l'apostasie, chez Ananias et Saphira.

(2) Cela rend totalement inapte au service de Dieu . Elle détruit le principe de l'obéissance, qui est l'amour de Dieu ( 1 Jean 2:5 ), est contraire à tous les commandements de Dieu ( Matthieu 6:14 ), et elle méprise tous les encouragements de la grâce de Dieu en cherchant d'autres récompenses.

2. Positivement . Dévotion à la crainte de Dieu.

(1.) Craindre Dieu, c'est le révérer et adopter la posture qui convient à son service .

(2.) La dévotion à cette peur nous sauve du péché contre Dieu et nous stimule à son service .

LA PEUR ET SON REMÈDE

( Psaume 119:39 )

Le peuple de Dieu est sujet à une double peur : la peur de Dieu et la peur du péché. La première peur est traitée dans le verset précédent, la seconde dans celui-ci. «Garde-moi de l'opprobre que (seul) je crains de pécher contre toi; des jugements tes, à savoir , a révélé les lois, sont bonnes , et heureux est celui qui les garde . » - Com de Président . Observer-

I. Que le chrétien n'a à craindre que le péché , et que le seul reproche qu'il ait à rejeter est celui d'avoir péché.

1. Parce que le péché est le seul mal . Rien n'est mauvais si ce n'est par son alliance avec le péché. L'épreuve, la persécution, la maladie, la pauvreté, la douleur peuvent être bonnes et, dans certaines circonstances, doivent être désirées plutôt que déconseillées. Mais le péché ne peut que faire du mal. Elle sape le fondement de la vie spirituelle, détériore la qualité et diminue le volume de la vraie virilité, aveugle l'intellect, souille le cœur, détruit l'espoir, tue l'utilité et fait exploser l'âme.

2. Parce que le péché a des conséquences terribles et éternelles . Le péché rejette délibérément les sources de la vie et de la béatitude de l'âme, et fixe donc son propre destin, qui est la mort et la misère de l'enfer. Le péché, lui aussi, comporte un terrible « reproche » que l'homme peut bien craindre.

(1.) L'opprobre du bien .

(2.) Auto-reproche . Une conscience active ne laissera pas le pécheur se reposer, car il persiste dans sa propre destruction et fait du tort à son Maître et à son Ami.

(3.) L'opprobre de Dieu . Dieu fait des reproches en amour maintenant. « Quelle iniquité avez-vous ou vos pères trouvés en Moi ? » « Pourquoi mourrez-vous ? » Mais, bientôt, avec colère et judiciairement, il prononcera cet opprobre qui ne sera jamais effacé, et renverra le pécheur à «la honte et le mépris éternel».

II. Que la seule sécurité contre le péché et son opprobre est la vie de justice .

1. Il n'y a pas d'autre sécurité . La vigilance et la résolution peuvent nous sauver de péchés grossiers et palpables ; le pardon peut enlever sa culpabilité, mais seule une accélération de la justice divine peut nous sauver définitivement de sa puissance.

2. Avec cela, nous sommes en sécurité . Dieu ne cesse pas simplement d'imputer le péché, il régénère. Si vivifie, que le péché n'a plus de domination sur nous,—nous vivifie dans un nouveau moule, afin que nous «vivions pour la justice». Ainsi la cause et l'opprobre sont tous les deux écartés, et l'approbation de Dieu assurée.

III. Que le danger et la sécurité soient révélés par la Parole de Dieu . "Tes jugements sont bons." Le péché est une conscience vague, et ses conséquences une peur vague sans les jugements de Dieu ; et nulle part ailleurs, nous ne lisons : « Repentez-vous et croyez à l'Évangile ».

IV. Que le danger est à déprécier, et la sécurité recherchée par la prière . "J'ai longtemps après."

SALUT

( Psaume 119:41 )

L'objet premier de cette prière était sans doute la délivrance providentielle. Le Psalmiste était affligé, Dieu avait promis la délivrance. Il a fait confiance à cette promesse, mais le salut est resté. Maintenant, l'ennemi a commencé à reprocher : « Où est maintenant ton Dieu ? » Cela a conduit à la supplication passionnée de notre texte. Il a prié pour le salut afin qu'il puisse donner à l'ennemi de voir la stabilité de "la confiance en laquelle il avait confiance". Apprenez que le salut est—

I. L'issue des miséricordes divines . « Laissez vos miséricordes… même votre salut. » L'homme est perdu et ruiné - s'est perdu et s'est ruiné - non pas par hasard, mais délibérément. Il ne peut donc prétendre au salut moral. Par la désobéissance et la rébellion, il a perdu tout droit à la considération divine. Il ne peut donc être sauvé que par un acte de miséricorde. Mais ses péchés sont si nombreux, et sa dépravation si profonde, que des miséricordes multipliées peuvent seules faire face à son cas.

Ainsi pensa le Psalmiste lorsqu'il dit : « Que tes miséricordes », etc. C'est ce que pensait Dieu lorsqu'Il a offert de « multiplier pour pardonner ». Nous devons donc réfléchir lorsque nous considérons la richesse et la variété de la grâce divine : les dispensations mosaïques et prophétiques, l'œuvre du Christ, l'opération de l'Esprit, le ministère évangélique et les moyens de la grâce. Ainsi dans chaque cas individuel, grâce indulgente, prévenante, salvatrice, sanctifiante. « Non selon nos œuvres, mais selon sa propre miséricorde. »

II. Pas un effort humain, mais une visitation divine . « Que vos miséricordes viennent à moi. » Le salut n'est pas l'effort par lequel le pécheur s'élève d'une atmosphère morale à une autre, relâche son étreinte du vice et s'éduque à la vertu. C'est tout à fait un acte de Dieu sur le pécheur, et un acte qui, étant essentiellement surnaturel, n'admet pas la coopération d'agents naturels. Certes, ce sont des conditions, mais la repentance et la foi mettent simplement l'homme dans une condition salvable. "Mon propre bras a apporté le salut."

III. Le sujet de la promesse divine . «Selon ta parole.» Les promesses de salut dans la parole de Dieu sont les plus nombreuses et les plus emphatiques. C'est l'objet de la première promesse et de la dernière.

IV. Un témoin de la fermeté de la parole divine . L'expérience proposée par le professeur Tyndall était manifestement injuste. Il peut y avoir des raisons, aussi impénétrables soient-elles, pour lesquelles le souverain de l'univers peut juger bon de ne pas soulager l'affliction physique, ou de sauver de la mort physique. De grands objectifs moraux peuvent être en train d'évoluer, et pour leur accomplissement, des individus peuvent devoir être transférés dans une autre sphère.

Mais ici, le défi peut être relevé. Dieu a promis de sauver à condition de croire à la prière. Que les méchants essaient, plaidant les promesses de Dieu, et si la réforme ne suit pas, l'expérience a échoué. Mais cela a été essayé, et maintes et maintes fois les hommes ont eu « de quoi répondre » à ceux qui leur faisaient des reproches. Apprendre-

(i.) La valeur du salut . La visite puissante et miséricordieuse de Dieu. (ii) La nécessité de se fier à la Parole de Dieu pour le salut . (iii.) Le devoir de l'exposition publique de ce salut pour la gloire de Dieu, et la réfutation de l'incrédulité .

PRÉDICATION ET PRATIQUE

( Psaume 119:43 )

Observer:-

I. La prière du Psalmiste . « Ne retire pas complètement de ma bouche la parole de vérité. » Il considère à la fois comme un devoir et un privilège de déclarer la vérité de Dieu. Combien, hélas, oublient cette obligation ! Ils ont eux-mêmes été sauvés en entendant et en obéissant à cette déclaration, et c'est leur seul souci. Il y en a d'autres qui ne la considèrent que comme un fardeau à porter avec résignation.

Dieu, cependant, voudrait que nous considérions le commandement de témoigner de sa grâce comme un commandement avec promesse. Nous devons prêcher si nous voulons être fidèles à nos convictions et accomplir le plan divin pour la conversion du monde. Mais considérez l' honneur d'être des ambassadeurs de Dieu, la bénédiction de transmettre la nouvelle de l'amour de Dieu aux hommes pécheurs et affligés, la gloire de la récompense .

Que ceci soit donc la prière de tout chrétien. S'il ne se sent pas appelé, qu'il prie Dieu de l'appeler. Si les circonstances rendent difficile l'exercice de ce devoir et la jouissance de ce privilège, qu'il demande que la parole de vérité ne lui soit pas entièrement retirée de la bouche.

II. Le but du Psalmiste . Le Psalmiste a estimé que les paroles en l'air étaient à elles seules une parodie. Personne n'écouterait un homme dont la pratique démentirait sa prédication. L'éloquence ornée, l'apprentissage profond ou la logique subtile sont des cadeaux inutiles si la vie est mauvaise. Mais il sentait aussi que vivre sans prêcher n'était qu'un service mutilé ; aussi veut-il combiner les deux, et décide de rendre sa prédication non seulement subordonnée à sa pratique, mais utile à celle-ci.

« Ainsi , je garderai ta loi. » Ce qu'il prêche aux autres, il le prêchera à lui-même. Il arrosera les autres et lui-même en même temps. La prédication fortifiera ses propres convictions et favorisera sa propre croissance dans la grâce. Ce ne sera pas occasionnel, mais continuel et « pour toujours et à jamais ».

III. La consolation du Psalmiste . « J'ai espéré en tes jugements.

1. Fort de cette consolation, il va vers Dieu dans la prière . Il sentait que les jugements de Dieu étaient son seul espoir. Il pria pour pouvoir les prêcher et les garder de peur que cet espoir ne meure.

2. Cette consolation est la force de toute puissante prédication . Un homme qui n'a pas d'espoir ne peut pas du tout prêcher. Mais si un homme a une espérance bien fondée dans la puissance de la Parole de Dieu et dans les effets de sa proclamation, il doit prêcher, et sa prédication sera intense et couronnée de succès.

3. Cette consolation est la puissance d'une vie sainte . A moins qu'un homme n'ait le ferme espoir que la base sur laquelle il se tient soit solide et durable, et que la fin qu'il vise soit réalisable, il sera toute sa vie l'objet de peurs anxieuses. Mais s'il espère dans les jugements de Dieu, il sera sûr qu'il est sur un rocher, et que le succès accompagnera tous ses efforts.

LIBERTÉ

( Psaume 119:45 )

Rien n'est plus précieux ou désirable que la liberté. Pourtant, il n'y a rien dont les hommes fassent plus d'erreurs, ou apprécient si peu. Ce qui passe pour la liberté est souvent la plus basse servitude. Et ce que les hommes appellent servitude est souvent la plus belle des libertés. Avis-

je . La condition naturelle de cet homme est celle de la servitude . Il a délibérément démissionné et rejeté son titre à la liberté en transgressant les termes sur lesquels il se fonde. L'Écriture représente partout l'homme non racheté comme vendu sous le péché, conduit captif par le diable, désirant le bien mais incapable de l'atteindre. Cette servitude est douloureuse et dégradante dans sa nature, et terrible dans ses conséquences.

II. Cet homme marche en liberté quand il cherche et trouve les préceptes de Dieu . La Parole de Dieu est la charte de la liberté de l'homme.

1. Il définit la vraie liberté . La subordination de l'âme à Dieu ( Jaques 1:25 ). L'âme n'est libre que lorsqu'elle se meut sans entraves dans la sphère où résident ses véritables intérêts. Les contraintes ne sont pas imposées à l'âme, mais aux passions et aux préférences qui entravent sa pleine activité. Lorsqu'un ordre lui est imposé, il est implicite que sa violation ou sa négligence militerait contre notre liberté.

2. Il confère une vraie liberté . C'est la seule révélation de la grande rédemption, et elle seule montre comment, par la mort de Christ et l'œuvre de l'Esprit, nous pouvons jouir de la liberté des enfants de Dieu.

III. Cet homme ne marche en permanence et en toute sécurité en liberté qu'aussi longtemps qu'il cherche et trouve les préceptes de Dieu.

1. Ils doivent être recherchés et trouvés avec l'aide de Dieu, car ce sont les préceptes de Dieu .

2. Ils doivent être appliqués par la grâce de Dieu .

3. Leurs exigences doivent être strictement respectées .

EN CONCLUSION. — (i.) L'échange de la servitude contre la liberté est un échange de maîtres et un échange de services . (ii.) Servez le nouveau Maître qui vous a émancipé d'une terrible tyrannie avec la même diligence que vous avez fait votre ancien .

DEVOIRS BIBLIQUES

( Psaume 119:45 )

I. Le chercher . Si nous recherchons la parole de Dieu littéralement, ou cette parole qui nous concerne spécialement dans des circonstances données, nous la trouverons.

II. A méditer dessus . La trouvant, notre premier devoir est de voir ce qu'elle est, ce qu'elle signifie, à quoi elle sert, et de la faire servir aux circonstances qui ont conduit à notre recherche. La méditation fait tout cela.

III. Pour l'aimer . La méditation montrera sa bienveillance et sa beauté infinies, son adéquation exacte aux besoins et aspirations de l'âme, instruction pour l'esprit, direction pour la volonté, purification pour le cœur, direction pour la vie, réconfort pour l'affliction, force pour le devoir, paix pour la distraction, espère la mort, et engendrera comme il se doit, l'amour.

IV. Pour s'en délecter . Le cœur qui aime la Parole s'en réjouira ( Psaume 1:2 ; Psaume 111:1 ; Romains 7:22 ). Ainsi, l'étude et la pratique de la Parole de Dieu n'est pas une question de devoir sec, mais de joie. Qui peut s'empêcher de se réjouir de ce qui est la révélation du caractère, de la volonté, de l'aide, de la rédemption, du ciel de Dieu ? Que l'âme aime ces révélations et elle s'en réjouira.

V. Ne pas en avoir honte . La méfiance et l'aversion sont à l'origine de la honte. Ceux qui soupçonnent l'autorité ou n'aiment pas l'enseignement de la Parole de Dieu en ont honte. Mais ceux qui s'en réjouissent disent : « Que Dieu me garde de me glorifier », etc. Quelles sont les promesses ou les lois ou les dignités des monarques terrestres en comparaison avec elle ? Même l'opprobre du Christ est une richesse plus grande que les trésors de l'Egypte. Nous qui aimons le commandement de Dieu n'avons pas honte de nous tenir avec Moïse devant Pharaon, Daniel à Babylone, Pierre et Jean en présence du Sanhédrin, et Paul à la barre de César.

VI. Pour le pratiquer sérieusement . Ce dont nous n'avons pas honte, nous devrions « lever les mains vers le haut ». Il ne suffit pas de chercher, trouver, méditer, aimer, se réjouir et se glorifier dans la Parole de Dieu. Le serviteur qui connaissait la volonté de son seigneur mais ne l'a pas fait a été battu de plusieurs coups. « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux si vous les faites » ( 1 Jean 2:4 ; Jaques 1:22 ).

Tout dépend de cela. Si nous ne pratiquons pas le commandement de Dieu avec les deux mains avec ferveur, notre ardeur se calmera, notre amour diminuera, notre méditation cessera et notre Bible sera retirée. Mais si nous le pratiquons, notre faiblesse et notre ignorance nous conduiront à sa sagesse et à sa force, découvrant que nos affections seront éveillées et notre plaisir et notre vantardise stimulés.

EN CONCLUSION.—Recherchez diligemment la Parole de Dieu. Pendant que vous y réfléchissez, laissez le feu brûler. Ce feu allumera la joie. Cette joie nous donnera une sainte audace devant les princes et les gouverneurs, et nous aidera dans l'application et la pratique prosaïques de celle-ci dans notre vie quotidienne.

L'AFFLICTION : SES CONFORTS, SES DEVOIRS ET SES DANGERS

( Psaume 119:49 )

Avis-

I. Que les serviteurs de Dieu soient autorisés à souffrir d'affliction . Ce Psaume, toute la Bible et toute l'expérience en témoignent. « Ceux qui sont pieux dans le monde subiront la persécution. » Les glorifiés « sont sortis d'une grande tribulation ». « Vous aurez des tribulations. »

1. Ces afflictions sont aggravées par, ou dans certains cas consistent principalement en, la dérision des hommes impies ( Psaume 119:51 ). « Ils l'ont ridiculisé, l'ont raillé, ont fait tout ce qu'ils ont pu pour l'exposer au mépris ; ils se sont moqués de lui parce qu'il priait et l'ont appelé cant , pour son sérieux et l'ont appelé mopishness , pour sa sévérité et l'ont appelé précision inutile . C'étaient les orgueilleux qui s'asseyaient à la place des moqueurs et se valorisaient en le faisant. — M. Henry .

2. Qu'il soit méprisé ou non, l'homme pieux est toujours affligé par la prévalence du péché ( Psaume 119:53 ). « Les LXX rendent le mot ἀθυμια, par « dépression » ; » Arabe. et Syr., « tristesse ; » Jérôme, « horreur ; » Calvin, "la terreur". (Voir Psaume 11:6 .

) « Il s'agit probablement d'un vent brûlant ou d'un simoom, qui brûle et détruit la végétation en un instant ; . et, metoph, une douleur ou d' horreur pénétrante forte . » - Speaker Com . D'autres aspects de l'affliction ne sont rien comparés à la manière dont l'homme traite Dieu et sa Parole. Une marque certaine de la grâce est une sensibilité extrême à la nature excessivement pécheresse du péché.

II. Que Dieu a un confort spécial pour ses serviteurs affligés .

1. Sa parole est le répertoire de dépassement de grandes et précieuses promesses pour ceux qui sont dans l'affliction . Toutes nos vicissitudes sont divinement prévues. « Je me souviens de tes jugements d'autrefois. Dieu n'attend pas les extrémités de ses serviteurs. La disposition pour eux est antidatée par l'éternité. Quand le croyant va à la Parole de Dieu, il trouve tout ce qu'il veut en l'attendant.

2. Sa Parole accélère ( Psaume 119:50 ). La pire caractéristique de l'affliction est l'épuisement qu'elle engendre, et qui est parfois intensifié par la pensée qu'elle est sans espoir. Mais Dieu nous dit que notre maladie n'est pas jusqu'à la mort, et ainsi l'espérance immortelle et la vie nouvelle sont allumées dans la poitrine.

III. Cette affliction devrait nous conduire à appeler Dieu à accomplir ses promesses

1. Nous devrions plaider la promesse elle-même . C'est un appel à la fidélité de Dieu. Nous devons aller à la Parole de Dieu pour trouver quelle promesse répond à notre cas et ensuite la plaider. Notre cas est-il celui des pécheurs : la promesse de Dieu est de pardonner abondamment. Détresse : Dieu a promis la paix. Ténèbres : lumière. Douleur : grâce suffisante.

2. Nous devrions plaider l'espoir que la promesse a excité . C'est un appel à la justice et à la bonté divines. Si Dieu pouvait susciter des attentes sans fondement, toute foi en Lui échouerait. Nous savons que cela est impossible.

3. Nous devrions plaider les promesses accomplies de Dieu et les espoirs exaucés de l'homme . « Le psalmiste se souvenait que les principes de l'administration divine étaient toujours les mêmes. » Dans les épreuves de la vie, etc., il est bon pour nous de penser aux principes immuables qui marquent les agissements divins. Sous une telle administration, ceux qui ont confiance en Dieu doivent être en sécurité.

IV. Cette affliction ne devrait pas nous conduire à refuser la loi de Dieu ( Psaume 119:51 ).

1. La douleur ne doit pas nous conduire à douter de la bonté de Dieu . La douleur n'est pas un mal en soi. Le médecin et le parent doivent souvent infliger de la douleur.

2. L' adversité ne doit pas nous conduire à nous écarter de nos principes . N'oubliez pas les compensations. C'est quelque chose à souffrir pour la droite. Dieu est toujours du côté de la droite. Dieu récompensera toujours le droit

3. La dérision ne doit pas nous détourner d'un aveu ouvert de notre piété ( Psaume 44:12 ). C'est une tentation à laquelle les jeunes sont les plus sensibles. Beaucoup d'hommes peuvent faire face à la mort qui caille devant le sarcasme. Pierre. Heureux l'homme du monde moqueur qui peut dire : « Je n'ai pas renoncé à ta loi.

EN CONCLUSION.—( Jaques 1:2 ; 1 Pierre 1:6 ; Romains 5:3 , etc.).

LE PÈLERINAGE TERRESTRE ET LES CHANTS CÉLESTE

( Psaume 119:54 )

"Lorsque le voyageur oriental s'abrite de la chaleur torride ou s'arrête pour la nuit dans quelque caravansérail qui est pour l'instant la maison de son pèlerinage, il apaise son repos avec une chanson - une chanson qu'il peut être de guerre, de romance ou d'amour . Mais le poète d'Israël trouve son thème dans les statuts de Jéhovah. Ceux-ci ont été mon passe-temps, avec ceux-ci je me suis rafraîchi à travers le voyage fatigant et à travers les déserts brûlants de la vie. . Pas de chansons tradition ancienne, etc., me soutiennent, mais ceux - ci ont été la consolation de mes longues heures et le confort de mon repos . » - Bushnell .

I. Le peuple de Dieu est en pèlerinage .

1. Ils n'ont ici aucune cité continue ( Hébreux 13:14 ). Cette vie n'est que le passage de l'âme vers son héritage éternel. Toutes les choses ici sont éphémères, sont partagées à la hâte, tandis que le voyageur avance. Toutes choses changent, les occupations, les plaisirs, les amis, etc., mais ceci, que nous voyageons vers la tombe.

2. Ils n'ont pas de maison ici . Ils séjournent ici pendant un certain temps. Bientôt ils frappent leurs tentes pour la dernière fois et entrent dans leur repos . Tout le parcours est caractérisé par l'inconfort lié à l'itinérance. Il n'y a rien pour donner l'harmonie, la satisfaction ou le repos.

3. Ils cherchent toujours leur pays et leur maison . Cela implique un emploi patient des moyens dont ils disposent ; les repos temporaires et les rafraîchissements du chemin ; les supports et cartes du chemin ; et les compagnons de route.

4. Ceci étant, ils n'ont pas honte du caractère des étrangers et des pèlerins , mais s'en glorifient. Il n'y a rien ici digne de leur héritage ( Jean 15:19 ; 1 Pierre 4:4 ).

II. De délicieuses provisions sont faites pour le peuple de Dieu en pèlerinage . « Tes statuts ont été mes chants. » « Des multitudes d'hommes ont une conception très différente de cette question. La loi divine, l'obligation divine, la responsabilité sous toutes ses formes, l'autorité dans toutes les conditions, ils ressentent une véritable gêne. »— Bushnell . Les statuts de Dieu sont néanmoins délicieux, parce que—

1. Ils révèlent clairement la fin de notre voyage . Alors que d'autres livres ne donnent que de faibles espoirs ou des suppositions astucieuses, la Parole de Dieu est la plus explicite. Il est plein d'assurances de notre future maison. Il nous parle de ses nombreuses demeures, de ses villes splendides, de son vaste domaine, de son affranchissement du péché, de la douleur et de la mort ; son Souverain Paternel ; et des joies qui sont à sa droite pour toujours.

2. Ils contiennent des indications sur la façon dont nous pouvons atteindre la fin de notre voyage . Ce n'est pas une mince joie au milieu des maximes douteuses et des spéculations hésitantes du monde d'avoir une lumière qui brille dans un endroit sombre, une carte qui trace chaque jour la marche et indique tous les dangers, et à la suite desquels il est impossible de s'égarer.

3. Ils contiennent l'histoire de nos ancêtres et de nos compatriotes qui nous ont précédés et sont entrés dans le repos, et nous encouragent à imiter leur patience et leur héroïsme. ( Hébreux 6:12 ; Hébreux 12:1 ).

4. Ils contiennent les précieuses promesses ; assurer la direction et la compagnie de Dieu ; fournir du réconfort pour l'anxiété et du réconfort pour la douleur, nous rencontrons d'ailleurs.

LES OCCUPATIONS NUITÉES DES DIEUX

( Psaume 119:55 ; Psaume 119:62 ; Psaume 119:148 )

Le fait que Dieu ait donné la lumière est une raison pour laquelle nous devrions Lui consacrer la journée et faire de Lui la fin de tous nos services actifs. Mais Dieu a aussi donné à la nuit, et à cette bénédiction de bénédictions, le sommeil. Cela ne devrait-il pas être reconnu, et à sa saison appropriée? Le psalmiste le pensa, puis médita la Parole de Dieu, se souvint du nom de Dieu et se leva pour le remercier.

I. Les devoirs de la nuit .

1. Méditation sur la Parole de Dieu . Mesurer par là les actions de la journée, et composer nos pensées pour la nuit.

2. Souvenir du nom de Dieu ; qui nous a préservés pendant le jour, et sous la protection duquel nous espérons être préservés pendant les ténèbres et la solitude de la nuit.

3. Célébration de la louange de Dieu . Remerciement pour les bénédictions des deux saisons.

II. Comment ces tâches doivent être exécutées .

1. Avec empressement ( Psaume 119:148 ).

2. Avec oubli de soi . À minuit. Se souvenir seulement de la gratitude que nous devons à Dieu.

3. Avec joie ( Psaume 119:62 ).

III. Pourquoi ces tâches doivent être exécutées .

1. La nuit est la plus appropriée pour une méditation profitable sur la Parole de Dieu . Au milieu de la distraction des soucis mondains, l'esprit est inapte à l'effort soutenu qui est requis.

2. La nuit est la plus appropriée pour se souvenir du nom de Dieu . L'esprit est alors inoccupé. L'agitation de la vie chasse souvent les pensées de Dieu.

3. La nuit est la plus appropriée pour l'action de grâces . Le moment le plus propice à la pensée est le plus propice à la gratitude.

IV. Ces occupations nocturnes nous prépareront à l'exercice des tâches quotidiennes .

1. La méditation nocturne nous préparera à l'obéissance quotidienne . La tâche apprise pendant la nuit sera facilement répétée le lendemain.

2. Le souvenir nocturne de Dieu stimulera les pensées quotidiennes à son sujet .

3. L' action de grâces nocturne sera une préparation saine pour la reconnaissance des miséricordes quotidiennes .

LES BÉNÉDICTIONS DE L'OBÉISSANCE

( Psaume 119:56 )

Certains exposants renvoient littéralement le « ceci » aux bénédictions énumérées dans les versets précédents. Il vaut peut-être mieux regarder l'expression indéfiniment. Passant en revue toute son expérience, le Psalmiste s'exclame joyeusement : « Tout est à moi, parce que j'ai gardé tes préceptes. Les résultats évangéliques de l'obéissance sont :

I. Protection dans le cours ultérieur de l'obéissance ( Psaume 31:19 ; Job 1:10 ; Zacharie 2:5 ).

II. Autant de réussite dans la vie que Dieu peut en voir bon pour nous ( Matthieu 6:33 ; Psaume 84:11 ).

III. Manifestations gracieuses de la présence et de la faveur de Dieu ( Psaume 17:15 ; Jean 14:21 ).

IV. Croissance dans la grâce ( Psaume 84:7 ; Proverbes 4:18 ; Romains 6:19 ).

V. La paix . Psaume 119:165 . ( Ésaïe 32:17 ; Galates 6:16 ; Philippiens 4:8 .)

VI. Joie . Psaume 119:14 . ( Romains 5:2 ; Romains 14:17 .)

VII. Ciel ( Apocalypse 3 )

LA PORTION DE L'ÂME

( Psaume 119:57 )

I. Quelle est la part de l'âme .

« Tu es ma part, ô Seigneur. » Pas Ses ordonnances, ou la Parole, ou l'Église, ou quoi que ce soit à Son sujet, ou de Lui, mais Lui-même. Héb. : « Jéhovah (est) ma part, c'est -à- dire mon héritage plus précieux que tout autre. (Voir Psaume 16:5 ; Psaume 113:5 ; Josué 17:14 ; Josué 18:10 .) La part de l'âme est—

1. Accessible avec ceux qui ont le cœur contrit.

2. Toujours présent . « Loi, je suis toujours avec toi. »

3. Immuable . "Le même hier, aujourd'hui et pour toujours."

4. Soul-satisfaisant . « En ta présence est la plénitude de la joie. »

5. Éternel ( Psaume 73:26 ).

II. Comment la portion de l'âme est atteinte . « J'ai supplié ta face (Héb) de tout mon cœur. »

1. Pas par des pots-de-vin de bienveillance . Mais

2. Par une supplication sérieuse .

3. Par les aspirations indivises de toute notre nature .

4. Par la plaidoirie effective de la promesse divine , "Selon ta parole".

III. Sur quelles bases la portion de l'âme est donnée . « Soyez miséricordieux », etc.

1. Pas sur la base du mérite . Mais

2. Sur le terrain de la miséricorde divine .

3. Sur le terrain de la promesse divine .

IV. Dans quel but la portion de l'âme est accordée ( Psaume 119:57 ).

1. Consécration , « J'ai dit.

2. Obéissance , « Je garderai tes paroles.

LA ROUTE CÉLESTE

( Psaume 119:59 )

L'auteur de ce Psaume passe en revue la manière dont Dieu l'avait conduit. Il se souvient du temps où il était sur une autre route, et contemple avec gratitude la pensée qui l'a poussé à changer de destin. Ayant changé la teneur de ses voies, il s'est précipité avec une hâte joyeuse sur le chemin des commandements de Dieu et n'en a pas été chassé par la méchanceté de ses ennemis. Ces mots suggèrent—

I. Cet homme est naturellement dans le mauvais sens . "J'ai réfléchi à mes manières."

1. Le mauvais chemin est un chemin difficile . « La voie des transgresseurs est difficile. » Les hommes chrétiens sont trop enclins à se plaindre des difficultés de la voie de Dieu. Qu'ils songent aux périls auxquels ils ont échappé.

2. La mauvaise voie est une voie insatisfaisante . Aucun pécheur ne peut donner un compte raisonnable de lui-même. Parler de ses plaisirs ou de ses profits n'est qu'ironie. Ce sont des enveloppes que les porcs mangent.

3. C'est un chemin ruineux . Il use les énergies spirituelles et conduit à une destruction éternelle.

4. C'est une voie égoïste .

5. C'est une voie particulière, au transgresseur individuel . « Nous avons tourné tout le monde à sa propre façon. »

II. Cette réflexion conduira les hommes dans le droit chemin . « Je pensais », Le péché est une absence de pensée imprudente. Pour pécher, un homme ne peut pas, ne doit pas penser. Le pécheur est hors de lui et, comme dans le cas du Prodigue, lorsqu'il revient à lui-même et contemple sa propre misère et sa dégradation, ainsi que le confort et les honneurs de la maison de son père, il tourne les pieds dans la direction du retour.

III. Que le choix de la bonne voie doit être suivi d'un changement délibéré d'habitude . "Et a tourné mes pieds." « Il ne dit pas qu'il a attendu que Dieu le fasse tourner, ou qu'il ne pouvait pas se tourner de lui-même. L'homme est toujours actif dans la conversion. Il change, se repent, croit, se tourne, pas Dieu . C'est bien par la grâce et l'aide de Dieu, — mais l'effet de cette grâce n'est pas de le faire attendre les bras croisés ; c'est pour le pousser à agir . »— Barnes .

IV. Que la bonne voie doit être poursuivie avec empressement . « Je me suis hâté. »

1. Beaucoup de temps a été perdu .

2. De nombreux dangers se poursuivent .

3. Il y a beaucoup à faire avant d'arriver à la fin , et la journée est bien passée.

V. Que cette empressement ne doit pas être diminuée par les dangers et les privations de la route ( Psaume 119:61 ). Les périls environnants, loin de nous décourager, devraient nous hâter. Le voyageur dépossédé s'assied-il et déplore-t-il ses pertes quand il sait que sa maison est en vue ? Non, il se hâte, de peur qu'il ne lui arrive de pires accidents. Que nos pertes et nos dangers nous rapprochent donc de Dieu et accélérons notre marche vers ce pays céleste « où les voleurs ne pénètrent ni ne volent ».

LA COMMUNION DES SAINTS

( Psaume 119:63 )

L'homme est une créature sociale. Dieu a dit : « Il n'est pas bon que les hommes soient seuls » ( Ecclésiaste 4:9 ). Aux fins de l'entraide, Dieu a placé le solitaire dans les familles. Ceci étant le cas pour la promotion de la vie spirituelle, l'homme ne doit pas se précipiter dans le monachisme, mais doit rechercher la communion avec ceux avec qui il a des affinités morales ( Romains 1:11 ). Cela ne peut être négligé en toute sécurité par personne. Notre texte suggère—

I. Cette communion religieuse doit avoir une base religieuse . La crainte de Dieu et l'observation de ses préceptes.

1. La Bible ne connaît aucune base qui ne soit en quelque sorte théologique . La crainte de Dieu implique une croyance en la personne à craindre. Nous ne pouvons pas craindre une abstraction, ou un « courant ou une tendance qui travaille pour la justice », ni l'aimer, qui est en effet inclus dans cette peur. Garder les préceptes de Dieu, c'est croire en leur inspiration et leur autorité divines, ou nous considérerons qu'ils sont facultatifs.

Craignant Dieu, il faut le craindre par les moyens divinement désignés, par la grâce de Christ et par la puissance du Saint-Esprit. Si nous gardons les préceptes de Dieu, nous ne devons pas omettre ceux qui exigent un plein assentiment intellectuel à certaines doctrines. Il est impossible pour l'homme qui croit que le seul chemin vers le Père est à travers Christ, d'adorer avec l'Unitarien ou le Déiste. Il est impossible à l'homme qui, lorsqu'il prie, croit que c'est avec l'aide de l'Esprit, de prier avec l'homme qui ne croit pas en un tel Esprit. Agir ainsi plaide soit pour l'hypocrisie d'une part, soit pour la suppression de convictions chères d'autre part. « Quelle part a celui qui croit avec l'infidèle ? »

2. La Bible ne connaît aucune base qui ne soit pratiquement religieuse . La profession sans pratique est partout sévèrement condamnée. Il n'y a pas de mots dans toute la Bible plus forts que ceux utilisés par saint Paul à l'Église de Corinthe pour son admission d'un débauché connu à sa communion. L'alliance originelle avec les Juifs était à la condition de leur « circonspection » et de leur séparation du peuple et des coutumes parmi lesquels ils vivaient. Le credo et la conduite constituent donc la base large de la communion des saints .

II. Cette communion religieuse est la relation spirituelle entre les hommes spirituels, et entre les hommes spirituels et Dieu, par les moyens divinement désignés . Ça implique-

1. La profession commune d'une foi et d'une obéissance communes . La foi chrétienne, le salut, l'amour et le service sont communs à tous les croyants et forment les liens par lesquels la chrétienté tient ensemble.

2. Communion commune avec un Dieu commun , par un Sauveur commun, à l'aide d'un Esprit commun.

3. Participation à un lot commun ( Apocalypse 1:9 ). Dans toute son étendue, elle implique une communion de souffrance aussi bien que de fraternité ( Romains 12:15 ; Hébreux 10:33 ; Hébreux 11:25 ).

4. L'exercice d'une aide spirituelle commune ( Psaume 15:4 ; Psaume 16:2 ; Romains 1:12 ).

III. Que la communion religieuse est raisonnable et naturelle, quand sur cette base , par exemple ,

1. Les hommes religieux sont membres de la famille de Dieu . Ils sont engendrés par le même Père, régénérés par le même Esprit, partagent la même vie, sont lavés dans le même sang et voyagent vers le même ciel.

2. Les inclinations des membres de cette famille vont toutes dans ce sens ( 1 Thesaloniciens 4:9 ; 1 Jean 5:1 )

EN CONCLUSION.-(i.) La communion religieuse est nécessaire pour maintenir la foi une fois délivrée aux saints . (ii.) La communion religieuse est profitable, car elle favorise les intérêts de la charité et la croissance dans la grâce .

LA BONTÉ DE DIEU : SA NATURE ET SA RELATION AVEC LA PRIERE ET LA VIE

( Psaume 119:64 ; Psaume 119:66 ; Psaume 119:68 )

I. La nature de la bonté divine .

1. C'est divin . "Tu es bon." Dieu est bon en lui-même. Tous les attributs de l'amour, de la vérité et de la justice, qui constituent la parfaite bonté, sont inhérents à Lui.

2. Il est opérationnel . "Tu fais le bien." Ce n'est pas une bonté négative ou passive ; il est positif et actif. Dieu est bon dans

(1) Création . La terre est pleine de ta miséricorde. Aucune perfection n'est plus resplendissante dans l'univers que celle-ci, et l'univers regorge de sa manifestation. Le soleil acclamant, les étoiles brillantes, les oiseaux qui chantent, le maïs agité proclament tous que la terre est pleine de la bonté du Seigneur.

(2) Dans l'expérience humaine . Le cours de l'histoire individuelle raconte la même histoire. Ses ailes nous ont couverts de son ombre, son bras nous a soutenus, et dans nos cœurs il a fait couler les bénédictions incessantes de sa grâce. Pouvons-nous bien dire avec le Psalmiste : « Tu as bien traité ton serviteur. »

(3) Dans la Parole . C'est le seul thème de tous les préceptes et de toutes les promesses. Tous nos désirs y sont anticipés et pleinement satisfaits. Il y a de la lumière pour notre compréhension, un gouvernement pour notre volonté, une purification pour notre conscience, des conseils pour notre vie, de l'aide pour notre faiblesse, du réconfort pour nos ennuis, Dieu pour notre portion et le paradis pour notre maison.

II. Ces vues de la bonté divine nous encouragent à prier .

1. Sans eux, la prière serait impossible . Être incertain au sujet de Dieu, ou le connaître seulement comme indifférent ou implacable, étoufferait la prière. La prière implique confiance, liberté d'accès, attente de réponse. Mais nous ne devrions pas être assez stupides pour approcher quelqu'un dont nous étions sûrs qu'il ne pourrait pas ou ne voudrait pas nous entendre, ou si courageux si nous savions qu'il nous mépriserait ou nous mépriserait.

2. Mais avec cette assurance, nous avons une base sûre pour la confiance et l'attente, et un puissant plaidoyer . Dieu est bon et fait du bien aux oiseaux du ciel, à l'herbe des champs ; ne sera-t-il pas beaucoup plus bon pour nous ? Plaider sa bonté, sa promesse de faire le bien, et vous ne plaiderez pas en vain.

III. Notre prière, basée sur une garantie si sûre et un encouragement si joyeux, devrait être de la plus grande sorte et pour les meilleures choses . Nous ne pouvons pas trop demander, car notre texte nous dit que Dieu est aussi bien disposé que capable de pourvoir à tous nos besoins. « Enseigne-moi tes statuts… le bon jugement et la connaissance. Le psalmiste a estimé que l'instruction était la meilleure chose à désirer, et il a prié pour être instruit dans les meilleures choses.

1. Les statuts de Dieu . La Bible est le meilleur livre, parce que « donné par l'inspiration de Dieu, et utile », etc. Certains livres sont bons, d'autres mauvais, d'autres différents. Il prie donc pour que le contenu de ce meilleur livre lui soit expliqué par leur véritable interprète.

2. Bon jugement . C'est une autre des meilleures choses auxquelles tous devraient aspirer. Au mauvais jugement peut être attribué tous les maux qui sont dans le monde, et au bon jugement tout ce qui est bon. Un bon jugement sera

(1) Distinguer avec précision la vérité et l'erreur, le bien et le mal ( 1 Corinthiens 2:15 ; 1 Corinthiens 10:15 ; Hébreux 5:14 ).

(2) Déterminer et décider ( Psaume 39:1 ; Actes 11:3 ; 2 Timothée 3:10 ).

(3) Guider dans la bonne direction , qui est bien sa fin et son utilisation principale ( Psaume 50:23 )

3. Connaissances . Les statuts de Dieu sont les sources de la connaissance vraie et salvatrice. Un bon jugement nous guidera vers eux, et les appliquera, les digérera et les utilisera. De ces trois choses dépend donc tout bien spirituel. Ayant ces tout le reste suivra.

EN CONCLUSION.—(i.) Ayez des vues larges sur la bonté de Dieu . (ii.) Venez pour les provisions de cette bonté avec de grandes pétitions .

LE BUT ET LE BÉNÉFICE DE L'AFFLICTION

( Psaume 119:67 ; Psaume 119:71 )

À première vue, nous sommes surpris par l'apparente contradiction, bon d'être affligé . Bon à être affligé parce que poussé à l'étude minutieuse d'un livre dont les révélations nous humilient et nous imposent de nouvelles épreuves ? Bon parce que poussé d'avoir notre propre chemin à marcher dans celui de Dieu ? Même ainsi, une tempête pousse un navire dans le port alors qu'il devrait approcher de sa destination, et les marins considèrent cette tempête comme une calamité.

Pas ainsi ; ils trouvent dans le port une fuite qui leur aurait donné une tombe d'eau, et là ils réparent la fuite, puis continuent leur chemin. C'était bien pour eux d'être affligés. Alors Dieu nous jette dans une mer de troubles pour nous conduire au port de Sa Parole, où nos défauts peuvent être constatés et corrigés. Un voyageur acharné sur une destination donnée, par oubli, ou par amour-propre, ou par indolence, néglige de consulter soit les voyageurs, soit les cartes.

Il reprend son chemin, mais continue aveuglément à avancer. Il rencontre un accident, et ne peut pas aller plus loin pour le moment. Était-ce une calamité ? Non. Cela l'a ramené à la raison. Maintenant, il examine sa carte, se renseigne et constate qu'il fait fausse route et qu'il ne pourra jamais ainsi atteindre la fin de son voyage. C'était bien pour lui d'être affligé. Ainsi, un homme s'égare sur la voie du bonheur, la voie de la vérité, la voie de sa vraie destinée, la voie de Dieu.

La Bible est trop sèche pour lui, comment peut-il avec son génie sublime daigner en examiner les fastidieux détails ? Ah ! ce livre est le seul itinéraire vers le ciel. Il va follement jusqu'à ce qu'il arrive au désastre et à la ruine. Alors il est heureux de consulter ce livre, et alors il découvre jusqu'où il s'est trompé et comment il peut avoir raison. Vraiment, un tel peut utiliser ces mots : « Il est bon pour moi d'avoir été affligé. Avant cela, je me suis égaré, mais maintenant j'ai tenu ta parole.

CONTRASTES ET COMPENSATIONS

( Psaume 119:69 )

La leçon à tirer ici est l'ancienne, « Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être. » Il y avait un grand contraste entre le Psalmiste et ses persécuteurs, selon toute apparence en faveur de ces derniers. Ils étaient dans une position qui les élevait avec orgueil ; il dans une position qui le jeta dans le chagrin. Mais sous la surface, le contraste est inversé. Leur cœur était gras comme de la graisse, insensible aux impressions spirituelles et incapable de jouissance spirituelle.

Il avait à la fois l'appétit et les privilèges, car il se complaisait dans la loi de Dieu. Encore une fois, il avait ce qui lui permettait de triompher de leurs accusations calomnieuses, la réponse d'une bonne conscience envers Dieu.

I. Le contraste .

1. Apparent . Fierté et affliction. Pour ses ennemis, pour le monde en général, le mal prospérait et la bonté jouait un jeu perdant. C'est ce qui apparaît à beaucoup maintenant ( Psaume 73:4 ).

2. Réel . En bas de la surface, et aux yeux de Dieu, il y a un contraste qui dit tout à fait le contraire. Des cœurs aussi gras que de la graisse—délectez-vous de la loi de Dieu. « Leur cœur est terne et brutal ( Ésaïe 6:10 ; Psaume 17:10 ; Psaume 83:7 ) , afin qu'ils ne comprennent pas Tes statuts, dont je me réjouis ; oui, je les aime de tout mon coeur, et surtout le prix.

—Com . du Président . « Insensé, sûr et stupide, sensuel et voluptueux ; ils se roulent dans les plaisirs des sens et en font leur bien principal ; et qu'il leur fasse beaucoup de bien. Je ne changerais pas de conditions avec eux. »— M. Henry .

II. Le dédommagement .

1. « Les méchants ont forgé un mensonge contre moi. Héb., À rapiécer. « Elle s'applique à des accusations faites de lambeaux et de pièces, — des unités, des petites choses, des choses n'ayant aucun rapport nécessaire, des mots laissés tomber ici et là qui, étant habilement tissés ensemble, semblent faire un procès contre un homme. La plupart des calomnies sont formées de cette manière. » — Barnes . "Tous les mensonges que les hommes ont barbouillés , ou ont barbouillé d'un seul coup sur lui, rendant la vraie nature des choses indiscernable en les barbouillant de fausses couleurs, ou en collant sur la tromperie." - Moll .

2. La compensation consistait dans le fait qu'il s'agissait de mensonges, et que le Psalmiste avait et garderait les préceptes de Dieu de tout son cœur . Ceci, avec le sens conséquent de l'approbation de Dieu, le soutenait et l'encourageait. Apprendre-

(i.) Juger avec justesse et non sur les apparences . (ii.) La chose nécessaire n'est pas d'être riche et prospère, mais d'être juste et bon . (iii.) Ceux qui sont justes et bons auront une consolation abondante au milieu de l'épreuve .

LA BIBLE MIEUX QUE LES RICHESSES

( Psaume 119:72 )

Ceci, comme toutes les grandes vérités, est une chose des plus difficiles à croire. La valeur réelle de la richesse a été maintes et maintes fois estimée, pourtant les hommes s'y accrochent comme la meilleure chose possible sinon la meilleure concevable. Mais le témoignage de ceux qui pouvaient le mieux juger de la valeur relative des deux, déclare que la Parole de Dieu est la meilleure chose concevable et la meilleure possible au monde, par exemple, David ( Psaume 19:10 ), Salomon ( Proverbes 3:14 ; Proverbes 8:11 ).

I. Quelle richesse peut faire la Bible peut faire mieux .

1. La richesse apporte l'honneur . Mammon n'a jamais voulu d'adorateurs. Aucun titre n'est refusé, et aucune porte fermée, au millionnaire. Le banc magistral est accessible par des escaliers dorés, la mode brandit un sceptre doré et des couronnes ornent le front d'or. Mais la Bible confère des dignités plus élevées que celles-ci. Par elle, l'homme obtient la pairie du ciel, jouit de la compagnie de Dieu et obtient une couronne de gloire qui ne s'effacera jamais.

2. La richesse peut acheter ce qui est censé constituer le bonheur . Elle élève l'homme au-dessus des privations de la pauvreté ; peut donner de magnifiques demeures, des meubles coûteux, des vêtements magnifiques et une alimentation luxueuse. Tous les arts et ornements de la vie sont ouverts à ceux qui peuvent les acheter. Mais qu'est-ce que cela en comparaison de ce que les vraies richesses de la Bible peuvent acheter ; la maison non faite de mains, la robe de justice, le vin du royaume, la manne céleste, la plénitude de la joie, et les plaisirs pour toujours ?

3. La richesse peut acheter de l'apprentissage , acheter des livres, fonder des bibliothèques, payer des frais de scolarité et ouvrir les portes des collèges. Mais aucun argent ne peut acheter ce que la Bible offre gratuitement. La vraie sagesse, la connaissance salvatrice de Dieu en Christ, la compréhension de la volonté de Dieu et l'immortalité. Considérant donc que les richesses peuvent faire beaucoup, la Bible peut faire plus, et le faire sans argent et sans prix.

II. Quelle richesse ne peut pas faire la Bible peut .

1. L' argent ne peut acheter le pardon du péché . Si cela pouvait, beaucoup se sépareraient de tout pour cela. Cela a été essayé. En vertu d'une superstition avilissante, on l'essaie aujourd'hui. Mais pas d'honoraires sacerdotaux, pas de messes coûteuses, n'ont ou ne peuvent apaiser la conscience accablée ou nettoyer ses taches coupables—

« En vain nous offrons chaque ample oblation ;
C'est en vain qu'avec des dons sa bénédiction implorerait sa bénédiction.

Mais la Bible nous conduit à Lui « qui est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés », etc.

2. L' argent ne peut pas acheter un guide clair et sûr dans les chemins pratiques de la vie . Elle peut s'égarer, mais elle ne peut pas ramener en arrière, et ne peut pas entraîner l'homme dans la voie qu'il doit suivre. Beaucoup a été dépensé dans la supposition qu'il le peut ; mais il a été dépensé en guides aveugles. La Bible, au contraire, est « une lampe à nos pieds », etc.

3. L' argent ne peut pas acheter les dignités de caractère . Il a acheté le contraire. Beaucoup d'hommes en ont été lestés dans les abîmes les plus bas de la dégradation morale. Le mieux qu'il puisse faire est de dorer l'extérieur. Mais la Bible ennoblit l'homme. Il le dote de l'Esprit de Dieu. Elle lui permet de vivre la vie du Christ. Elle a formé des hommes d'État, des héros et des philanthropes. Elle a donné aux savants leur sagesse, aux martyrs leur courage et aux saints leur sainteté.

4. L' argent ne peut pas acheter la bénédiction nécessaire au moment de l'épreuve . Il ne redresse aucun chemin tortueux. Cela peut intensifier les problèmes, mais ne peut jamais les éliminer ; il ne peut essuyer aucune larme de l'œil ; et à l'heure de la mort, l'homme se tourne en vain vers son idole dorée. Il peut détruire, mais il ne peut pas sauver. Et dans ce pays où l'or n'est pas la monnaie, l'avare n'a pas sa place. Mais la Bible donne aux affligés, les promesses ; aux pauvres, les richesses insondables du Christ ; aux mourants, l'espérance et la conscience du ciel. Par conséquent, « La loi de ta bouche est meilleure », etc.

III. Quelle richesse la Bible ne fera-t-elle pas . La richesse doit apporter des angoisses et des soucis. Chaque centime apporte sa sollicitude supplémentaire. Avec l'augmentation des richesses vient la question inquiétante, que faut-il en faire ? Des possessions accrues signifient une surveillance et une responsabilité accrues. Avec de nouveaux honneurs sociaux viennent des exigences nouvelles et inexorables. Et tout cela signifie des cheveux gris, un épuisement cérébral, une fatigue cardiaque, sans retour adéquat.

Mais la Bible n'irritera pas le cœur ; ça va le réconforter. Il n'usera pas le cerveau ; ça va l'apaiser. Cela ne blessera pas les nerfs; ça va les étayer. Cela n'affectera pas le sens moral ; il le sanctifiera et le vivifiera. Par conséquent, parce que ce que la richesse ne fera pas, la Bible ne le fera pas, c'est «la loi de la bouche de Dieu meilleure», etc.

CRÉER UN PLAIDOYER DANS LA PRIERE

( Psaume 119:73 )

Ce Psaume est remarquable par ses aspirations spirituelles et les supplications par lesquelles leur accomplissement est encouragé. Le Psalmiste cherche ici le bien moral le plus élevé. Il la recherche de la manière la meilleure et la plus courte, en priant pour comprendre afin qu'il puisse apprendre les commandements de Dieu. L'argument qu'il emploie pour expliquer pourquoi sa prière doit être exaucée est simple, pratique, puissant, c'est-à-dire que Dieu l'a créé et l'a créé afin qu'il puisse chercher et obtenir la fin qu'il désire maintenant atteindre. Remarquez alors—

I. Cet homme est la création de Dieu . "Tu m'as fait." Soit la création originelle ( Genèse 1:26 ; Genèse 2:7 ), soit la création de l'individu lui-même ( Psaume 139 ), ou les deux.

II. Cet homme a été créé pour le service divin ( Proverbes 16:4 ; Ésaïe 49:5 ; Romains 11:36, Proverbes 16:4, Ésaïe 49:5 ). Dieu a « façonné » l'homme dans ce but.

Avec l'esprit, cet homme peut l'appréhender et se souvenir de Lui ; avec l'ouïe, afin qu'il l'écoute ; avec la parole, afin qu'il puisse témoigner de lui; avec les mains et les pieds, afin qu'il fasse sa volonté; avec un cœur, afin qu'il l'aime; et un esprit, afin qu'il puisse jouir de Lui. L'homme est plein de marques de conception. Quelle est cette conception? Qu'il puisse manger, boire et dormir ? Non, les animaux font ça ; mais afin qu'il connaisse Dieu et qu'il en jouisse pour toujours.

III. Cet homme n'est plus ce qu'il était lorsqu'il a été créé . Non seulement il n'accomplit pas le dessein de son Créateur, mais il en est incapable ( Ecclésiaste 7:29 ; Romains 3:23 ). Par quelque grande blessure et perte, et par l'infusion de quelques principes nouveaux, il est en deçà de la gloire divine, et s'acharne à accomplir des fins précisément opposées.

Toutes ses facultés si exquisément adaptées aux desseins divins sont prostituées à des œuvres basses et nuisibles. Son entendement, sa volonté, ses affections, etc., sont engagés dans une guerre contre Dieu, le service du diable et l'autodestruction.

IV. D'où la nécessité d'une nouvelle création . Un cœur nouveau, une nouvelle compréhension qui peut saisir la sagesse, le devoir et la nécessité des commandements de Dieu, et une nouvelle nature qui rendra l'apprentissage et la pratique de ces commandements faciles et possibles ( Deutéronome 5:29 ; Jean 6:5 ; Romains 8:10 ; Colossiens 3:9 ).

V. Désirant cette nouvelle nature, afin que nous puissions répondre aux desseins divins, aucun plaidoyer n'est plus approprié et plus puissant que le fait que nous sommes la création de Dieu .

1. Il est naturel que Dieu s'intéresse à sa propre œuvre ; et s'il Ésaïe 64:8 , Ésaïe 64:8 désire le réparer et le perfectionner ( Job 10:3 ; Job 14:15 ; Ésaïe 64:8 ).

2. L'ordre divinement ordonné est que nous devrions demander à Dieu de multiplier ses bénédictions ( Psaume 116:12 ; Matthieu 6:25 ; Romains 8:32 ). Plus Dieu donne, plus Il prend plaisir à donner.

3. Le fait que Dieu nous a créés est une base solide pour croire qu'il ne nous abandonnera pas . Nous pouvons raisonnablement supposer que la même main qui impose l'obligation nous aidera lorsque nous tenterons de la remplir.

4. Cette prière implique un état du cœur que Dieu reconnaîtra et bénira . C'est l'expression d'un désir fort et ardent de remplir une obligation divine.

EN CONCLUSION. — Venez comme des créatures au grand et bienfaisant Créateur, et demandez-lui, votre Père, de vous aider sa progéniture. (i.) Que les inconvertis viennent . Bien que vous ne puissiez pas appeler Dieu Père par l'esprit d'adoption, il vous a pourtant créé. Faites ceci votre plaidoyer, que vous receviez cet esprit filial qui vous permettra d'apprendre et d'obéir à la volonté de votre Père. (ii.) Que les croyants en procès viennent pour les deux raisons . Plaidez la création ancienne et nouvelle, et vous ne plaiderez pas en vain.

COMMUNAUTÉ RELIGIEUSE

( Psaume 119:74 ; Psaume 119:79 )

I. N'est possible qu'aux personnes religieuses . La fraternité implique une expérience, un lien et un objectif communs. Il existe une fraternité familiale, une fraternité sociale, une fraternité entre ceux qui sont engagés dans le commerce, la science ou l'art, exigeant une similitude de nature, de goût et de but. « Comment deux peuvent-ils marcher ensemble s'ils ne sont pas d'accord ? » Il ne peut donc y avoir de communion religieuse qu'entre ceux qui craignent Dieu et ont connu ses témoignages. C'est-à-dire que les qualités de la sainteté sont essentielles à la communion des saints.

II. Doit être désiré par les personnes religieuses . « Que ceux qui te craignent se tournent vers moi. » L'homme sent comme Dieu l'a ressenti pour lui, qu'il n'est pas bon pour lui d'être seul. Il est un être social et aspire à la société. Dieu a donc « mis les solitaires en familles ». Ce sentiment se développe dans les fraternités, les corporations, les syndicats de métiers, etc. Ainsi l'homme spirituel aspire à la communion avec ceux qui ont été baptisés dans le même esprit.

Mais il est remarquable de voir comment le Psalmiste désire que cette communion soit provoquée, non par « l'action sélective des affinités spirituelles », mais par la providence et la grâce de Dieu. Psaume 119:79 n'est pas seulement l'expression d'un besoin, c'est une prière ( Jérémie 15:19 ).

C'est juste l'idée du Nouveau Testament de l'Église. Ce n'est pas simplement une congrégation de personnes qui, pour leur profit mutuel, spirituel ou autre, lui ont laissé d'autres choses. C'est une société, chaque membre dont Dieu « a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière ». Les chrétiens ne gravitent pas simplement les uns vers les autres, Dieu les appelle à Lui, et alors l'Église trouve sa véritable unité.

Une nuance de pensée digne de mention se trouve dans l'expression « Que ceux qui te craignent se tournent vers moi », et ombre le principe de l'évangélisation chrétienne. « Me voici, aspirant à la fraternité. Que ton peuple, dans sa recherche des membres perdus de son troupeau, me trouve . » Quelle condamnation frappante l'exemple de ce vieux juif donne-t-il à ceux qui reculent devant et doivent être encouragés à devenir membres de l'Église du Christ ! Le désir et la prière absorbants du Psalmiste sont que les fidèles puissent le trouver et le prendre en communion.

III. Est profitable aux personnes religieuses . « Ceux qui te craignent se réjouiront quand moi », etc. Nous sommes heureux quand nous trouvons un compatriote sur un rivage étranger. Le savant est content de la compagnie de son confrère, etc. Converser sur des appels identiques est sain et stimulant.

1. L'Église est heureuse lorsqu'elle retrouve un membre perdu de son corps et peut le ramener à nouveau en union avec elle-même . Il y a de la joie non seulement au ciel mais sur terre. Les membres de l'Église ont été augmentés, son territoire, sa vie et son pouvoir spirituels augmentés, un joyau de plus est ajouté à la couronne de son Rédempteur.

2. L'Église se réjouit lorsqu'un de ses membres peut témoigner de la grâce spéciale de Dieu . Le Psalmiste avait été affligé, mais Dieu avait sanctifié son affliction et l'avait délivré. Il sentait que ceux qui craignaient Dieu seraient heureux quand ils savaient que , particulièrement les affligés, que cela conduirait à la résignation et à l'espérance.

3. L'Église se réjouit lorsqu'un de ses membres contribue au fonds commun de connaissances . Le Psalmiste avait prié pour comprendre et avait été exaucé. Nous pouvons imaginer la joie de la compagnie craignant Dieu alors qu'il ouvrait les vues nouvelles et élargies de la vérité qui lui avaient été accordées.

4. L'Église se réjouit lorsqu'un de ses membres peut fortifier les confidences communes . « Ils… seront heureux parce que j'ai espéré en ta Parole. » Rien n'est plus déprimant pour une société que pour l'un de ses membres de perdre espoir.

EN CONCLUSION.—Pourquoi certains religieux reculent-ils devant la communion religieuse ? Cette question est d'une grande importance si l'on considère que les membres de nos congrégations sont largement plus nombreux que les membres de nos églises. Il y a quelque chose qui ne va pas, nous pouvons en dépendre, lorsque les membres d'une famille ou d'une classe ne sont pas en communion les uns avec les autres. S'il est naturel et sain pour les hommes dans leur capacité sociale ou professionnelle de se réunir, et si elles ne hésitent pas à parler les uns aux autres sur les questions touchant leur intérêt commun, bien plus au cas où les voyageurs de rencontrer Sion ensemble et confort et édifiez-vous les uns les autres d'ailleurs.

La communion religieuse, il est vrai, peut dégénérer en sentimentalité et en similitude irréelle, mais une chose n'est pas à négliger parce qu'on en abuse. Le grand besoin du monde, ce sont les hommes et les femmes du type qui nous précède. La Pentecôte, la Réforme, le Puritanisme et le Méthodisme en résultèrent.

LA DEMISSION : SES DEVOIRS ET UTILE

( Psaume 119:75 ; Psaume 119:79 )

I. Le Psalmiste exprime sa résignation à la volonté divine . Ceci est basé sur deux motifs—

1. Les jugements de Dieu sont justes . Dieu est saint dans sa nature, et sage et juste dans tous les actes de son gouvernement, et par conséquent ses jugements sont justes en général, mais il peut y avoir dans certains cas , en particulier des difficultés que nous ne pouvons pas facilement résoudre . » - M. Henry .

2. Les jugements de Dieu sont l'expression de la fidélité divine . Ils ne sont ni arbitraires ni cruels, mais ils sont nécessaires pour que les plans divins et bienfaisants que Dieu a en main puissent être élaborés.

II. La résignation n'exclut pas, mais présuppose et inclut la prière pour le réconfort et le soutien . Il est impossible sans une grâce spéciale de voir et de reconnaître la justice et la fidélité des dispensations de Dieu. Le cœur est naturellement enclin à résister et à se rebeller contre toute discipline. Nous devons donc crier à l'aide en cas de besoin. Ceci est basé sur trois choses.

1. La miséricorde divine . « Ta bonté miséricordieuse. » Nous pouvons plaider que Dieu est trop bon pour se retirer ou pour ne pas accorder son aide, dont la pensée nous encouragera dans les épreuves les plus dures.

2. La promesse divine . «Selon ta parole.» Dieu n'est pas seulement disposé mais lié par la promesse de l'alliance d'aider. Plaider cette promesse qui semble la plus appropriée à votre cas.

3. La propriété divine . « Ton serviteur. » Le découragement, etc., nous rendra impropres à nos devoirs, et nous pouvons donc demander de l'aide parce que nous voulons travailler.

III. La prière pour la vie n'est pas seulement incompatible mais compatible avec la résignation . « Que je puisse vivre. Rappelons que le Psalmiste n'exprime pas ce désir de vie qui est commun à tous les hommes pour elle-même. La vie peut être une bénédiction ou une malédiction lorsqu'elle atteint ou échoue à atteindre la fin pour laquelle elle a été donnée. La prière ici est pour une vie de sainte joie et de sainte utilité. « Car ta loi fait mon plaisir. » Pourtant il ne la souhaiterait que comme expression de la miséricorde, et donc par la volonté, de Dieu.

IV. La vie prolongée est à désirer pour la double influence qu'elle peut exercer .

1. La condamnation des contradicteurs . La vie est désirée

(1) Que les imputations des impies puissent être repoussées ( Psaume 119:69 ; Psaume 119:78 ) ;

(2) Que leurs arguments athées puissent être réfutés ( Psaume 115:2 ), et

(3) Eux-mêmes honteux ( Psaume 119:72 ).

2. Le réconfort et la confirmation du peuple de Dieu ( Psaume 119:29 ). Il stimulera à

(1) une plus grande confiance en Dieu ,

(2) démission ,

(3) espérer . Ce que Dieu peut faire dans un cas, il peut le faire dans tous.

ORTHODOXIE

( Psaume 119:80 )

I. L'orthodoxie implique une appréhension correcte du sens, du but et de l'autorité des statuts de Dieu . Comment le cœur peut-il être sain dans ce dont l'esprit est ignorant, incertain ou hésitant ? Une loi doit être connue avant de pouvoir être respectée. Ainsi avec les statuts de Dieu. Je dois savoir ce qu'ils sont, et approuver leur nécessité et leur utilité, avant qu'ils puissent devenir des forces gouvernantes dans ma vie. Ces statuts « sont extrêmement larges » et couvrent tout le domaine de la doctrine et de la morale.

Les statuts de Dieu sont, par exemple , les Dix Commandements ; mais ils sont plus. Nous lisons : « Croyez aussi en moi », « Recevez le Saint-Esprit », « Repentez-vous et croyez à l'Évangile », etc., et ce sont autant de statuts que « Tu ne voleras pas ». Pourquoi alors l'orthodoxie dans la première aurait-elle moins d'importance que l'orthodoxie dans la seconde ? La seule différence est que l'hétérodoxie dans le second est une offense contre l'homme, et dans le premier est un déshonneur mis sur Dieu, que l'homme préfère naturellement. L'orthodoxie suffisamment vraie en elle-même n'a que peu de valeur, tout comme les vraies idées de santé n'ont de valeur que si elles sont appliquées de manière pratique. Mais nous n'entendons jamais parler d'objections à l'orthodoxie dans la science, etc., objectées pour ces motifs.

II. Orthodoxie consiste à bien - fondé de cœur dans les statuts de Dieu - à savoir , la piété expérimentale . Comme ce n'est pas simplement la justesse de la croyance intellectuelle d'un côté, ce n'est pas non plus simplement la justesse de la vie de l'autre. Un homme peut avoir tous les éléments de la forme de la piété, sa moralité peut être très exacte, ses devoirs peuvent être accomplis avec la ponctualité la plus scrupuleuse, et pourtant il peut être comme un sépulcre blanchi ou une pomme de Sodome, plein de pourriture pour le manque de vie et de puissance spirituelle, — e.

g. , les Pharisiens. Mais pour qu'un homme ait le cœur sain, il faut que les statuts de Dieu habitent en lui ( Hébreux 8:10 ) ; ils doivent être à la racine des forces gouvernantes de sa vie, le transformant à l'image de Dieu, le modelant et l'assimilant sous la forme que Dieu voudrait qu'il prenne, expulsant le péché, témoignant de la faveur divine, et soumettant toute sa nature à la volonté de Dieu.

Alors est un homme orthodoxe — une règle pratique vivante de foi et de pratique. Si l'arbre est bon, le fruit sera bon, et si un homme est sain de cœur, il sera sain dans sa vie, et pur et sans partage dans son allégeance à Dieu et à l'homme.

III. Le résultat de l'orthodoxie est qu'un homme dont le cœur est sain dans les statuts de Dieu n'aura pas honte . Le mal-être est la source de la honte partout, sauf chez ceux dont les visages sont endurcis contre la honte. C'est très triste quand les hommes se glorifient de leur honte et se vantent de leur hétérodoxie dans la vie, le cœur ou la croyance. Mais ceux qui sont sains ont—

1. Aucune occasion de honte devant Dieu . La solidité du cœur nous donnera confiance en sa présence ( 1 Jean 3:21 ) et l'audace de nous approcher du trône de grâce ( Hébreux 13:18 , Romains 8:1 ), et devant le trône de jugement tout à l' Hébreux 13:18 . Il en est tout autrement quand le cœur est malade.

2. Aucune occasion de honte devant nous-mêmes . Un cœur mal en point suscite l'indignation de la conscience ( Romains 6:21 ). Dès qu'Adam a péché, il a eu honte de lui-même. Mais le juste peut s'adresser au tribunal de la conscience sans crainte de honte ( 2 Corinthiens 1:2 ).

3. Aucune occasion de honte devant nos semblables . Nous ne serons ni des pierres d'achoppement pour eux, ni ne serons exposés au mépris de ceux dont nous apprécions l'opinion.

EN CONCLUSION.—Que ceux qui voudraient être orthodoxes, au sens le plus complet, apprennent—(i.) Que Dieu seul peut les faire ainsi ( Ésaïe 51:10 ; Éphésiens 4:24 ). (ii.) Qu'il doit être recherché avec la prière et un objectif sérieux , et sera accordé ( Esdras 8:10 ; Psaume 139:23 ).

Que l'homme aux opinions sceptiques ne les nourrisse pas sous l'impression qu'elles font preuve d'une intelligence saine et qu'elles sont donc désirables, ou que l'homme à la vie malsaine n'ait l'impression qu'elle est virile. (iii.) Qu'un sens constant de la présence de Dieu et une vigilance attentive de nos voies sont nécessaires au maintien d'un credo sain, d'un cœur sain et d'une vie saine ( Psaume 119:168 , Jérémie 17:9 ; Hébreux 12:13 ).

L'ADVERSITÉ DE L'HOMME ET LE SALUT DE DIEU

( Psaume 119:81 )

Notre texte nous enseigne—

I. L'adversité de cet homme est souvent extrême .

1. Dans son intensité . « Mon âme s'évanouit », « Mes yeux tombent en panne », « Quand me consoleras-tu ? » Aucun chiffre ne pouvait exprimer plus fortement que ceux-ci l'extrémité du Psalmiste. Quand le confort de l'homme a disparu et que l'obscurité couvre sa vue, et quand son cœur s'enfonce en lui, son cas est vraiment extrême.

2. Dans sa durée . "Je suis comme une bouteille dans la fumée." « Comme outre dans la fumée, mon cœur est sec et sec. » — Keble . Je suis affligé depuis si longtemps que je suis devenu sec et ridé. Dieu permet à plus d'un saint de s'écrier dans sa détresse : « Quand me consoleras-tu ?

3. Dans son danger . « Les fiers ont creusé des fosses pour moi. "Ils m'avaient presque consumé ." Ils n'ont pas réussi dans leurs pièges et leurs tentations, alors ils se tournent vers une persécution active et le consument presque. C'est le plus souvent l'ordre dans lequel surviennent les tribulations. Si les méchants réussissent dans leurs machinations, ils sont satisfaits ; si on leur résiste, toute leur méchanceté active est éveillée.

II. Que le salut de Dieu est le remède à l'adversité de l'homme . Ce salut est présenté sous quatre aspects :

1. Le « confort » est parfois le salut . Paul, les martyrs, tous les réformateurs sont ainsi sauvés. Il n'est pas toujours nécessaire d'être effectivement livré. Le confort opportun est un secours opportun.

2. L'exécution du jugement sur les oppresseurs ( Psaume 119:84 ). C'est parfois la voie de Dieu, mais pas souvent. Assez souvent, cependant, et remarquables pour semer la terreur dans le cœur des tyrans, Satan, Pharaon, les Philistins, Hérode, etc.; mais pas assez souvent et assez ostensiblement pour amener son peuple à trop rechercher une vengeance sanglante contre ses ennemis.

3. Sauvetage personnel . « Aidez-moi. » Parfois immédiat . Par l'exercice direct de sa toute-puissance, Dieu effectue une délivrance complète pour son peuple. Il en fut ainsi avec la rédemption d'Israël d'Egypte. Il en est ainsi dans certains de ces cas mystérieux où de longues sources d'ennuis sont soudainement taries et des chemins de prospérité s'ouvrent soudainement. Parfois avec l' utilisation de moyens . Par la médecine dans les maladies, par l'effort industrieux dans la pauvreté. Parfois Dieu sauve ostensiblement en dévoilant son bras ; parfois de manière invisible au cours de sa providence.

4. L'accélération divine ( Psaume 119:88 ). L'infusion de la vie divine de son Esprit, par laquelle l'homme est continuellement renouvelé et fortifié soit pour supporter ses afflictions, soit pour les surmonter.

III. L'adversité de cet homme devrait le conduire à crier avec force pour le salut de Dieu . De puissants plaidoyers sont ici présentés et exhortés pourquoi Dieu devrait sauver. Le Psalmiste ici—

1. Exprime son espérance dans les promesses divines . « J'espère sur ta parole. Ceci est présenté comme une raison pour laquelle Dieu ne devrait pas le décevoir.

2. Confesse que Dieu est son seul réconfort . « Quand veux - tu me consoler? » Dieu attend parfois que nous ayons épuisé toutes les autres ressources. Mais quand l'homme est amené à crier à son âme : « Espère en Dieu », ce cri ne sera pas vain.

3. Exhorte à la brièveté de sa vie ( Psaume 119:84 ). « Mes jours sont-ils assez longs pour admettre un retard dans les manifestations de tes justes jugements ? » — Orateur . "Ce n'est pas un désir qu'on lui dise combien de temps il devait vivre, comme si c'était un objet de désir de le savoir, mais c'est une méthode pour dire qu'il ne pouvait pas vivre longtemps dans ces circonstances, et a donc demandé que Dieu le sauverait bientôt . »— Barnes .

4. Mentionne la fidélité et la bonté divines ( Psaume 119:86 , marg., et 88).

5. Rappelle à Dieu sa propre fermeté ( Psaume 119:83 ; Psaume 119:86 ). Heureux l'homme dont l'adversité n'a pas altéré sa mémoire ni relâché son emprise sur la loi de Dieu !

IV. Que ce remède soit recherché à des fins saintes . Le Psalmiste n'a pas prié pour le salut afin d'être heureux, mais afin d'être saint ( Psaume 119:88 ).

LES UVRES DE DIEU ET LES PAROLES DE DIEU

( Psaume 119:89 )

Pour l'étudiant pieux et intelligent, il existe une relation et une analogie très étroites entre la Parole de Dieu et les œuvres de Dieu. Tous deux procèdent du même Auteur, tous deux enseignent la vérité, tous deux répondent à des fins morales, tous deux font appel à la foi, à l'espérance et à l'amour de l'homme. Le Psalmiste retrace quelques traits de cette analogie.

I. Les cieux et la terre reposent sur des fondements immuables : ainsi font les promesses de Dieu. Tous ont une base commune dans la fidélité divine. Si l'univers venait à exister par hasard, ou continuait d'exister par hasard, il pourrait cesser par hasard, et ainsi notre confiance dans sa stabilité cesserait, et les appréhensions les plus graves surgiraient. Donc, si les promesses reposaient sur une autre base que la fidélité et la vérité de Dieu ; s'ils n'étaient que des imaginations ou des suppositions, ou le résultat d'un enthousiasme dévot et élevé ; nos fondements spirituels, toutes les bases de l'espérance morale et de la vie seraient ébranlées ou supprimées, et que feraient alors les justes ? Mais, Dieu merci—

« Chacune de ses paroles de grâce est forte

Comme celui qui a construit les cieux,

La voix qui fait rouler les étoiles

Parle toutes les promesses.

II. Les cieux et la terre continuent : ainsi continuent les promesses de Dieu, parce que tenues ensemble par la fidélité divine. De nombreux changements ont eu lieu depuis que la matière a été consolidée pour la première fois dans les mondes, mais tous ces changements ont été supervisés et contrôlés par la main gracieuse de celui « qui soutient toutes choses par la parole de sa puissance » ; et malgré tous ces changements, c'est le même univers.

Donc avec les promesses. Certains ont été créés pour une génération, et d'autres pour une autre ; certains sont d'une qualité et d'autres d'une autre ; mais ils restent les mêmes en puissance et en bienfaisance aujourd'hui. Le Psalmiste a foulé le même sol sous les mêmes cieux que nous, et les mêmes paroles bienveillantes qui l'ont soutenu sont à notre service, car maintenues par la fidélité de Dieu.

III. Les cieux et la terre sont serviteurs de la fidélité divine : les promesses aussi. Ils reconnaissent tous un Seigneur commun, et Dieu les emploie tous pour le bien de ses enfants. Les cieux donnent une lumière réjouissante et envoient des averses rafraîchissantes. Par la lune nos marées sont régulées, par les planètes notre temps. La terre donne son accroissement pour les enfants des hommes, et tous les éléments sont ministres du plaisir divin et écoutent la voix de sa parole.

Bien plus les promesses. Dieu a donné à l'homme une nature spirituelle, qui nécessite nourriture, soutien et encouragement, et à cette fin, la fidélité ainsi que la miséricorde sont les promesses divines envoyées dans leurs courses.

IV. Les cieux et la terre maintenant si stables, selon la fidélité divine, cesseront un jour d'être ; il n'en va pas de même des promesses qui, en vertu de la même fidélité « sont à jamais établies » et sont faites à « toutes les générations ». L'univers a été créé pour accomplir un dessein divin mais temporaire. « Vers ce grand événement divin lointain, toute la création se meut. » L'ayant atteint, ils auront accompli leur mission et mourront pour faire place à « ce nouveau ciel et cette nouvelle terre où habite la justice.

» « Le ciel et la terre passeront, mais ma parole ne passera jamais. » Les paroles de l'homme, comme celui qui les fait, et ses œuvres sont sujettes à révision ; mais la parole de Dieu est avant tout changement, étant le décret inaltérable de l'Éternel toujours fidèle. Apprendre-

(i.) Faire confiance à Dieu lorsque l'accomplissement de ses promesses est retardé ( Hébreux 6:12 ). (ii.) Faire confiance à Dieu comme à l'ancrage sûr de l'âme au milieu des mutations des choses terrestres et quand ses vanités nous éloigneraient. (iii.) Faire confiance au Seigneur tel que révélé ici si fidèle et vrai, et ne pas se fier aux intuitions de nos propres cœurs inconstants et infidèles ( Luc 24:25 ; Romains 4:20 ).

LE BÉNÉFICE ET L'OBLIGATION DE LA PAROLE DE DIEU

( Psaume 119:92 )

Apprendre-

I. Que dans l'ordre de la providence divine le peuple de Dieu est affligé .

C'est l'enseignement de toute la Bible et de toute expérience.

II. Cette affliction non sanctifiée endommagera et détruira la vie spirituelle . Dieu l'envoie à des fins bienfaisantes, mais l'homme peut mal appliquer les moyens et ainsi vaincre la fin. Le Psalmiste était dangereusement près de le faire, et c'est ainsi ( Psaume 119:92 ).

III. La loi de Dieu dont se réjouit est le moyen de sanctifier l'affliction et de sauver l'âme de la mort .

1. Il montre la raison et la bienfaisance de l'affliction .

2. Il offre confort et soutien dans l'affliction .

3. Elle nous révèle et nous conduit à cette vie qui sauve de la destruction et nous vivifie par sa propre vitalité .

IV. Que ces avantages impliquent des devoirs et des responsabilités ( Psaume 119:93 ). Beaucoup d'hommes qui ont fait de la Parole son étude constante dans l'affliction, l'oublient complètement dans sa prospérité.

1. N'oubliez pas de le lire .

2. N'oubliez pas ce qu'il dit par ordre ou par promesse .

3. N'oubliez pas d'être reconnaissant pour ce qu'il a fait .

4. N'oubliez pas de pratiquer ce qu'il enjoint .

Souvenez-vous de l'aide qu'il vous a apportée et des vœux que vous avez faits en le respectant pendant votre affliction, maintenant vous allez bien.
EN CONCLUSION.—(i.) Si nos délices sont dans la Parole de Dieu pendant que nous sommes malades, ils devraient l'être beaucoup plus quand nous sommes bien . (ii.) S'il peut nous vivifier dans l'affliction, il peut nous maintenir en bonne santé et nous qualifier d'une force vitale pour le service jour après jour .

UN MOYEN PRIMORDIAL

( Psaume 119:94 )

I. Le plaidoyer. « Je suis à toi . » Aucun plaidoyer n'est si universellement répandu que celui-ci. C'est le plaidoyer de toutes les propriétés, le plaidoyer de toutes les relations. La raison pour laquelle les choses sont sauvées de la destruction est qu'elles disent à leur propriétaire : « Nous sommes à toi. La raison pour laquelle un père est soucieux de sa progéniture, c'est parce qu'ils crient : « Nous sommes à toi. Et le plaidoyer le plus puissant avec l'homme est le plus puissant avec Dieu, et ne peut jamais être poussé en vain. Comment pouvons-nous insister sur ce plaidoyer? Nous sommes à Dieu—

1. Par création ( 1 Chroniques 29:11 ).

2. Par la rédemption , « Vous n'êtes pas à vous. »

3. Par alliance ( Osée 2:23 ).

4. Par recréation ( Éphésiens 2:10 ), et adoption ( Romains 8 .).

5. Par conquête .

6. En se consacrant à Son service .

7. Par assimilation à Sa ressemblance .

II. La prière basée sur cette supplication . "Sauve-moi." Avoir ce plaidoyer l'utiliser, l'exhorter comme une raison pour laquelle Dieu devrait sauver de

(1) Péché ,

(2) Désespoir ,

(3) Ennemis ,

(4) Infidélité ,

(5) L' enfer .

III. Les sources de l'information du Psalmiste à la fois sur le plaidoyer et la prière . « Car j'ai recherché tes préceptes. » D'aucune autre source, il n'aurait pu savoir qu'il était à Dieu et que Dieu était prêt à sauver.

EN CONCLUSION.-(i.) Pouvons-nous tous dire lorsqu'on nous demande : « À qui appartiens-tu et d'où es-tu ? "Je suis à toi."

(1.) Quand avez-vous prêté le serment d'allégeance ? ( Deutéronome 26:17 .)

(2.) Avez-vous les sceaux et les signes de la possession divine ? (ii.) Reconnaître la pleine autorité de Dieu . Dieu s'est donné pour vous, et le moins que vous lui devez, c'est vous-mêmes, et en vous donnant vous-mêmes vous ne perdez rien mais gagnez tout. (iii.) Cherchez sur cette base le salut complet de Dieu .

L'ATTITUDE DES MAUVAIS ENVERS LES JUSTES ET LA CONDITION DES JUSTES SOUS OPPRESSION

( Psaume 119:95 ; Psaume 119:110 ; Psaume 119:121 ; Psaume 119:134 ; Psaume 119:157 ; Psaume 119:161 )

Ce Psaume est d'une valeur particulière car il montre les traits caractéristiques de la méchanceté de tous les temps, et l'attitude que les hommes mauvais adopteront partout dans leur opposition aux bons. Il sera profitable de visualiser toutes les références à ce sujet d'un seul coup d'œil, puis dans leur relation les unes aux autres. Par ce moyen, nous saisirons de nombreuses nuances de pensée que nous aurions autrement manquées. Dans ces versets, le chrétien est informé de tout ce qu'il peut attendre des ennemis de Dieu et de l'homme, et instruit sur la manière dont il doit se comporter sous cette forme particulière d'épreuve.

I. Les méchants sont décrits ici .

1. Qui ils sont .

(1.) Les méchants , terme général recouvrant tout le reste. Impie, transgresseurs de la loi de Dieu et donc transgresseurs de celle de l'homme.

(2.) Les oppresseurs . Ceux qui mettent des fardeaux sur les impuissants, profitent et écrasent le peu de force des faibles.

(3.) Ennemis des justes , nécessairement et perpétuellement.

(4.) Fier

2. Ce qu'ils sont .

(1.) « Beaucoup » en nombre.

(2.) Puissant en influence , « princes ».

(3.) Malicieux dans les conceptions .

(4.) Subtil dans les méthodes de fonctionnement .

3. Ce qu'ils font .

(1.) Ils attendent les justes pour leur destruction .

(2.) Ils tendent des pièges à leur ruine.

(3.) Ils oppriment.
(4.) Ils persécutent
.

II. Les justes sont ici par l'exemple du Psalmiste conseillé

1. Prier .

(1.) Pour la protection ( Psaume 119:121 ).

( 2 .) Pour la délivrance ( Psaume 119:134 ).

2. Considérer les témoignages de Dieu ,

(1) de sa bonté, de sa fidélité et de sa puissance ,

(2) contre leurs ennemis .

3. Ne pas s'écarter des statuts de Dieu en tombant dans le piège des méchants . D'où la vigilance.

4. Pour garder les statuts de Dieu malgré l'oppression .

5. Ne pas refuser les témoignages de Dieu .

6. Se tenir en admiration devant la parole de Dieu .

LE FINI ET L'INFINI

( Psaume 119:96 )

Le Psalmiste lui raconte ce qui était pour lui une question d'expérience. Il avait vu la fin de toute « perfection », alors nous le pouvons. Toutes les choses finies sont périssables et périssent sous nos yeux : les empires, la majesté, le savoir, l'art, le plaisir, la vie. Le premier homme et le dernier, et tous ceux et leurs biens qui sont venus entre les deux, sont de la terre terreuse et disparaissent. Mais au milieu de toutes ces mutations, la parole de Dieu survit.

« Toute chair est herbe », etc. Il a vu la montée et la chute de nombreuses idolâtries, superstitions, infidélités et persécutions, mais il reste aujourd'hui inébranlable et inébranlable. La vérité de notre texte est valable en ce qui concerne

I. La vie terrestre . Il y a une limite à sa perfection. « Les jours de nos années sont de soixante ans et dix », etc. Au-delà, ça ne peut pas passer. Il est délimité par le bourne d'un pays inconnu, qu'il ne peut pas passer. Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Il couvre non seulement le temps, mais l'éternité qui le délimite de part et d'autre. C'était dans l'esprit de Dieu d'innombrables siècles avant que l'homme ne respire le souffle de la vie, et survive à l'épave de la matière et à l'écrasement des mondes.

II. Grandeur et grandeur terrestres . Les limites à cela que nous voyons jour après jour. La faveur populaire qui l'a construit peut être retirée, les amis qui y ont contribué peuvent tomber ou mourir, les ennemis qui attendent l'occasion de la saper peuvent réussir, la santé peut échouer et la vie. Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Il peut conférer des honneurs surnaturels et immortels, « des couronnes de gloire qui ne peuvent jamais disparaître ».

III. Le développement du caractère humain . Il y a un point où le caractère d'un homme sans Dieu peut atteindre, au-delà duquel il est impossible d'aller. Et combien de fois les hommes atteignent-ils ce point et s'effondrent-ils ensuite complètement dans la ligne de la sagesse, de la bonté ou de la charité ! Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Il n'y a pas de « jusqu'ici tu iras et pas plus loin » pour ceux dont le caractère est basé sur cela.

En suivant les lignes qui y sont indiquées et en s'assurant du pouvoir qui y est offert, un homme qui a escaladé le plus haut sommet de sainteté qu'on connaisse pouvait encore dire : « Je ne compte pas moi-même l'avoir atteint.

IV. L'acquisition des connaissances humaines . L' esprit a des limites au-delà desquelles « la folie ment ». Il peut être étiré jusqu'à une certaine tension, mais s'il est étiré davantage, il se brise. Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Elle pourvoit à l'expansion indéfinie de l'esprit qu'elle a sanctifié, et offre des sujets qui l'occuperont sans la fatiguer de toute éternité. Les sujets de la connaissance humaine sont bornés, et il n'est pas impossible, lorsque les instruments scientifiques atteignent la perfection qu'ils promettent, d'imaginer le temps où le cercle de l'information humaine sera bouclé ; quand nos télescopes auront balayé chaque étoile, et nos microscopes auront révélé chaque molécule, et notre philosophie naturelle les détails de chaque élément.

Mais le commandement de Dieu contient des choses dans lesquelles nous désirerons regarder pour toujours. Les archives de la connaissance humaine périssent ; les inscriptions deviennent illisibles ; les livres et les parchemins s'usent ; mais le commandement de Dieu durera éternellement.

V. Plaisirs et satisfactions humains . Les gratifications sensuelles s'abattent bientôt sur le goût. Les appétits pécheurs sont bientôt blasés. Le mondain arrive tôt ou tard à la vieille conclusion : « Tout est vanité et vexation de l'esprit. Les « plaisirs du péché sont pour un temps ». Même les jouissances innocentes perdent leur pouvoir récréatif. Ils doivent être changés encore et encore, car sans variété ils cessent de satisfaire du tout.

Lorsqu'ils sont trop gâtés, ou recherchés comme une fin et non un moyen, ils perdent complètement leur plaisir. Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Il contient et nous conduit à la plénitude de la joie et des plaisirs pour toujours.

VI. Institutions humaines . Ce sont surtout des locaux . En règle générale, les institutions d'un pays sont confinées à ce pays. Les mœurs et coutumes d'une race ou d'un climat n'appartiennent généralement qu'à cette race ou à ce climat. Mais le commandement de Dieu est extrêmement large. Ses institutions et ses principes sont adaptés au monde entier. Les institutions humaines sont toutes temporaires . Ils sont fondés pour répondre à des besoins passagers. L'institution de la parole de Dieu durera toute l'éternité du besoin spirituel de l'homme. Ils sont le pain et l'eau de sa vie dont il sera rassasié à jamais.

EN CONCLUSION.—Pourquoi ? Parce que toutes les choses simplement humaines sont confinées dans le temps. Le commandement de Dieu couvre le temps et l'éternité. Les choses humaines ne peuvent pas toucher la vie immortelle et la satisfaire, ne peuvent pas nettoyer la conscience pécheresse, apaiser le cœur troublé, ou donner la paix à l'âme agitée. Ils ne peuvent pas nous aider dans nos grandes préoccupations, ne peuvent pas nous parler de Dieu, du devoir, de l'acceptation au ciel, de la mort, de la préparation à une vie à venir.

Le commandement de Dieu peut et fait tout cela, et par conséquent est-il « très large ». C'est pourquoi notre texte est une parole solennelle pour tout le monde. C'est un encouragement pour les faibles, un avertissement pour les grands, un réconfort pour les vieux, une exhortation pour les jeunes. Toute perfection a une fin, mais le commandement de Dieu est extrêmement vaste.

LA JOUISSANCE DU SAINT DE LA LOI DE DIEU

( Psaume 119:97 ; Psaume 119:103 )

I. La loi de Dieu est aimable . Il est intéressant de noter que l'appréciation du Psalmiste n'était pas seulement de ses promesses ( Psaume 119:103 ), mais de ses injonctions ( Psaume 119:97 ).

1. À cause de son auteur . C'est l'héritage de notre Père. Le commandement et les promesses de Celui qui se tient plus près qu'un frère. C'est le conseil et l'assurance aimante de notre meilleur et plus fidèle Ami.

2. En raison de son objet .

(1.) C'est la vérité divine et infaillible . « Ta parole est vérité » ( Psaume 19:9 ; Éphésiens 1:13 ). C'est une vérité nécessaire qui n'aurait jamais été découverte par l'utilisation sans aide de nos compréhensions. Toute vérité doit exciter l'affection, en raison de sa convenance à l'esprit et de son pouvoir de le satisfaire.

(2.) C'est la révélation de l'amour parfait et de la bonté . Nous parle du caractère de notre Père et de la bienfaisance de ses intentions, comment le péché peut être pardonné, l'âme sanctifiée, la nature entière bénie et le ciel gagné.

3. En raison de l'avantage qu'il confère . Il convainc le pécheur de l'erreur de ses voies ( Jérémie 23 ), Paul devant Félix. Il convertit l'âme du péché ( Psaume 19:7 ). Il promet du confort dans tous les moments de détresse. C'est un guide sûr dans les affaires de la vie.

Il initie et augmente la connaissance de Dieu, et est capable de nous rendre parfaits dans chaque bonne parole et œuvre ( 2 Timothée 3:7 , 2 Pierre 1:19 ).

II. Les saints de Dieu possèdent un goût spirituel qui leur permet d'apprécier la loi de Dieu . L'âme a des facultés qui remplissent pour elle les mêmes fonctions que les sens pour le corps ( Hébreux 5:14 ). Ainsi on dit entendre, voir, manipuler, sentir, parler ; et comme ici et dans Psaume 34:8 , goûtez . Ce sont les sens les plus aigus de tous. Plus la vie est élevée, plus le sens est aigu. Les animaux ressentent plus que les plantes ; les hommes plus que les animaux ; les hommes spirituels plus que les hommes charnels.

1. Ce que ce goût présuppose . La faim de l'âme. Un appétit blasé ou satisfait altère plus ou moins le sens du goût. Le goût, aussi, doit souvent être créé. Des choses qui étaient auparavant nocives deviennent ensuite agréables. Et à l'âme affamée, dont le goût a été vivifié par Dieu, la loi de Dieu est douce ( Proverbes 27 ; Romains 8:5 ).

2. Ce Ézéchiel 3:3ce goût , un goût pour la parole de Dieu ( Jérémie 15:16 ; Ézéchiel 3:3 ; Apocalypse 10:10 ). Aucun homme qui n'apprécie pas les paroles de Dieu ne peut utiliser la langue de notre texte.

III. Les saints de Dieu exercent ce goût continuellement . "C'est ma méditation toute la journée." Ceci n'est que naturel. Ce que nous aimons le plus, nous le désirons le plus. Ce que nous aimons le plus, nous recherchons le plus de familiarité. Cela vaut dans le monde entier. La renommée, le plaisir, les affaires, la guerre, etc., ainsi ici le saint aime la Parole de Dieu, s'en réjouit, et par conséquent « la médite toute la journée ».

COMPRÉHENSION SUPÉRIEURE

( Psaume 119:98 ; Psaume 119:104 )

I. Dans quoi ? Surtout dans la sainteté. « J'ai retenu mes pieds de toute voie mauvaise ; » « Je ne me suis pas écarté de tes jugements. » Le Psalmiste ne veut pas dire simplement en matière intellectuelle, bien que cela puisse valoir. L'homme qui prie est le plus susceptible de garder son intellect clair. Celui qui reconnaît ses facultés mentales comme un don solennel et responsable de Dieu est le plus susceptible d'être industrieux dans leur emploi.

Celui qui cherche avec dévotion l'aide divine est le plus susceptible de l'obtenir, et ainsi de distancer ses pairs. Mais le Psalmiste semble envisager à la fois la supériorité du sujet et la supériorité de l'accomplissement dans ce sujet.

II. Sur qui ?

1. "Miens ennemis ." Cela est probablement dû à leurs qualités telles que mentionnées dans ce Psaume. Un homme qui entretient de l'inimitié dans son cœur n'est probablement pas un adepte de la connaissance de Dieu.

2. "Mes professeurs ." En raison de son utilisation plus diligente des moyens. Il n'est pas rare que les savants devancent leurs enseignants par cette méthode. Les enseignants du Psalmiste peuvent avoir été de simples exposants superficiels ou fantaisistes de la Parole de Dieu, ou de simples sinécuristes ou cérémonialistes.

3. « Les anciens . Ceux plus âgés que lui ( Job 32:7 ), parce qu'il méditait là où ils ne faisaient qu'effleurer, et pratiquait là où ils ne faisaient que théoriser. Ou ses prédécesseurs , parce qu'il possédait plus de parole d'inspiration qu'eux. Pouvons-nous avec « toutes les Écritures » utiliser les mots du texte ?

III. Par quel pouvoir ? « Tu m'as rendu plus sage ; » "Tu m'as appris."

1. Pas par l'utilisation de ses facultés sans aide, ou par toute supériorité d'intellect, de perspicacité ou d'industrie . La seule chose que lui et ses frères rejettent sincèrement, c'est l'originalité. Mais-

2. Par instruction divine directe . Pour atteindre cette supériorité maintenant, nous devons l'avoir de la même source. Tout ce que la compréhension spontanée peut faire dans ce sens a été réalisé, et ce n'est rien. Aucune réflexion, pensée ou étude, même des oracles divins, ne peut nous rendre « sages à salut », si ce n'est par « la foi et l'amour qui sont en Jésus-Christ ». « Ils seront tous enseignés de Dieu. »

IV. Par quelle instrumentalité . « Par tes préceptes. »

1. Méditation continue . "Ils sont toujours avec moi." La connaissance, comme la vie, doit être continuellement nourrie.

2. Pratique cohérente . « Je garde tes préceptes. » Les théories ne peuvent conserver leur emprise que dans la mesure où elles sont systématiquement réduites à la pratique.

3. Continuation sérieuse . « Je ne suis pas parti », etc.

V. Avec quels résultats ?

1. Le dégoût du mensonge ( Psaume 119:104 ).

2. Intégrité sans faille .

LA PAROLE DE DIEU UNE LAMPE ET UNE LUMIERE

( Psaume 119:105 )

Le Psalmiste emploie ici deux figures puissantes et familières pour exprimer le pouvoir éclairant de la Parole de Dieu. Le jour c'est une lumière qui nous indique la direction, le cap, les particularités et les dangers de notre chemin. La nuit, lorsque le soleil se sera couché et que l'obscurité sera retombée, et que nous devrons choisir notre chemin, ce sera une bougie, n'éclairant peut-être pas tout le parcours, mais suffisante pour guider nos pas loin des pierres d'achoppement et des difficultés de le chemin.

Le jour, sa lumière est délicieuse, révélant toutes les beautés du paysage et encourageant notre marche en avant. Dans la nuit, il est utile, nous montrant où nous pouvons nous tromper, où nous devons marcher et comment il est possible de tomber.

I. La Parole de Dieu est une lumière .

1. Il prétend être une lumière ( Proverbes 16:23 , 2 Pierre 1:19 ). Certains types l' Exode 27:20 puissamment en tant que tel ( Exode 13:21 ; Exode 27:20 ; Exode 21 ; Néhémie 9:10 ).

2. La raison appuie cette affirmation . C'est la Parole de Dieu ( 1 Jean 1:5 ). Des hommes saints l'ont écrit ( 2 Pierre 1:21 ). L'illumination morale et l'orientation en sont la conception.

3. L' expérience le justifie . Les méchants le craignent et le détestent ( Jean 3:20 ). Les hommes bons l'ont aimé et apprécié ( Psaume 19:8 ). Ceux qui s'en sont passés ou qui l'ont rejeté ont trébuché. Ceux qui ont accepté sa direction ont eu la lumière de la vie.

II. La Parole de Dieu est une claire lumière . Ce n'est pas le crépuscule, ni la lumière des étoiles, ni le clair de lune, mais la lumière du jour.

1. C'est une claire lumière dans le droit chemin ( Psaume 43:3 ). Les hommes les plus sages ont erré sans elle.

2. C'est une lumière claire sur le mauvais chemin . Il nous dit non seulement ce qu'il faut faire, mais ce qu'il ne faut pas faire. Nous met en garde contre l'égarement. Nous informe où se trouvent le péché et la folie. Nous exhorte à nous méfier et à éviter la musique magique de la voix de la sirène et les agréables pâturages du péché. Et, Dieu merci, il brille pour nous ramener à nouveau. C'est une révélation de la voie de Dieu aux hommes mauvais et déchus ( 1 Corinthiens 14:24 ).

3. C'est une lumière claire dans la voie sombre . Les nuages ​​peuvent s'installer sur le chemin de Dieu. Le soleil peut se cacher. Notre chemin peut passer par des ravins sombres et la vallée de l'ombre de la mort. Le trouble peut accabler l'âme et nous amener à dire : « Dieu a-t-il oublié d'être miséricordieux ? Mais même dans de telles circonstances, la lumière jaillit de la sainte parole de Dieu qui en fait une lampe sur notre chemin ( Ésaïe 50:10 ).

III. La Parole de Dieu est une lumière pleine et éternelle . Il guide le jour et il guide la nuit. Il éclaire notre chemin , mais il nous permet de choisir chaque étape individuelle .

1. Généralement, il nous indique le cours de la vie que nous devons poursuivre , le grand choix que nous devons faire et le destin sublime que nous devons atteindre ( Psaume 25:12 ).

2. En particulier . Beaucoup d'hommes sont sages d'une manière générale, mais échouent malheureusement lorsqu'ils en viennent aux détails. Un homme peut être un très bon mathématicien, mais un très mauvais comptable. Un grand homme d'État peut être tout à fait incapable de saisir les détails mineurs et subordonnés de la politique de l'État. Tant d'hommes ont pris la Bible comme guide pour leur conduite générale, qui, faute d'attention à ses détails, ont trébuché et sont tombés.

La Bible non seulement dévoile tout le chemin, mais éclaire chaque étape successive du chemin ( 1 Pierre 1:15 ). Aucun homme n'a besoin de se tromper en respectant un devoir, une responsabilité ou un privilège sur son chemin. Cela s'applique aux hommes de tous âges et de conditions partout. Ceci étant le cas—

(i.) Comme nous devons être reconnaissants pour la Parole de Dieu !

(ii.) Avec quelle diligence nous devons l'étudier et le pratiquer !

PROFESSION RELIGIEUSE

( Psaume 119:106 )

Notre texte suggère—

I. Que la profession de religion soit du caractère le plus fort et le plus contraignant .

1. Cela a été la pratique des pieux dans tous les âges ( Job 31:1 ; 2 Chroniques 15:12 ; 2 Chroniques 34:31 ).

2. La faiblesse de notre propre nature l'exige . Nos simples objectifs et résolutions sont comme le nuage du matin, etc., et nécessitent d'être liés par les obligations les plus solennelles.

3. Le caractère du sujet l'exige . Dieu a juré avec serment de remplir ses engagements envers nous ( Hébreux 6:18 ), et exige un serment de notre part ( Exode 24:3 ). La bienfaisance et la nécessité des lois dont la religion consiste, l'exigent.

II. Que la profession de religion soit le résultat d'une réflexion sérieuse . La résolution de garder les justes jugements de Dieu implique une étude de ces jugements qui a abouti à la conclusion qu'ils sont justes. Lorsqu'un homme décide d'être chrétien, il doit savoir de quoi il s'agit. Il fait un jet pour le temps et pour l'éternité. Dieu lui-même exige que le prix soit compté, afin qu'il n'y ait pas de pensées après coup, car il n'a aucun plaisir dans le sacrifice des insensés.

III. Que la profession de religion se fasse avec une volonté libre mais résolue . L'individu lui-même devrait de lui-même et pour lui-même dire : « Je le ferai ». Que les parents prennent garde à la façon dont ils obligent leurs enfants à paraître religieux. Beaucoup d'épaves morales se sont échouées sur les rives de l'éternité à cause de cela. La contrainte engendrera le dégoût. Guidez plutôt le jugement, la raison et les affections. Montrez le devoir, le besoin et l'amour de la religion, et amenez l'enfant à dire de lui-même : « Je garderai tes justes jugements. La volonté une fois pliée, répare-la. Ne laissez rien modifier votre décision ou vous faire dévier.

IV. Que la profession de religion une fois faite doit être fidèlement et systématiquement gardée . "Je vais l'exécuter." La force des expressions accumulées du Psalmiste sera vue immédiatement.

1. Rompre notre serment, c'est aggraver notre péché . Mieux vaut ne pas jurer du tout que jurer et ne pas accomplir ( Ecclésiaste 5:5 ).

2. Les mêmes motifs qui nous ont poussés à faire le vœu sont valables jusqu'au bout . Après l'épreuve et l'épreuve les plus prolongées de la religion, l'homme pieux ne voit aucune raison de se repentir de son choix. Dieu est le même, et ses jugements ne perdent rien de leur justice par le laps de temps.

3. Dieu est le vengeur sévère et juste de la fidélité brisée . Un jeune homme! (i.) Décidez d'être religieux . C'est la chose la plus noble, la plus raisonnable et la plus sûre à faire. (ii.) Résolvez et accomplissez vos résolutions, non pas par votre propre force, mais par la force de Dieu . (iii.) Résoudre et attendre la bénédiction et la récompense de Dieu .

AFFLICTION

( Psaume 119:107 ; Psaume 119:109 ; Psaume 119:120 ; Psaume 119:124 ; Psaume 119:135 ; Psaume 119:143 ; Psaume 119:153 ; Psaume 119:156 )

Ce Psaume est catégoriquement un psaume pour les affligés. Le chagrin et le trouble sont ici délimités sous toutes les formes sous lesquelles on peut s'attendre à ce qu'ils se produisent. Mais pas seulement : toutes les consolations et tous les remèdes dont disposent les affligés sont ici ouverts, et aussi toutes les obligations qu'imposent la consolation ou la restauration, et tous les résultats qu'on peut en attendre. Il sera donc profitable d'examiner aussi brièvement que possible l'ensemble du champ exposé dans ces versets.

I. Les caractéristiques de l'affliction .

1. Elle est parfois extrême ( Psaume 119:107 ; Psaume 119:143 ).

2. C'est parfois périlleux ( Psaume 119:109 ). « L'image est prise d'un voyageur portant des bijoux précieux à la main à travers des chemins dangereux, ou de soldats qui portent leur vie dans leurs mains, dans la mesure où leur vie dépend de leur valeur au combat, ou peut-être d'un jeu de hasard. « Bien que je joue avec ma vie et que je la risque toujours », etc. Vaihnger interprète « mon âme est dans ou sur ma main, susceptible de tomber et de périr, comme tout ce qui se trouve dans ou sur la main tombe facilement. »— Speaker's Com .

3. C'est parfois une infliction judiciaire ( Psaume 119:120 ; Lamentations 3:39 ). (Voir aussi Job 4:15 ; Ésaïe 2:10 ; Jérémie 51:27 ; Exode 34:7 .)

II. Les consolations de l'affliction .

1. Que Dieu le permet . C'est l'hypothèse de tout le Psaume, et ce qui calme et réconforte l'âme du Psalmiste. Si Dieu le permet, ce doit être pour la réalisation d'une fin bienfaisante.

2. Qu'il ne produise pas l'oubli de la loi de Dieu ( Psaume 119:109 ). Quand les hommes oublient la loi de Dieu, qu'ils n'accusent pas l'affliction de ce terrible malaise. Dans de nombreux cas, il est envoyé pour stimuler la mémoire.

3. Qu'elle lui a ouvert les appuis et les plaisirs de la Parole de Dieu ( Psaume 119:143 ). Heureux l'homme dont l'affliction lui a donné du temps et l'a poussé à étudier la loi de Dieu.

III. Le remède contre l'affliction .

1. La faveur divine ( Psaume 119:124 ; Psaume 119:156 ).

2. La promesse divine ( Psaume 119:154 ).

3. La sagesse divine ( Psaume 119:156 ).

4. L'assistance divine ( Psaume 35:1 ; Psaume 43:1 ; Psaume 74:22 ). « L'expression appartient proprement à la procédure judiciaire. Le Psalmiste est accusé à tort et prie Dieu d'être son avocat ; mais dans la mesure où la cause est poursuivie, non dans une cour de justice, mais sur le champ de bataille, l'avocat doit être aussi un champion. »— Speaker's Com .

IV. Les résultats de l'affliction .

1. Vitalité accélérée ( Psaume 119:154 ; Psaume 119:156 ). Des opérations douloureuses sauvent parfois la vie, et la vie est d'autant plus forte pour ces opérations. Le cancer doit être éliminé, afin que la vie qui est consommée puisse être épargnée et rendue plus saine.

2. Instruction dans les statuts de Dieu . L'affliction est ce que nous rencontrons parfois dans notre fuite des voies divines. Il est bénéfique pour un enfant de ressentir la douleur du feu afin de l'éviter, et ainsi l'enfant de Dieu est amené à ressentir l'amertume du péché, afin qu'il puisse apprécier et être fidèle à la loi de son Père.

3. La faveur spéciale de Dieu ( Psaume 119:135 ). Un parent considère avec une complaisance particulière et aime son enfant qui a été sauvé du péril et de la maladie.

Leçons—
(i.) Que l'affliction nous pousse à prier Dieu ( Psaume 119:153 ).

(ii.) Qu'aucune affliction ne nous pousse à transgresser la loi de Dieu ( Psaume 119:109 , &c).

(iii.) Que l'affliction nous stimule à attendre une vie plus vive, une fidélité plus sérieuse et une double faveur .

SACRIFICES SPIRITUELS

( Psaume 119:108 )

Ce verset suit de manière appropriée la contemplation du Psalmiste de son affliction. Dieu l'avait affligé de miséricorde et de jugement. Dieu l'avait merveilleusement délivré. Il a le sentiment, comme l'apôtre l'a ressenti des siècles plus tard ( Romains 12:1 ), qu'en reconnaissance de la bienfaisance divine, il lui incombait d'offrir des sacrifices spirituels à Dieu. Notez les comparaisons et les contrastes, et le mot implorer dans les deux. Nous avons ici-

I. Une reconnaissance du sacerdoce spirituel des croyants . L'offrande présuppose le sacerdoce. Le peuple de Dieu à travers les âges a été membre d'un sacerdoce royal. La nation juive était telle ( Exode 19:5 ). Les prophètes ont contemplé le temps où les pieux païens seraient tels ( Ésaïe 61:6 ; Ésaïe 66:21 ; Malachie 1:11 ).

Le Nouveau Testament reconnaît tous les chrétiens comme tels ( 1 Pierre 2:9 ; Apocalypse 1:6 ).

II. Les prêtres spirituels doivent avoir une préparation spirituelle . En vertu de la loi, les prêtres devaient être séparés du commun des mortels. Sous l'Evangile, ils sont une nation sainte et un peuple particulier. Sous la loi, ils ont reçu une onction spéciale ; sous l'Evangile, ils reçoivent l'onction du Saint ( 1 Jean 2:20 ).

Sous la loi, les prêtres étaient préparés à leur office par une lustration ; Les chrétiens sont baptisés du Saint-Esprit ( Tite 3:6 ). Tous les ordres sacerdotaux, qu'ils soient reçus de Grèce ou de Rome, sont invalides, à l'exception de ceux conférés par Celui qui seul peut « faire » « des rois et des prêtres ».

III. Les prêtres spirituels doivent offrir et ne peuvent offrir que des sacrifices spirituels . Non expiatoire, mais eucharistique ; pas des offrandes pour le péché, mais des offrandes de paix et de grâce ( Hébreux 7:27 ; Hébreux 10:14 ; Hébreux 13:15 ).

Comme le sacerdoce est purement spirituel, les sacrifices doivent l'être ( Jean 4:24 ; Psaume 50:13 ; Psaume 69:30 ). L'offre particulière ici spécifiée comprend ou présuppose tout le reste.

Prière ( Psaume 141:2 ). Louange ( Psaume 54:6 ). Action de grâce ( Psaume 50:1 ; Psaume 50:4 ).

Le corps ( Romains 12:1 ). Corps et esprit ( 1 Corinthiens 6:20 ). Nous-mêmes ( 2 Corinthiens 8:5 ). L'aumône ( Philippiens 4:18 ; Hébreux 13:16 ).

Notez, en outre, que ce sont des sacrifices parce qu'ils sont fidèles aux lois qui sous-tendent toute la doctrine du sacrifice - à savoir , l'abnégation, la reconnaissance de ce qui est dû à Dieu ( Psaume 50:5 ), la contrition pour le péché ( Psaume 51:17 ), confiance dans le sacrifice du Rédempteur ( Éphésiens 5:2 ), reconnaissance de l'indignité individuelle de la faveur divine.

IV. Les offrandes spirituelles doivent être des offrandes de libre arbitre .

1. Parce que Dieu mérite un service gratuit .

2. Parce que l'homme spirituel est soutenu par « un esprit libre » et a été rendu « volontaire au jour de la puissance de Dieu ».

3. Parce que les offrandes de libre arbitre sont celles qui ont le plus de chances d'être permanentes .

V. Les offrandes de libre arbitre sont les plus acceptables pour Dieu . « Dieu aime celui qui donne avec joie » ( Ésaïe 60:7 ; Malachie 3:4 ).

VI. L'acceptation gracieuse de Dieu des offrandes du libre arbitre doit être considérée comme une grande bénédiction et, par conséquent, encourir des obligations correspondantes. « Enseigne-moi tes statuts » ( Psaume 19:14 ).

( Psaume 119:109 ), voir Psaume 119:107

( Psaume 119:110 ), voir Psaume 119:95

LA PAROLE DE DIEU LE PATRIMOINE DE SON PEUPLE

( Psaume 119:111 )

Avis-

I. Que la Parole de Dieu est un héritage .

Un héritage est ce qui a été spécialement légué. Les patrimoines ne sont pas achetés, mais testés. Ainsi, la Parole de Dieu n'a pas été faite ou achetée par l'homme, mais nous a été librement donnée par notre Père Dieu.

II. Que la Parole de Dieu est un héritage précieux . « Ce sont les réjouissances de mon cœur. »

1. C'est un héritage immérité . Nous ne pouvons y prétendre ni titre naturel. Quand nous avons été créés pour nous, nous étions « aliénés et ennemis dans notre esprit par des œuvres mauvaises ».

2. C'est un patrimoine à part entière . Rien ne peut y être ajouté. Il contient toutes les choses nécessaires et utiles à la vie, à la piété et à l'éternité. La Trinité à jamais bénie, la providence, la grâce, la terre, le ciel, tout est là ; et tous sont à lui à qui appartiennent les témoignages de Dieu ( Psaume 16:5 ; 1 Corinthiens 3:21 ; 2 Corinthiens 6:10 ).

3. C'est un héritage sûr . Il n'y a aucun défaut dans le titre ( Hébreux 6:17 ).

4. C'est un patrimoine immuable . Les biens ont une valeur proportionnelle au temps qu'ils durent. La Parole de Dieu n'est pas à bail comme le sont tous Ses dons temporels. Ils sont la propriété franche des saints ( Psaume 73:26 ).

III. C'est un patrimoine responsable .

1. Il est offert à notre choix . "J'ai pris." Cela ne nous est pas imposé. Nous pouvons le rejeter. Si d'autres choses sont plus réjouissantes pour le cœur, nous sommes les bienvenues - si nous pouvons les obtenir - avec les conséquences.

2. Ce choix est le résultat d'une préparation . "J'ai incliné." Les facultés d'un enfant doivent être développées avant qu'il ne soit apte à devenir le propriétaire responsable des biens. L'homme doit donc s'incliner par la grâce divine pour les devoirs et les responsabilités qui lui incombent en tant que propriétaire de la Parole de Dieu.

3. Ce choix implique l'agent dans de grandes et éternelles responsabilités . « Pour accomplir tes statuts jusqu'à la fin. » Aussi gratuit que soit notre patrimoine, il est taxé. Le même impôt qui s'applique à tous les biens, c'est-à-dire le bon usage. Si cela n'est pas observé dans certaines limites dans les domaines mondains, le droit est perdu. Le libertin et l'économe qui négligent de payer cet impôt en gaspillent une large portion et sont réduits à la mendicité.

L'héritier insouciant qui la néglige, la trouve dilapidée pour lui. Celui qui s'en sert pour violer la loi du pays se la fait enlever. Ainsi, ceux qui n'utilisent pas soigneusement et de manière responsable ce grand héritage de Dieu le perdront.

AMOUR ET LA HAINE

( Psaume 119:113 ; Psaume 119:128 ; Psaume 119:163 )

Ces versets considèrent les deux grandes et influentes affections dans leur relation l'une avec l'autre. Voyons-les d'abord ensemble, puis séparément. Observez ensemble—

I. L'affection s'oppose à l'affection ; la haine contre l'amour. L'amour et la haine sont bons ou mauvais selon leurs objets. Rien n'est pire que l'amour du monde, le péché et la vanité, ou la haine de Dieu et de la sainteté ; mais mis sur des objets appropriés, la haine sur le mal, et l'amour sur le bien ( Amos 5:15 ), ils présentent l'âme comme divinement constituée au début.

Car, comme on l'a bien dit, « L'homme déchu n'est qu'une anagramme de l'homme innocent ; nous avons les mêmes affections, mais elles sont déplacées. L'amour a été fait pour Dieu ; haine du péché. La haine a été mise sur nous afin que nous puissions fuir le mal. L'amour nous a été donné pour que nous nous attachions à Dieu et aux choses qui le glorifient.

II. L'objet est placé contre l'objet . De même que l'amour s'oppose à la haine, de même les pensées vaines et le mensonge à la loi de Dieu, et toute fausse voie vers les préceptes de Dieu. Car, de même que la Parole de Dieu est une vérité solennelle, pratique et nécessaire, de même elle exige solennité et vérité chez ceux qui voudraient l'observer.

AMOUR POUR LA PAROLE DE DIEU

( Psaume 119:113 ; Psaume 119:127 ; Psaume 119:140 ; Psaume 119:159 ; Psaume 119:163 ; Psaume 119:165 ; Psaume 119:167 )

Nous avons déjà considéré l'amour par opposition à la haine, et la Parole de Dieu par opposition aux vaines pensées, au mensonge et à toute fausse voie. Isolons maintenant les passages qui considèrent l'affection suprême du cœur de l'homme comme reposant sur la Parole de Dieu.

I. Qu'est-ce qu'aimer la Parole de Dieu ?

1. Négativement . Pas

(1.) La simple reconnaissance de sa divinité . C'est ce que font beaucoup par la force de preuves externes.

(2.) Ni une simple approbation de son excellence . Beaucoup admirent là où ils ne font pas confiance et suivent.

(3.) Un simple spasme de délice , alors qu'Hérode s'est réjoui de la lumière de Jean pendant une saison ( Marc 6:20 ).

2. Positivement .

(1.) Un tel amour qui est enraciné dans le cœur ( Jaques 1:21 ), et remue toutes les affections dans leurs plus intimes profondeurs.

(2.) Un tel amour qui nous pousse à le consulter en toutes occasions ( Psaume 1:2 ; Psaume 19:10 ).

(3.) Un amour qui impose sa douce contrainte à notre obéissance ( 1 Jean 2:4 ; Romains 6:17 ).

II. Quel degré d'amour devons-nous avoir pour la Parole de Dieu ?

1. Suprême, « au-dessus de l'or, oui même de l'or fin. Nous devons aimer la Parole de Dieu plus que les richesses, car elle a plus de valeur que les richesses. La richesse n'est pas appréciée pour elle-même, mais seulement pour ce qu'elle représente et peut faire. La Parole de Dieu contient « les richesses insondables de Christ ». Cet amour est donc tel qu'il nous rendra disposés à vendre tout ce que nous avons, afin d'obtenir « la perle de grand prix » ( Psaume 119:72 ).

2. Intense et abondant . « Considérez comme j'aime vos lois. » Dieu seul peut en mesurer la profondeur. "Je les aime excessivement." Non pas avec l'affection passagère des enfants pour les choses qui excitent leurs penchants passagers, mais avec un amour dont la puissance ne peut être brisée, et dont l'ardeur ne peut éteindre de nombreuses eaux ( Psaume 119:48 ; Psaume 119:97 ; 1 Jean 2:5 ).

III. Pourquoi devrions-nous aimer la Parole de Dieu ?

1. Parce que ses préceptes concernant toutes choses sont justes » ( Psaume 119:128 ). Toutes choses, toutes personnes, considérées de toutes les manières, universellement, la Parole de Dieu est juste.

2. Parce qu'il est « très pur » ou « purifiant ».

(1.) Pur en soi ( Psaume 19:8 ). Raffiné de toutes scories, erreurs ou mensonges.

(2.) Pur dans les exemples qu'il présente ( Hébreux 6:12 ; 1 Jean 3:3 ; 1 Pierre 1:15 ).

(3.) Purifiant dans l'influence qu'il exerce ( Psaume 119:9 ; Jean 15:3 ; Jean 17:17 ). Nous montrer notre impureté ( Matthieu 16:19 ; Jérémie 4:14 ).

Nous exhortant à être purs ( Psaume 119:1 ; Ésaïe 1 ; Ésaïe 1, Jaques 4:8 ). Révéler la fontaine purificatrice ( Éphésiens 5:26 ; Ézéchiel 36:25 ).

Encourageant à la pureté ( Matthieu 5:8 ; 2 Corinthiens 7:1 ).

2. Parce que c'est tranquillisant ( Psaume 119:165 ).

(1.) Il révèle la « paix de Dieu » qui « garde le cœur et l'esprit ».

(2.) Le Christ Prince de la Paix y confère ( Jean 14:27 ).

(3.) L'Esprit de Paix à travers elle respire Sa propre tranquillité ( Romains 15:13 ; Galates 5:22 ; Galates 6:16 ).

IV. Comment devons-nous montrer notre amour pour la Parole de Dieu ?

1. En haïssant les « pensées vaines », les « fausses voies » et le « mensonge ».

2. En aimant l'obéissance ( Psaume 119:167 ).

3. Par la prière pour un service plus vivant ( Psaume 119:159 ).

V. Quels résultats suivront notre amour de la Parole de Dieu ?

1. Il offrira un puissant plaidoyer dans la prière ( Psaume 119:159 ). C'était l'appel confiant de celui qui était conscient qu'il était vraiment attaché à Dieu ( Jean 21:17 ).

2. Cela stimulera le service actif ( Psaume 119:140 ).

3. Il offrira une protection puissante (165, marg.). "Aucun événement providentiel ne sera une tentation invincible ou une affliction puissante, ils tiendront ferme leur intégrité et préserveront leur tranquillité. Rien ne les offensera ni ne les blessera, car tout fonctionnera pour leur bien. Ils ne s'embarrasseront pas de scrupules inutiles et ne s'offenseront pas de leurs frères » ( 1 Corinthiens 13:6 ).

SAINTE HAINE

( Psaume 119:113 ; Psaume 119:128 ; Psaume 119:163 )

I. Dans sa nature . La haine est cette passion qui est suscitée par la présence et l'antagonisme de ce qui est répugnant, et qui est excitée pour blesser ou exterminer ce à quoi elle est irrémédiablement opposée. C'est un langage fort, mais justifiable et approprié lorsqu'il est appliqué à l'attitude du croyant contre le péché. Notez quelques-uns de ses attributs—

1. Implacabilité . Ce n'est pas un spasme passager d'indignation ; il ne vise rien de moins que l'extermination. Ceux qui haïssent le péché le poursuivent avec une vigueur implacable.

2. Universalité . La colère est suscitée contre des individus ; haine contre les espèces. Ainsi le chrétien déteste tout péché.

3. Croissance . C'est un principe qui se développe avec notre propre force spirituelle ( Actes 24:16 ; 1 Jean 3:9 ).

4. Intensité ( Psaume 119:163 ). La simple détestation ne suffit pas. Rien de moins qu'une haine odieuse ne répondra pas aux nécessités de l'affaire. La résolution ne sera pas, ni la peur, ni l'aversion.

II. Dans ses causes .

1. Connaissance spirituelle ( Psaume 119:11 ; Psaume 119:104 ; Jérémie 31:19 ).

2. L'amour de Dieu ( Psaume 97:10 ).

3. Crainte filiale de Dieu ( Proverbes 8:13 ).

4. Un sens spirituel de l'auto-préservation .

III. Dans ses objets spécifiques .

1. « Vaines pensées ». Le mot original avec une ponctuation différente apparaît dans 1 Rois 18:21 , "opinions". LXX a ici παρανόμους, « hommes sans loi » ; Syr., « Hommes à l'esprit pervers ; » Chal., « Penseurs de vaines pensées. « Le Psalmiste décrit des spéculations espiègles, subtiles, inutiles et périlleuses ; enseignements pernicieux hétérodoxes; opposé à la vérité révélée, et susceptible d'interférer avec son acceptation dans sa simplicité.

" - Geier . « Le mot est probablement concret et non abstrait, 'douteurs', 'sceptiques', 'hommes aveugles ' ( Jaques 1:8 ), ἀνὴρ δίψυχος, un homme aveugle divisé entre deux opinions.— Speaker's Com .

2. " Les fausses voies . " "Chaque cours de la vie non basé sur la vérité ou une vision juste des choses." - Barnes .

3. " Mentir ".

(1.) Le fait de parler de ce qui est faux avec l'intention de tromper .

(2.) La suppression de la vérité qui devrait être dite ( Jean 12:42 ).

(3.) L' hypocrisie .

(4.) Désobéissance à la loi que nous professons croire et obéir . Les mensonges peuvent être joués aussi bien que racontés ( Osée 11:12 : Osée 11:12 ; 1 Jean 1:6 ; 1 Jean 2:4 ).

EN CONCLUSION. — Nous devons haïr tout péché, parce qu'il est ce qu'il est et à cause de ce qu'il fait. C'est le mépris de l'autorité de Dieu ( Exode 5:4 ). C'est une violation de sa loi juste ( 1 Jean 3:4 ). Il sépare de Dieu ( Ésaïe 59:2 ).

Il défigure l'image divine ( Psaume 44:12 ). C'est la chose abominable que Dieu hait, et qui produit la ruine et la damnation de l'âme.

LA PROTECTION DIVINE

( Psaume 119:114 )

I. La protection divine .

1. Un besoin implicite . L'âme est en danger continuel ( Éphésiens 6:12 ). Il est assailli par des ennemis qui excellent dans l'art, la méchanceté, l'obstination, le nombre et le pouvoir. Par conséquent, il a besoin d'un bouclier pour le protéger lors d'une guerre active et d'une cachette pour le sécuriser lorsqu'il est au repos.

2. Protection garantie . Dieu est un bouclier pour nous garder en danger, et une cachette pour nous en tenir à l'écart. Cette promesse garantit que le danger sera entièrement écarté, ou sinon, il ne nous accablera pas, mais nous fera au contraire sentir la défense divine.

(1.) " Tu es ma cachette ." Lorsqu'ils sont gravement assaillis par le danger, ou incapables de se défendre, ou voulant se reposer du conflit, les hommes courent vers une cachette ( 1 Samuel 3:6 ; Psaume 32:7 ; Proverbes 22:3 ).

Une cachette doit avoir de la capacité . Dieu a de la place pour nous ( Psaume 31:20 ; 2 Timothée 1:12 ). Secret ( Psaume 27:5 ); La protection de Dieu sur ses saints est un mystère, caché aux yeux des hommes.

« Votre vie est cachée avec Christ en Dieu. » Confort ( Psaume 34:22 : Psaume 34:22 ; Psaume 91:1 ). La sécurité jusqu'à la fin des ennuis ( Psaume 57:1 ; Ésaïe 26:20 ).

(2.) « Tu es mon bouclier » ( Psaume 5:12 ; Psaume 28:7 ; Psaume 91:4 ). Pour qu'un bouclier offre la sécurité, il doit avoir une largeur suffisante ( Psaume 5:12 ).

Résistance, impénétrabilité et pouvoir de repousser les projectiles qui sont lancés contre lui, retour sur l'ennemi ( Psaume 59:11 ).

II. Où la protection divine est révélée . Dans la Parole de Dieu—

1. Il présente Dieu à la défense sûre de son peuple ( Psaume 84:11 : Psaume 84:11 ; Genèse 15:1 ).

2. Il donne l'assurance infaillible de la protection divine . Proverbes 30:5 ; Psaume 18:30 ).

3. Il nous invite et nous encourage à nous prévaloir de cette protection .

4. Il nous dit quelles qualifications il doit avoir pour se prévaloir de cette protection. La foi ( Proverbes 30:5 ; Psaume 18:30 ). Obéissance ( Psaume 84:11 : Psaume 84:11 ; Proverbes 2:7 ; Ésaïe 33:15 ).

5. Il nous dit comment profiter de cette protection ( Sophonie 2:3 ).

III. Le réconfort qu'apporte cette révélation . « J'espère en ta parole.

1. Elle tranquillise l'âme en attendant le temps de Dieu ( Psaume 33:20, Ésaïe 28:16 ; Ésaïe 28:16 ).

2. Il fortifie le cœur dans les difficultés présentes, et quand le danger est, ou promet d'être extrême . Moïse dans le désert ( Psaume 90:1 ), David en exil ( Psaume 3:3 ).

3. Cela nous donne le pouvoir de faire joyeusement ce que Dieu voudrait que nous fassions, et d'aller là où Dieu voudrait que nous allions , faisant confiance sans crainte à la bonté et à la puissance de Dieu ( Psaume 31:5 ).

EN CONCLUSION.-

(1.) Un mot de réconfort . Aucun mal ne peut nous arriver sans la permission de Dieu. (ii.) Un mot d'avertissement . Il n'y a de sécurité pour nous que derrière la puissance de Dieu. (iii.) Un mot d'exhortation . Reconnaissez Dieu à tout moment comme votre protecteur et cherchez-le à chaque fois que vous en avez besoin.

SÉPARATION ET COHÉRENCE

( Psaume 119:115 )

Ces deux idées se tiennent ou tombent l'une avec l'autre. Il est impossible d'être obéissant à la loi de Dieu en fréquentant des hommes méchants, et également impossible d'avoir une mauvaise compagnie en faisant de bonnes œuvres. Observer-

I. La nécessité de se séparer des malfaiteurs .

1. Ses limites .

(1.) Pas dans de simples affaires ( 1 Corinthiens 5:5 ), ni tant qu'il est possible de leur faire du bien. Nous ne devons pas non plus renoncer à la communion ecclésiale parce que des hommes méchants ou inconsistants s'y trouvent, ce qui est des plus absurdes, mais, hélas ! cours fréquent. Il y a des moutons noirs ou malades dans chaque troupeau, de l'ivraie dans chaque moisson, de la paille dans chaque aire. « Je fuis l'ivraie pour ne pas l'être ; mais je vole pas le sol de peur que je ne sois rien . » - Augustin . Mais

(2) Nous sommes tenus de ne pas être inégalement attachés à eux dans une amitié cordiale ou des alliances matrimoniales ( Exode 34:15 ; 2 Corinthiens 6:14 ), de ne pas imiter leurs manières et coutumes, et de ne pas participer à leurs péchés ( Éphésiens 5:11 ).

Mais en vertu de notre nouvelle nature, notre filiation spirituelle, notre héritage moral, notre communion avec Dieu et notre espérance du ciel, nous sommes enjoints de sortir du milieu d'eux et d'être le peuple saint et particulier de Dieu.

2. Ses raisons .

(1.) Notre amour de Dieu devrait nous empêcher d'être en termes d'amitié et de communion avec ceux qui sont en inimitié avec Lui . Ce ne serait qu'un piètre patriotisme pour un soldat d'être en termes de cordialité avec un rebelle ou un ennemi ( Psaume 139:21 ; 2 Pierre 2:8 ).

(2.) Les mauvaises communications corrompent les bonnes manières ( Psaume 1:1 ; Ésaïe 6:5 ; Proverbes 1:10 ; Proverbes 1:15 ; 1 Corinthiens 5:6 .)

(3.) Notre familiarité les endurcira dans leurs péchés, tandis que notre séparation d'avec eux peut favoriser la réflexion ( 2 Thesaloniciens 3:6 ).

(4.) L' amitié avec eux apportera une tache sur notre juste renommée . Un homme est connu par la compagnie qu'il entretient ( 2 Jean 1:2 ; Hébreux 12:15 ; Psaume 50:18 ).

(5.) Nous risquons de partager leur ruine ( Genèse 14:12 ; Proverbes 13:20 ; Apocalypse 18:4 ).

II. Le devoir de garder les commandements de Dieu .

1. Nous avons les obligations les plus solennelles de le faire . Ce sont les commandements de notre Dieu. Notre engagement par alliance. Il a promis de n'être à nous qu'à la condition de l'accomplissement de notre devoir ( Deutéronome 27:9 ).

2. Nous le devons comme une dette de gratitude à Dieu pour les avoir révélés . Puisque Dieu s'est donné la peine de les révéler, saints, justes et bons comme ils sont, nous devons nous soucier de les garder.

3. De l' observation des commandements de Dieu, notre bien-être dépend absolument . Les transgresser, c'est transgresser les lois fondamentales de la vie spirituelle.

4. De notre obéissance constante dépend notre espérance du ciel . « Sois fidèle jusqu'à la mort », etc.

III. L'importance d'une résolution rapide et décisive . "Partir." "Je le ferai."

1. Dieu n'a aucun plaisir dans un homme instable et irréfléchi.

2. Sans détermination résolue, tous les désirs sont vains .

3. À moins que nous ne soyons prompts et décisifs, les malfaiteurs profiteront de nous et nous gagneront facilement à leur manière .

L'ATTITUDE DE DIEU ENVERS LES JUSTES ET LES MAUX

( Psaume 119:116 )

I. L'attitude de Dieu envers les justes .

1. Quelle est cette attitude . Double. Quelque chose à retenir. Quelqu'un qui tient. Teneo et teneor .

(1.) Dieu est quelque chose à retenir . Un support, un rocher, une base sûre ; quelque chose d'agrippant auquel nous ne serons pas emportés par les flots déferlants.

(2.) Dieu est quelqu'un qui détient . Le Psalmiste pense à l'emprise forte et tenace de Dieu ; « Ils ne périront jamais », etc. Cette double idée est exprimée dans Psaume 73:23 .

2. De quoi dépend cette attitude . Double encore. La promesse divine et l'obéissance joyeuse.

(1.) " Selon ta parole ." La Bible est pleine de promesses dans ce sens trop nombreuses pour être citées.

(2.) « J'aime tes témoignages . « Je respecterai continuellement tes statuts. »

3. Ce qu'implique cette attitude .

(1.) La vie .

(2.) Glorieuse espérance .

(3.) Sécurité .

II. L'attitude de Dieu envers les méchants .

1. Quelle est cette attitude .

(1.) Le mépris . Sept. et Vulg., « Tu méprises ( Psaume 119:118 ).

(2.) Rejet ( Psaume 119:119 ). « Il n'y a pas de vrai métal en eux quand ils sont éprouvés par le feu de raffinage, ils sont brûlés ; ils s'envolent dans les fumées. Il y a probablement une allusion à l'écume ou de scories à la surface des métaux de point de fusion, qui est balayé précédemment pour la coulée du métal dans le moule . » - Clarke .

2. Pourquoi cette attitude est-elle supposée .

(1.) À cause de leur mensonge .

(2.) À cause de leur inutilité : « scories ».

3. Ce que cette attitude implique . Un mot décrit tout. "Destruction éternelle de la présence du Seigneur et de la gloire de sa puissance."

( Psaume 119:120 ), voir Psaume 119:107

( Psaume 119:121 ), voir Psaume 119:95

( Psaume 119:122 ), voir Psaume 119:95

HAUTES ASPIRATIONS

( Psaume 119:123 )

I. Les objets de ces aspirations .

(1.) Salut .

(2.) Les paroles de la justice de Dieu . Cela peut faire référence à une promesse précieuse, à une injonction solennelle ou à une loi juste.

(3.) Enseignement divin . La Parole de Dieu est une parole scellée sans l'illumination de l'Esprit divin.

II. La qualité de ces aspirations .

1. Intensité . "Mes yeux échouent." « L'idée ici est de chercher une chose, de « tendre les yeux » pour que leur pouvoir s'épuise. »

2. Démission . « Agis envers ton serviteur selon ta miséricorde. » Ce qui est mieux pour moi accorde. Si je demande mal, retenez.

LE TEMPS DU SEIGNEUR ET LE NTRE

( Psaume 119:126 )

L'hébreu traduit littéralement est « Il est temps de faire pour Jéhovah », et signifie soit qu'il est temps pour le Seigneur de travailler, soit qu'il est temps pour nous de travailler pour le Seigneur. Comme les exposants sont divisés, son imprécision nous garantit d'apprendre les vérités bénies enseignées par les deux interprétations ; car ne sommes-nous pas « des ouvriers avec Dieu » ? Avis-

I. Un temps commun aux deux pour travailler . Quand l'homme annule la loi de Dieu. C'est quand cette heure ? Hélas! quand n'est-ce pas ? Les hommes annulent la loi de Dieu chaque jour, à chaque instant. Le temps, alors, pour Dieu et l'homme de travailler ensemble est maintenant . Pas demain, pas des jours spéciaux ou des occasions spéciales, mais « maintenant est le temps accepté, maintenant est le jour du salut ».

II. Un travail commun aux deux à faire . L'œuvre du salut. L'homme sauve instrumentalement , par l'exemple, par l'exhortation, par l'influence, en amenant les hommes à la connaissance de leurs péchés, à la repentance et à la confiance en Christ. Dieu sauve efficacement par les influences restrictives de sa grâce, par les convictions et la régénération du Saint-Esprit, par la purification dans le sang précieux, par le pardon.

III. Un temps pour que Dieu seul travaille . Où les hommes ont annulé la loi de Dieu, sans repentance ni remède. Une telle période s'est souvent produite dans l'histoire de l'humanité. Les iniquités des hommes et des nations sont devenues complètes, et Dieu les a visités avec vengeance. Cette fois s'est produite à Sodome, Assyrie, Babylone, Israël, Rome, &c. Un tel moment se produira lorsque l'histoire de l'humanité sera close. De cette époque et de cette saison, il n'appartient pas à l'homme de le savoir.

IV. Un travail pour Dieu seul à faire . Vengeance et destruction. En cela, l'homme ne peut et ne doit jouer un rôle que comme le plus simple instrument entre les mains de Dieu. "La vengeance est à moi ."

UN DANGER ET SON RECOURS

( Psaume 119:126 )

La force du « donc » dans Psaume 119:127 , peut être prise de trois manières différentes.

1. Cela peut signifier qu'en raison du mal des temps, la valeur supérieure de la Parole de Dieu s'est manifestée par contraste, et que, par conséquent, le Psalmiste l'aimait intensément.
2. Que comme les temps étaient si mauvais, il ferait donc tout ce qu'il pourrait pour contrebalancer ce mal par une excellence religieuse supérieure. Mais

3. Il semble sous-tendre ces derniers versets la raison de l'impiété générale des temps décrite dans Psaume 119:126 ; et considéré en relation avec la pensée qui traverse tout le Psaume, le danger du Psalmiste du nombre de ses puissants ennemis, le semble donc pointer vers l'amour de la Parole de Dieu, etc., comme une protection sûre et un remède contre le mal .

I. Le danger . Une époque de grande décadence religieuse est une époque de grand danger, à cause des difficultés et des tentations qui entravent la cohérence religieuse. La question du temps se résout aujourd'hui en une question d'espace. Chaque fois que les hommes vivent dans un quartier d'impiété intense, ils sont toujours en grand danger. Ce danger consiste en—

1. La convoitise du gain ( Psaume 119:127 ). A ce danger tous les hommes d'affaires sont exposés. Au milieu d'une communauté à laquelle « l'or » est la seule chose nécessaire, il y a un grand danger de succomber à la fièvre répandue, et de poursuivre le cours populaire mais impie.

2. Infidélité ( Psaume 119:128 ). A ce danger sont exposés tous les lisants et les pensants. En ce moment, l'atmosphère même est chargée d'incrédulité. Des journaux et des périodiques sont publiés, et des sociétés sont fondées dans le but exprès d'essayer de montrer que le précepte de Dieu concernant toutes choses est faux , et il y a un grand danger que même des hommes chrétiens courent avec cette multitude étourdie.

3. Le péché , hélas ! abonde partout. La fausse voie par laquelle les hommes annulent la loi de Dieu est une voie très large, et beaucoup d'hommes s'y trouvent. Les faux sentiments, les faux jugements, les fausses pratiques sont extrêmement répandus, et les hommes sont fortement tentés de vivre dans l'air du temps et d'éviter la singularité de marcher dans le vrai et étroit chemin.

Ce danger est un danger présent , un danger croissant , et souvent un danger subtil .

II. Le remède n'est pas à tout moment ou généralement la fuite du danger, mais par la « force expulsive d'une nouvelle affection » pour faire fuir le danger. « Donc », &c. Le remède-

1. Pour la convoitise du gain, c'est aimer les commandements de Dieu au-dessus de l'or . La richesse s'enfoncera alors dans sa juste et utile place. Nous ne devons pas être retirés du monde, mais être préservés de son mal, et cela le fera. Il vaut mieux être bon que riche ; car en devenant bon, un homme tire souvent le meilleur parti des deux mondes, et seul l'amour des commandements de Dieu peut rendre les hommes bons.

2. Car l'infidélité, c'est estimer que tous les préceptes de Dieu concernant toutes choses sont justes . Qu'une étude sincère et intelligente de ces préceptes décide. Laissons l'histoire décider. Que la vie de ces hommes qui ont été privés ou qui ont rejeté la Parole de Dieu décide ; et la vie de ces hommes qui ont suivi ses conseils et ses commandements.

3. Car le péché, c'est haïr toute fausse voie . Ce que nous haïssons, nous nous efforçons de le blesser ou de le détruire ; et quand cela est impossible, nous l'évitons.

III. Le danger est évité et le remède appliqué par une prière fervente pour que Dieu travaille et par une coopération fervente avec Dieu dans le travail ( Psaume 119:126 ). Voir schéma précédent.

1. Dieu seul peut travailler en nous le vouloir et le faire , etc.

2. Mais nous devons déterminer dans quoi Dieu a travaillé, et

(1) nous appliquer à l'amour sincère des commandements de Dieu , &c.

(2) Appliquez-vous au travail de lutte contre l'égoïsme, l'infidélité et le péché . Plus nous travaillons avec Dieu pour le salut de l'homme, plus nous diminuerons notre danger.

PAROLE DE DIEU : DÉSIRÉE, INSTRUCTIVE, MERVEILLEUSE, GARDE

( Psaume 119:129 )

I. Désiré ( Psaume 119:131 ). « Lorsqu'il s'absentait des ordonnances de Dieu, il aspirait à leur être restauré ; quand il les aimait , il suçait avidement dans la Parole de Dieu , comme des enfants nouveau-nés désirent le lait . » - M. Henry . « Une métaphore tirée d'un animal en chasse. Il court bouche bée pour absorber l'air frais, le cœur battant fort et la force musculaire presque épuisée par la fatigue. Le psalmiste recherchait le « commandement de Dieu » car il fuirait une bête féroce pour la vie. » — A. Clarke .

II. Instructif ( Psaume 119:130 ). «Comme un faisceau de lumière illumine une chambre sombre. Mais פָּתַח a allumé l'ouverture, le déploiement ou la révélation, LXX. et Vulg. δήλωσις, declaratio , signifie non pas tant l'entrée de la parole dans l'âme, mais plutôt son ouverture à nous afin que nous puissions percevoir sa beauté, ou que nous puissions « entrer » nous-mêmes dans son sens, ses mystères et ses beautés.

Simple, signifie ceux qui sont ouverts à la persuasion, ou qui sont facilement séduits ou séduits. Ensuite, il se réfère aux crédules ( Proverbes 14:15 ), puis aux inexpérimentés. ”—Speaker's Com. et Barnes .

III. Merveilleux ( Psaume 119:129 ).

1. Dans le caractère de ses révélations . Dieu, l'âme et l'état futur.

2. Dans sa patience et sa bienveillance envers les perdus et les égarés .

3. Dans la cohérence de ses livres séparés, dispenses , etc.

4. Dans son pouvoir de conviction du péché et de conversion de l'âme .

5. Dans sa pureté et sa sublimité .

6. Dans ses promesses, ses aides et ses espoirs de soutien et de réconfort .

IV. Conservé ( Psaume 119:129 ). « 'Comme un trésor d'une valeur inestimable dont je ne peux me passer.' Nous ne les gardons dans aucun but à moins que nos âmes ne les gardent. Ils doivent être déposés, comme l'étaient les tables de témoignage dans l'arche ; là, ils doivent avoir la place la plus intérieure et la plus haute. Ceux qui voient la Parole de Dieu comme admirable, l'apprécieront hautement et la conserveront soigneusement, comme ce dont ils se promettent de grandes choses. » — M. Henry .

PRIÈRE

( Psaume 119:132 )

I. Le caractère de la prière . Relations personnelles avec un Dieu personnel. « Regardez tu sur moi . » Nous ne pouvons pas du tout adorer une abstraction. Et nous ne pouvons pas adorer le Dieu vivant et vrai par procuration.

II. La question de la prière .

1. Supplication de la miséricorde divine ( Psaume 119:132 ).

(1.) Un sentiment d'indignité personnelle .

(2.) Une reconnaissance de la bienfaisance divine .

(3.) Une attente ardente du salut divin .

2. Pétition pour une direction pratique . « Ordonne mes pas dans ta parole », « Enseigne-moi tes statuts. »

(1.) Un aveu d'ignorance et de départ .

(2.) Un désir de restauration .

(3.) Une haute valorisation de l'obéissance .

3. Demande de délivrance personnelle ( Psaume 119:134 ).

4. Désir de faveurs divines ( Psaume 119:135 ).

III. La manière de prier .

1. Humble et respectueux . « Regarde-moi sur moi. » Permettez-moi de prier.

2. Confiant . Ces versets respirent un espoir intense.

3. Sincère . « Ainsi, je garderai tes préceptes. »

IV. L'appel à utiliser dans la prière ( Psaume 119:132 ). Marg., "Selon la coutume envers," &c. Héb., "Selon le jugement ." Ce qui est juste, « ce qui est dû ; ou de ce qui est habituellement déterminé; c'est-à - dire , comme Dieu le détermine habituellement, juge, agit envers ceux qui L'aiment. L'idée est conforme aux règles qui règlent le traitement de ton peuple. » — Barnes .

V. Le but qui doit soutenir la prière ( Psaume 119:133 ). Sainteté. Pour Psaume 119:134 voir aussi Psaume 119:95 .

Pour Psaume 119:135 voir aussi Psaume 119:107 .

L'ATTITUDE APPROPRIÉE DES JUSTES ENVERS LES IMPOIS

( Psaume 119:136 ; Psaume 119:139 ; Psaume 119:155 ; Psaume 119:158 )

Quelle que soit l'interprétation que nous donnons aux « Psaumes imprécatoires », les Psalmistes ne maudissent certainement pas sans discernement tous les hommes impies. Que David puisse être susceptible d'une telle tolérance envers ses grands et influents ennemis, et que ce psalmiste puisse être d'instinct avec une charité évangélique telle qu'il pleure sur les pécheurs, et soit consumé de zèle pour leur réclamation, semble indiquer un sens dans le les Psaumes susmentionnés qui ne se trouvent peut-être pas à la surface. En tout cas, le sens de ces versets est clair.

I. Les impies sont décrits comme

1. Malin . « Miens ennemis. » Les opposants aux paroles justes et les persécuteurs des gens pieux. Ils sont connus partout par leur antagonisme envers les enfants de Dieu. L'esprit charnel étant en inimitié contre Dieu est en inimitié avec la famille de Dieu. N'oublions pas qu'il ne s'agit pas ici d' un classement général . Le Psalmiste avait des personnes particulières dans son œil.

2. Méchant . De רָשַע. Faire une erreur volontaire. Cela fixe sur la culpabilité consciente et délibérée du pécheur.

3. Transgresseurs . . Infidèle à Dieu et à l'homme.

Que ces expressions puissantes soient particulièrement remarquées comme faisant ressortir la charité généreuse du Psalmiste.

II. Les impies sont les sujets de la compassion la plus tendre et de la douleur la plus amère . « Mes yeux descendent dans des fleuves d'eaux parce que les hommes te méprisent et se détruisent. La plupart des Orientaux versent des larmes beaucoup plus copieusement que les Européens. Je me suis vu verser des larmes Arabes comme cours d' eau « -. Com de Président .

1. Cette attitude a toujours caractérisé les justes. Jérémie ( Jérémie 9:18 ; Jérémie 13:17 ; Jérémie 14:17 ; Lamentations 1:16 ; Lamentations 2:18 ; Lamentations 3:48 ); Notre Seigneur ( Marc 5 ; Luc 19:41 ) ; Paul ( Philippiens 3:8 , Romains 9:2 ).

2. Cette attitude est juste . Rien ne doit remuer nos cœurs aussi profondément que la ruine et la dégradation de nos semblables. La Parole de Dieu le Ézéchiel 9:4 comme une marque évidente de la grâce ( Ézéchiel 9:4 ; 1 Corinthiens 5:2 ). « Il n'y a rien qui indique plus certainement la vraie piété, et qui soit certainement plus lié à une œuvre de grâce ou à un réveil de la religion, que lorsqu'une telle compassion pour les hommes en tant que pécheurs imprègne une église. » — Barnes.

3. Cette attitude est nécessaire .

(1.) Comment est-il possible pour nous de contempler avec les yeux secs et le cœur impassible des vues comme celles que l'on voit chaque jour ! Ivresse, jurons, malhonnêteté, etc. Voir des hommes déterminés à contrecarrer la providence divine et à damner leurs propres âmes.
(2.) Parce que la prévalence du péché prive Dieu de gloire, et répand la ruine et la désolation sur le monde juste de Dieu.
(3.) Parce que c'est le premier pas dans la direction du zèle pour la récupération du pécheur. « Alors les chrétiens prieront, travailleront pour sauver les pécheurs, ressentiront leur dépendance à l'égard de Dieu, et alors l'Esprit descendra et bénira l'effort déployé. » — Barnes .

III. Les impies sont les sujets d'une évangélisation zélée .

1. Toute la compassion du monde à elle seule ne fera pas seulement du bien au pécheur, mais excitera peut-être plutôt son mépris .

2. La compassion doit recevoir une expression pratique dans un zèle intense et dévorant ( Psaume 119:139 ). Ce mot est ailleurs rendu consumé, retranché, évanoui, détruit. « Il se languissait ; ses forces étaient épuisées ; il a été en train de couler sous les efforts qu'il avait mis en avant . » - Barnes . ( Psaume 69:9 ; 1 Rois 19:10 .)

IV. Les impies sont plaints et évangélisés non pour des raisons sentimentales mais pour des raisons pratiques . Remarque : « Ce n'était pas parce qu'ils étaient ses ennemis, ni parce qu'il s'efforçait de les détruire ou de se venger d'eux. C'est un grand triomphe quand, en regardant les persécuteurs et les calomniateurs, nous sommes plus affligés parce qu'ils violent la loi de Dieu, quand notre sollicitude se tourne de nous-mêmes vers Dieu.

Les raisons sont parce que—

1. Ils n'ont pas observé les lois de Dieu . D'où ses larmes.

2. Ils ont oublié les œuvres de Dieu et méprisé son salut . D'où son zèle. Plaisant à Dieu, ces considérations produiraient le même effet dans chaque chrétien maintenant.

LA JUSTICE DIVINE

( Psaume 119:137 ; Psaume 119:142 ; Psaume 119:144 )

Le Psalmiste traite ici de la justice de Dieu d'un quadruple point de vue. Premièrement, il déclare que Dieu est absolument et intrinsèquement juste ; puis le jugement du Dieu juste pour être juste, c'est -à- dire que Dieu est activement juste ; alors que Dieu a révélé à la fois Sa justice active et passive, ce sont Ses témoignages, c'est -à- dire que Dieu est déclaré juste. Ceci étant le cas, il fait remarquer que ces témoignages sont un témoignage fidèle de cette justice, et que par conséquent l'homme doit s'y fier.

I. Dieu est absolument juste ( Psaume 119:137 ). D'après les principes fondamentaux de sa nature, il est impossible de concevoir que Dieu, en pensée, en parole ou en acte, s'écarte des lignes d'une équité stricte et immuable.

II. Dieu est relativement et activement juste . « Tres jugements sont droits. » Cela fait suite à sa justice absolue. Il ne peut pas faire injustement, mais doit récompenser chacun selon son travail ( Romains 2:5 ; 1 Pierre 1:17 ), pardonnant sur confession du péché ( 1 Jean 1:9 ), approuvant l'obéissance ( Hébreux 6:10 ) , récompensant ( 2 Timothée 4:8 ), punissant ( Romains 2:9 ; 2 Thesaloniciens 1:8 ; 1 Jean 3:18 ).

C'est pourquoi sa justice active est éternelle. « Les gouvernements humains changent. De nouvelles lois sont promulguées sous de nouvelles administrations. Les anciennes dynasties disparaissent. La coutume, l'opinion, le monde, les hommes, tout change. Mais comme Dieu Lui-même ne change jamais, il en est de même de Sa loi. Fondée sur la vérité éternelle, elle ne pourra jamais changer. »— Barnes .

III. Dieu est déclaré juste à travers ces témoignages qui sont (Marg.) la justice . Aucune définition plus vraie ou plus sublime ne pourrait être donnée de la Parole de Dieu. C'est une délimitation parfaite de la justice du caractère et des voies de Dieu, sans mélange d'erreurs.

« Ta loi est la vérité. » Elle est fondée non sur une simple volonté arbitraire, mais sur la réalité des choses, et ne peut donc jamais changer.

IV. C'est pourquoi l'homme doit se fier à ces témoignages qui déclarent la justice de Dieu . Tes témoignages sont d'une grande fidélité .

EN CONCLUSION ( Psaume 119:144 ).—(i.) Ceux qui veulent voir et apprécier la justice divine doivent prier pour comprendre . (ii.) Ceux qui ont cette compréhension vivront . Comment? Le juste vivra par la foi. La foi en quoi ? Romains 3:24 .

( Psaume 119:139 ), voir Psaume 119:126

LA PAROLE DE DIEU UNE PAROLE ESSAYEE ET UNE PAROLE AIMEE

( Psaume 119:140 )

La marge rend « essayé ». Version PB, "Essayé au maximum." Ces mots décrivent l'épreuve à laquelle la Parole de Dieu a été soumise à chaque époque, et le résultat. Il est sorti du feu sous forme d'or raffiné ( Psaume 12 ). Aucune erreur n'a été prouvée qu'elle s'y trouve ou qu'elle en découle. C'est pourquoi le peuple de Dieu l'aime.

Dans cet âge, tout est mis à l'épreuve. La critique moderne soumet toute institution et tout vestige de l'antiquité aux plus rudes épreuves. Nos philosophes mettent tout dans leurs creusets, et soumettent tout à leurs couteaux à dissection. Chaque jour, nous entendons parler de l'histoire qui s'est avérée être un mythe et une croyance mais une superstition éclatée. Mais dans quelque alambic que la Parole de Dieu ait été plongée, elle en est ressortie sans diminution et très pure.

I. L'épreuve à laquelle la Parole de Dieu a été soumise .

1. Le conflit avec le péché .

2. Les contradictions de l'incrédulité .

3. Les incohérences de ses amis apparents .

4. L'expérience des saints et des pécheurs .

II. L'amour avec lequel il est reçu .

« J'utilise les Écritures non pas comme un arsenal auquel recourir uniquement pour les armes et les armes… mais comme un temple incomparable, où je prends plaisir à contempler la beauté, la symétrie et la magnificence de la structure ; et pour augmenter ma crainte et exciter ma dévotion à la Divinité là-bas prêchée et adorée.… Alors qu'à mon entrée j'ai pris même le meilleur pour être au mieux mais comme une province indienne, où bien que les mines et les pierres précieuses étaient plus abondantes que dans d'autres pays, pourtant on ne les rencontrait qu'avec parcimonie, ici et là ; après un séjour compétent, mes dépouillements qui ont suivi me l'a présenté, sinon comme royal bijou en or et des pierres précieuses, mais ( ce qui est plus glorieux) comme sein plaque d'Aaron, un sacrébijou, dont les instructions particulières ont été données par Dieu Lui-même, et qui, outre le nombre variable de gemmes flamboyantes serties dans de l'or fin et placées dans un ordre mystérieux, a été anoblie par cet Urim-ve-Thummim dans lequel Dieu s'est engagé à se révéler.… Cette expérience m'empêche de m'étonner de découvrir que le poète attribue la béatitude aux « délices de la loi du Seigneur ». ”— L'hon. Robert Boyle .

VRAIE GRANDEUR

( Psaume 119:141 )

Avis-

I. Cette vraie grandeur peut être compatible avec l'humiliation externe . Un homme peut être très pauvre et méchant aux yeux du monde. Il peut être petit parce qu'il ne vise pas la grandeur politique et sociale. Il peut être méprisé parce que tous ses principes sont contre ce meurtre en gros que les hommes appellent la valeur. Il peut avoir peur de faire ce qui est mal et de pécher contre Dieu, et ainsi être ouvert aux railleries du débauché et aux ricanements du bravo.

Mais s'il n'oublie pas les préceptes de Dieu, il possède l'essentiel de la vraie grandeur. La vraie grandeur ne consiste pas dans ces expositions extérieures qui se font passer pour telles. Un homme peut être un grand philosophe et pourtant être moralement petit comme Bacon. Un homme peut être grand à la guerre comme Bonaparte et pourtant avoir une petite âme. La vraie grandeur est la grandeur aux yeux de Dieu. Et cette grandeur a celui qui n'oublie pas les préceptes de Dieu. Il aura le pouvoir avec Dieu, et à long terme avec l'homme aussi.

II. Cette humiliation extérieure ne doit pas être un petit homme . C'est une tendance triste et répandue. Quand un homme est estimé petit et méprisé, il aspire à ce qu'on appelle la grandeur et l'honneur en essayant d'oublier les préceptes de Dieu. Quand un homme a honte de la Bible de son père et de la piété de sa mère, il est sur le vrai chemin pour se rabaisser lui-même aux yeux de Dieu, et à la longue, aux yeux des hommes.

( Psaume 119:142 ), voir Psaume 119:137

( Psaume 119:143 ), voir Psaume 119:107

( Psaume 119:144 ), voir Psaume 119:137

PRIÈRE EFFICACE, FERVÉE ET CROYANTE

( Psaume 119:145 )

I. Son objet . « O Seigneur », « Je t'ai crié. » Le Psalmiste n'avait aucune idée d'intervenir ou d'intercéder des saints ou des anges. Il avait appris et croyait que l'adoration devait être dirigée vers Dieu seul. Par conséquent, toutes ses aspirations montaient vers le Dieu personnel .

II. Ses raisons .

1. L' affliction . L'ensemble de cette clause exhale un esprit en grande détresse.

2. Danger personnel et imminent ( Psaume 119:150 ). Cela vaut pour chaque chrétien. Satan et toutes les forces du mal sont toujours près de causer des dommages à l'âme.

3. Incapacité de faire la volonté de Dieu . Tous les chrétiens partagent cette conscience. Les « statuts » de Dieu ne peuvent être observés sans l'aide de l'Esprit de Dieu, dont la présence doit être implorée dans la prière.

III. Ses pétitions .

1. " Écoutez-moi . " Cela devrait être la pétition principale. Sans l'attention condescendante de Dieu, toute supplication est vaine.

2. « Sauve-moi ». Ceux que Dieu entend, Il les sauve. À moins que Dieu ne sauve, tout motif d'espoir et de prière est supprimé. Le salut est la pétition la plus urgente que l'homme puisse offrir.

3. " Accélère-moi . " Ceux que Dieu sauve Dieu vivifie, et sans cette vivification, le salut est vain. Le salut est un sauvetage du danger; l'accélération est la revigoration d'une nouvelle vie, et à moins que cela n'ait lieu, la fin de la prière n'est pas atteinte.

IV. Ses caractéristiques .

1. Rigueur . "J'ai pleuré." À moins que Dieu ne voie notre empressement et notre désir intense de l'emporter, il n'écoutera pas notre prière.

2. Individualité . « De tout mon cœur. » À moins que toute notre nature ne soit déterminée à obtenir la réponse à notre prière, Dieu ne sauvera pas. L'adoration des lèvres est une parodie aux yeux de Dieu. L'esprit, les émotions, la volonté, les langues doivent tous être engagés dans ce service.

3. L' importunité ( Psaume 119:147 ). Parfois Dieu tarde à s'éveiller pour éprouver cette importunité et la faire ressortir ( Luc 18 ). Les dix jours qui ont précédé la Pentecôte : Matin, midi et nuit doivent être consacrés directement ou indirectement à ce service.

4. La foi . « J'ai espéré en ta parole. L'espérance basée sur les promesses et l'attente de leur réalisation est la foi la plus sublime.

V. Ses mandats .

1. La bonté divine ( Psaume 119:149 ). Si Dieu n'est pas miséricordieux et bon, nous n'avons aucune garantie d'approcher son auguste et terrible majesté.

2. La proximité divine ( Psaume 119:151 ). Si Dieu n'est pas près, il ne peut pas entendre. Le Psalmiste considérait que c'était l'un des principes fondamentaux de la foi ( Psaume 139 ). Les chrétiens aussi. « Loi, je suis toujours avec toi. »

3. La vérité de la promesse divine ( Psaume 119:147 ; Psaumes cf.151). L'homme peut rompre sa promesse. Il se peut qu'il n'y ait aucune sincérité dans sa promesse. Mais quand Dieu dit : « Invoquez-moi au jour de la détresse », etc., nous savons qu'Il pense ce qu'Il dit.

4. Expérience passée ( Psaume 119:152 ). Ce que Dieu a fait, il le peut encore ; et c'est pourquoi le psalmiste argumente ce qu'il a fait pour moi autrefois, il le fera à nouveau pour moi, et ainsi—

« La vieille expérience atteint
quelque peu la tension prophétique. »

VI. Ses résolutions .

1. L' obéissance . « Je garderai tes statuts. »

2. Témoignage . « Je garderai tes témoignages . »

VII. Sa base ( Psaume 119:148 ). En méditant continuellement sur la Parole de Dieu, il a appris comment prier, pour quoi prier et quand prier.

PRIÈRE DU MATIN

( Psaume 119:147 )

« Je crie à toi au début, à savoir , avant les autres, dans l'obscurité, avant l'aube du matin: mon espérance fixe dans ta promesse me permettait pas de se reposer. » - Com de Président .

I. La Bible parle beaucoup de la prière du matin ( Exode 32:4 ; Marc 1:35 ). « C'est plein de matinée. « Tu entendras ma voix le matin, ô Seigneur ; et le matin je dirigerai ma prière vers toi, et je lèverai les yeux. « Les miséricordes du Seigneur sont nouvelles chaque matin.

' De vieux 'les étoiles du matin chantaient ensemble.' « Moi, Jésus, je suis l'étoile brillante et matinale. » Vraiment le jour décline ; mais au « soir il y a de la lumière », quand le matin il y a eu conversation avec Dieu. Le matin fait le jour. Une matinée mal dépensée est une journée gâchée ; une matinée sauvée est une journée terminée. Seigneur, réveille-moi au lever du soleil, et par la beauté de la lumière à venir, donne de l'espoir pour toute la journée. »— Dr J. Parker .

II. Le matin est le moment le plus favorable pour la prière . C'est calme. Les soucis et les angoisses de la journée ne se sont pas abattus sur nous. Notre esprit est alors le plus clair ; et loin de nos familles et de nos entreprises, nous pouvons être seuls.

III. Le matin est le temps que Dieu demande pour la prière . « Le matin est l'heure fixée pour ma rencontre avec Dieu. Quel sens il y a dans le temps comme dans le lieu ! Le matin, alors Dieu veut que je sois au meilleur de ma force et de mon espérance. Dans la nuit j'ai enterré la fatigue d'hier, et le matin je reprends un peu d'énergie. Donne à Dieu toute ta force. Le matin, alors il voudra peut-être me garder longtemps afin de me rendre riche. »— Dr J. Parker .

IV. Le matin est le moment le plus approprié pour la prière . Le jour est devant nous, et le jour sera perdu s'il n'est pas sanctifié par Dieu.

LES CONSTITUANTS D'UNE JOURNÉE COMPLÈTE ET SAINTE

( Psaume 119:146 )

I. La journée commence par la prière . « La première chose qu'il a faite le matin, avant d'admettre toute affaire, a été de prier quand son esprit était le plus frais et dans le meilleur état. Si nos pensées du matin sont tournées vers Dieu, elles nous aideront à rester dans sa crainte tout au long de la journée. » — M. Henry . Remarquez que cette prière du matin a stimulé son espérance dans les promesses de Dieu, et l'a ainsi préparé et encouragé pour les exercices de la journée.

II. La journée continue avec l'obéissance pratique . « Je garderai tes statuts. »

Bien commencé ça continue bien. La prière a assuré l'accomplissement des promesses divines dans la direction divine et la protection divine. D'où cohérence et sainteté.

III. La journée se termine par une méditation sur la Parole de Dieu . La couronne et l'achèvement d'une bonne journée. Toutes les angoisses sont terminées. Le temps dû à nos semblables a été dépensé, et bien dépensé ; et maintenant l'homme de Dieu reconnaît le droit de Dieu sur son événement.

Voir aussi pour Psaume 119:148 sur Psaume 119:55 .

LA PROXIMITE DE DIEU ET DE L'HOMME

( Psaume 119:150 )

1. L'homme est près de harceler ; Dieu est proche de l'aider.
2. L'homme est proche du mal ; Dieu est proche de protéger.
3. L'homme est sur le point de se décourager ; Dieu est proche du réconfort.
4. L'homme est proche d'être tenté de pécher ; Dieu est proche pour sauver du péché.
5. L'homme est proche de semer le doute ; Dieu est proche pour résoudre les doutes.
6. L'homme est sur le point d'entraîner vers le monde, la chair et le diable ; Dieu est proche pour s'élever vers les choses célestes, où Christ est assis à la droite de Dieu.
7. L'homme est sur le point de tuer ; Dieu est proche pour donner la vie et l'immortalité.

LA CONSIDÉRATION DIVINE

( Psaume 119:153 )

I. Le besoin du Psalmiste .

1. L'affliction personnelle .

2. De nombreux persécuteurs .

II. L'estimation du Psalmiste à ce sujet

1. Contemplation de son cas . « Prends cela dans tes pensées et dans toutes les circonstances, et ne reste pas assis comme quelqu'un d'indifférent. » — M. Henri.

2. Plaider sa cause ( Psaume 119:154 ). "Sois mon protecteur et mon avocat, et prends-moi pour ton client."

3. Délivrance de son affliction .

4. Vie accélérée .

III. Les plaidoyers du Psalmiste pour cela .

1. Son souvenir de la loi divine ( Psaume 119:153 ).

2. Sa confiance dans les promesses divines ( Psaume 119:154 ).

3. Le fait que le salut était pour tel que lui ( Psaume 119:155 ).

4. Le caractère multiple des tendres miséricordes de Dieu ( Psaume 119:156 ).

5. Son amour pour les préceptes de Dieu ( Psaume 119:158 ).

6. L'immutabilité de la parole divine ( Psaume 119:160 ).

Voir aussi pour Psaume 119:153 ; Psaume 119:156 , voir Psaume 119:107 ; pour Psaume 119:155 ; Psaume 119:158 , voir Psaume 119:136 ; pour Psaume 119:157 , voir Psaume 119:95 ; pour Psaume 119:159 , voir Psaume 119:113 .

LA VERITE ET L'ENDURANCE DE LA PAROLE DE DIEU

( Psaume 119:160 )

« Littéralement, 'La tête de ta Parole est la vérité' », ce qui signifie probablement que ses principes et sa base étaient la vérité. Elle n'a pas été rendue vérité par la simple volonté de Dieu, mais elle a été fondée sur la vérité essentielle. — Marg., Le commencement de ta Parole est vraie. Son origine, son fondement et sa nature essentielle sont la vérité. » — Barnes . « Se réfère-t-il au premier mot de la Parole de Dieu, .

'Au début, ראש est la racine de ce mot. Chaque mot que tu as parlé de la première Bereshith à la fin de la loi, et tout ce que tu feras encore parler, comme découlant de la source de la vérité , doit être vrai, et auront tous en temps voulu leur accomplissement . » - A Clarke .

I. La Parole de Dieu est basée sur la vérité, et donc perdure . Elle ne repose pas sur des hypothèses ou des spéculations provisoires, mais sur les déclarations infaillibles et immuables de Dieu. Tout ce qui n'est pas construit sur cette base solide ne supportera pas la déchirure et l'usure du temps.

II. La Parole de Dieu a son commencement dans la vérité , et par conséquent ses justes jugements durent éternellement. Comme la source, le ruisseau. Si la source est corrompue, la rivière le sera aussi. Mais la Parole de Dieu est née de Celui qui est « la Vérité », et donc elle demeure vraie tout au long de son parcours.

III. La Parole de Dieu est vraie tout au long, et donc perdure . La construction de l'homme peut être sur des fondations instables, peut être faite de matériaux défectueux et être érigée sur un faux plan. Les rivières terrestres peuvent être pures dans leur source, mais peuvent recevoir des eaux empoisonnées des ruisseaux affluents. Mais la Parole de Dieu est construite sur, composée et conçue par la vérité, et avec ses eaux les erreurs ne se mélangeront pas. Delitzsch dit que la vérité « est le nombre total de tous les éléments du calcul. La Parole de Dieu est comptée dans ses parties et dans son ensemble. La vérité est le grand dénominateur et la vérité le résultat.

EN CONCLUSION.—La Parole de Dieu est la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. (i.) Vous vous basez dessus ? (ii.) En buvez-vous ? (iii.) Êtes-vous façonné par cela ? (iv.) Allez-vous continuer?

( Psaume 119:161 ), voir Psaume 119:95 .

LA PAROLE DE DIEU L'OBJET DE RÉVÉRENCE ET DE JOIE

( Psaume 119:161 , dernière clause , et Psaume 119:162 )

I. La Parole de Dieu objet de joie . L'expression est aussi vraie que remarquable.

1. La joie de la victoire dans les conflits . Pour gagner du butin, il faut se battre et vaincre l'ennemi. Ainsi, nous ne trouvons pas les richesses insondables du Christ sans contestation. Nous devons lutter contre les doutes, les inconvénients, les répugnances, etc. Le simple fait d'obtenir une victoire est une cause de joie même lorsqu'aucun résultat substantiel n'est obtenu.

2. La joie de s'enrichir après la victoire .

(1.) La victoire sur l'incrédulité gagne un terrain plus solide pour la foi .

(2.) La victoire sur la réticence est récompensée par une nouvelle vérité .

(3.) La victoire sur les ténèbres est l'acquisition de la lumière .

(4.) La victoire sur les tribulations assure un nouveau confort .

(5.) La victoire sur le péché trouve le grand butin de la sainteté .

II. La Parole de Dieu objet de révérence . Les deux clauses doivent être unies comme dans Psaume 112:1 . Parfois, le gain de butin est pire pour une armée que la défaite. Les hommes sont démoralisés. Les nations deviennent arrogantes. Et de peur que l'homme ne soit exalté par l'orgueil avec la connaissance qu'il a de la Parole de Dieu, qu'il se souvienne que c'est la Parole de Dieu , et qu'il en ait peur .

( Psaume 119:163 ), voir Psaume 119:113 .

LOUANGE CONSTANTE

( Psaume 119:164 )

« Non seulement matin et soir, pas seulement trois fois ( Psaume 55:17 ), mais sept fois, c'est -à- dire , encore et encore, et plusieurs fois ( Psaume 12:6 ; Psaume 69:12 ; Lévitique 26:18 ; Lévitique 26:24 ; Genèse 4:15 ; Proverbes 24:16 ), chaque jour, pour sanctifier le jour, le Psalmiste remercie Dieu pour sa parole.

—Com . du Président . « Rabbi Salomon dit que cela doit être compris littéralement, car ils ont loué Dieu deux fois le matin avant de lire le décalogue, et une fois après ; deux fois le soir avant la même lecture, et deux fois après ; faisant ainsi sept fois. L'Église romaine a prescrit un service similaire. » — A. Clarke .

I. Des louanges constantes sont demandées, à cause de la constance des jugements divins . Ils n'échouent jamais. Par eux, l'univers est maintenu ensemble, la société rendue possible et la béatitude humaine assurée.

II. La louange constante est due à Dieu pour la bienfaisance de ses jugements . Ils sont donnés dans la miséricorde, pas dans la colère.

Ils ne sont pas impraticables, ni des charges trop lourdes à supporter. Ils sont faits et donnés à l'homme pour sa sécurité et sa paix.

III. Des louanges constantes sont dues à Dieu pour la clarté de ses jugements divins . Ils ne sont pas enveloppés dans un nuage de mystère, ou cachés derrière des détails techniques déroutants, ou de manière à être hors de portée du commun des mortels. "L'homme de chemin, bien qu'un idiot, ne peut pas s'y tromper."

VI. Des louanges constantes sont dues à Dieu pour l'aide qu'il accorde pour garder ses justes jugements . Le Saint-Esprit est donné pour venir en aide à nos infirmités. Nous sommes invités à nous approcher du trône de la grâce, pour obtenir la grâce pour aider en cas de besoin.

V. La louange constante est due à Dieu pour le pardon . Il offre quand nous avons enfreint ses justes jugements. « Si nous confessons nos péchés », etc. « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat », etc.

PAIX

( Psaume 119:165 )

La paix est le plus grand espoir de l'homme et son meilleur héritage. Toutes les autres bénédictions ne sont valorisées que dans la mesure où elles la favorisent, et la dignité la plus élevée et la richesse la plus riche ne valent rien sans elle. Les obstacles à la paix abondent et la plus grande partie de la vie est consacrée à les surmonter. Les infractions et les pierres d'achoppement sont les plus grands obstacles. Les vraies difficultés et le travail acharné favorisent la paix. Faites savoir à un homme qu'il y a une difficulté sur le chemin, ou un travail à faire, et qu'il se décide à s'y attaquer.

Mais quand il rencontre un obstacle tenace, ou trébuche dessus, son esprit est blessé et sa paix s'en va. Ainsi, le croyant peut être impassible au milieu des plus grandes afflictions et épreuves, et pourtant, à cause d'un obstacle imprévu et insignifiant, il peut trébucher et perdre toute sa tranquillité. Avis-

I. Une qualification . Amour de la loi de Dieu. « Aimer une loi peut paraître étrange ; mais c'est la seule vraie vie divine. Le garder parce qu'on a peur de ses sanctions n'est qu'une forme de peur ou de considération prudentielle. Le garder pour préserver une bonne réputation peut être la bienséance et la respectabilité. Le garder parce que c'est le mieux pour la société peut être un intérêt mondain. Le garder à cause de la santé physique peut être la politique de la philosophie épicurienne.

La garder parce qu'on l'aime, c'est montrer qu'elle fait déjà partie de nous, qu'elle est entrée dans la texture morale de notre être. Le péché devient alors de mauvais goût, et les tentations perdent leur pouvoir . » - Statham .

II. Un processus . « Rien ne les offensera », c'est-à - dire que rien ne leur sera une pierre d'achoppement et ne les blessera ainsi. Ceux dont les cœurs et les esprits sont imprégnés et donc protégés et dirigés par la loi de Dieu, bien qu'il doive nécessairement y avoir des obstacles sur leur chemin, ils ne trébucheront pas sur eux ni ne seront blessés par eux.

1. Ils ne trébucheront pas sur des divergences apparentes dans la loi de Dieu . Celui qui aime la loi de Dieu n'ira pas à la Parole de Dieu pour les trouver ou les faire . Lorsqu'ils rencontrent son chemin, l'interprète divin les explique, et une vision et une expérience sanctifiées découvriront leur véritable harmonie.

2. Ils ne trébucheront pas aux tentations . Ceux qui sont protégés par la loi de Dieu sont en sécurité. Les tentations n'ont rien de commun avec elles sur lesquelles elles puissent s'accrocher. Le monde n'a pas d'équivalent à offrir pour les plaisirs et le profit de la loi du Seigneur.

3. Ils ne trébucheront pas sur les circonstances . Si l'adversité vient, ceux qui aiment la loi de Dieu sont préparés pour cela. Ils savent que cela leur est nécessaire ou cela ne viendrait pas. Si la prospérité vient, cette prospérité est sanctifiée par la sainteté de ceux en qui elle se réunit. La loi de Dieu enseigne que « toutes choses concourent au bien », etc.

4. Ils ne trébuchent pas à la mort . La loi de Dieu a privé la mort de ses terreurs. Cette loi montre que Christ a retiré l'aiguillon de la mort, qu'il est maintenant non seulement inoffensif, mais qu'il est mis au service du peuple de Dieu. "La mort est à toi." Maintenant, votre ami vous conduira à un endroit où son bureau est terminé. Ceux qui aiment la loi de Dieu savent que Christ a vaincu « celui qui avait le pouvoir de la mort et délivré ceux qui, par la peur de la mort, étaient toute leur vie soumis à la servitude ».

III. Le résultat . N'ayant pas peur des pierres d'achoppement, et n'en étant pas blessés, les amoureux de la loi de Dieu ont une grande paix. Pas une simple paix, mais une grande paix.

1. Génial, parce que divin . C'est la « paix de Dieu ». "Ma paix." "Pas comme le monde le donne."

2. Génial, car puissant . Il « garde le cœur et l'esprit ». Il soulage d'énormes angoisses, supprime les peurs perturbatrices.

3. Génial, car incompréhensible . « Cela dépasse tout entendement. » Il ne peut pas être défini. Le chrétien sait seulement qu'il l'a.

4. Génial, car éternel . « La paix coulera comme une rivière », inépuisable, toujours en cours d'exécution, mais jamais pour se perdre ou disparaître.

LE SALUT DE DIEU

( Psaume 119:166 )

Les derniers versets de ce long Psaume sont en harmonie avec tout ce qui a précédé. Les thèmes sont les mêmes, les prières sont les mêmes, les buts sont les mêmes. Le seul désir du Psalmiste est de goûter la plénitude et la douceur du salut de Dieu, d'en savoir plus sur Sa Parole et de louer Son nom. Prenant comme pensée principale le salut de Dieu que nous avons—

I. La nature de ce salut ( Psaume 119:166 ).

1. Sauvetage personnel ( Psaume 119:170 ).

2. Enseignement divin . C'est une erreur de supposer que le salut est exclusivement un acte unique. C'est aussi un processus. L'homme est délivré des ténèbres à la merveilleuse lumière de Dieu ; et pour être sauvé de retomber dans les ténèbres, il doit avoir le Divin Maître près de lui, lui montrant comment marcher dans la lumière ( Psaume 119:171 ).

3. Aide divine ( Psaume 119:173 ). L'enseignement seul est insuffisant. D'innombrables multitudes de chrétiens, même chrétiens, connaissent le chemin, qui, faute de l'aide qu'ils devraient avoir, ne marchent pas avec fermeté et cohérence. Vaine est la tentative de travailler à notre propre salut sans l'aide divine. Dieu merci, cette aide est abondamment accordée.

4. La vie de l'âme ( Psaume 119:175 ). C'est la première caractéristique vitale et essentielle du salut. C'est son synonyme à la fois dans l'Ancien Testament et dans le Nouveau. L'âme non sauvée est comme la vallée des ossements desséchés, et morte dans les offenses et les péchés. Le salut n'est pas seulement la délivrance du péché. C'est le séjour perpétuel de l'Esprit Divin et vivifiant.

II. Les conditions sur lesquelles Dieu sauve .

1. L' obéissance aux commandements de Dieu ( Psaume 119:166 ). Mais c'est de la simple légalité ? Est-ce? Qui a dit : « Repentez- vous et croyez à l'Évangile. « Vous êtes mes amis si vous faites tout ce que je vous commande .

2. Garder et aimer les témoignages de Dieu ( Psaume 119:167 ). De quoi témoignent-ils ? L'amour de Dieu, la miséricorde de Dieu, la volonté de Dieu de sauver. Comment Dieu peut-il sauver ? comment l'homme peut-il être sauvé, si ce n'est la joie de son cœur de savoir et de garder le témoignage que « Dieu a tant aimé le monde », etc., « que Dieu ne veut pas la mort du pécheur » ?

3. Reconnaissance pour les promesses de Dieu ( Psaume 119:172 ). À moins que l'homme n'ait ces promesses et n'en soit reconnaissant, il ne veut pas être sauvé, et même Dieu ne peut pas sauver l'âme ingrate. « La bonté de Dieu » doit conduire à la repentance et à la confiance ( Romains 2:4 ).

4. Choix de la bonne voie et amour de celle-ci ( Psaume 119:173 ). Notre salut dépend en grande partie de notre propre choix. Dieu ne nous l'imposera pas. Ce choix doit respecter les devoirs ultérieurs du salut. Ce choix ne doit pas être déterminé par la peur, l'intérêt, mais l'appréciation intelligente de ce qui est le mieux et l'amour pour lui-même.

III. Les caractéristiques de la prière pour que Dieu sauve . Ceux qui désirent le salut doit prier, va prier. Comment?

1. Espérons que ( Psaume 119:166 ). La foi entre largement dans la composition de l'espérance évangélique. Ils ont les mêmes attributs ainsi que les mêmes objets. L'espoir aspire ( Psaume 119:174 ) avec une attente confiante.

2. Cordialement ( Psaume 119:168 ). La prière de l'hypocrite est une abomination à Dieu. L'homme qui prie pour le salut doit être prêt à déployer toutes ses voies devant Dieu. Il ne doit rien cacher, ne rien omettre.

3. Intensément ( Psaume 119:169 ). "Cri." "Supplication."

4. Avec plaisir ( Psaume 119:170 ). La promesse divine n'a jamais été invoquée en vain.

IV. Les obligations du salut de Dieu . Le seul mot prononcé deux fois par le Psalmiste les révèle tous : « Louange » ( Psaume 119:171 ; Psaume 119:175 ). Ce n'était pas tant une bénédiction personnelle que la gloire divine.

LE MOUTON PERDU

( Psaume 119:176 )

« Le Psalmiste commence par : 'Heureux ceux qui ne sont pas souillés sur le chemin', etc. Il conclut par : « Je me suis égaré », etc. Et ainsi conscient de la béatitude de ceux qui sont dans le chemin de la justice, il désire y être amené, afin qu'il puisse marcher en nouveauté de vie. Vers d' abord . C'est un bon chemin, et ils sont bénis qui y marchent. Verset le dernier , 'Amenez-moi dans cette voie que je puisse être béni.' Et ainsi le Psaume en sentiment rentre en lui-même ; et ce dernier verset est tellement lié au premier qu'il fait de l'ensemble un cercle parfait . »— Dr A. Clarke .

Le texte peut être appliqué avec la même convenance aux pécheurs et aux rétrogrades.

I. L'errance . Les hommes, comme des brebis, ont franchi la haie de la loi de Dieu, ont abandonné le berger et l'évêque de leurs âmes et se sont égarés dans les sentiers de l'erreur et du péché. « Comme un mouton », c'est -à- dire comme une bête, un animal ; car le péché fait appel aux instincts inférieurs de l'humanité et les développe, et ainsi l'homme s'abaisse au niveau d'une marque brute, non pas comme un lion ou un cheval, une créature noble ou douée, mais comme un pauvre mouton stupide et inintelligent. Pourquoi? Parce que le péché est une bêtise, et le pécheur n'est pas plus un criminel qu'un sot.

1. Le mouton errant fait preuve de la plus grande folie . Sa sécurité, sa nourriture, son existence même, dépendent de la présence du berger.

2. Le mouton errant affiche la plus profonde ingratitude . Il doit tout à la vigilance, à la sympathie et à l'activité du berger.

3. Le mouton errant n'a qu'un symptôme d'intelligence, celui de s'égarer . S'il n'y a qu'un trou dans la haie, il le trouvera. Si les chances sont mille contre une contre son égarement, il en profitera.

4. La brebis errante fait preuve de persévérance dans l'errance . S'il est retrouvé aujourd'hui, il se perdra à nouveau demain s'il le peut. Et une fois sorti du bercail, il erre encore et encore et ne songe jamais à revenir jusqu'à ce qu'il soit recherché, trouvé et ramené.

Frères, chacun de nous doit dire : « Je me suis égaré comme une brebis perdue. Nous nous sommes tous égarés ingrats et stupidement de celui qui seul peut et qui seul a accordé tous les avantages que nous voulons et dont nous jouissons. En nous éloignant de Dieu, nous avons fait preuve d'une ingéniosité digne d'une meilleure cause. Nous avons erré là où il était dangereux d'errer, et nous sommes allés de plus en plus loin de Dieu, et de pire en pire, jusqu'à ce que nous nous soyons perdus. En s'égarant, les hommes perdent leur propriétaire, perdent leurs semblables, se perdent eux-mêmes.

II. La recherche . La brebis s'étant égarée, quoi de plus naturel que le berger aille à sa recherche ? Dieu est donc à la recherche des hommes perdus. « Le Christ est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »

1. Cette recherche était l'inspiration de l'amour . La relation entre le berger oriental et ses brebis est très différente de l'occidentale et est parfaitement typique de la relation de Dieu avec l'homme. Dieu aime l'homme d'un amour éternel et ne peut se permettre de le perdre, le dernier né de sa vaste maison, et le préserve donc d'un amour que bien des eaux ne peuvent éteindre.

2. Cette recherche a été poursuivie par le plus merveilleux des sacrifices . Le berger cherchant les brebis loin de chez lui, au milieu des neiges hivernales, parmi les bêtes rôdant, et dans les nuits sombres et lugubres, est très faible en tant que symbole de la recherche de Dieu pour l'homme. Christ est venu « donner sa vie pour ses brebis ». Telle était son intention fixe, et tel était son dessein accompli. « Il m'a aimé et s'est donné pour moi.

3. Cette recherche a été récompensée par le succès . Tel était le cas du Psalmiste. Tel est le cas de tous ceux qui seront trouvés. Ici, l'homme est différent d'un mouton. Sa volonté ne peut résister à la volonté plus puissante de son propriétaire. Hélas! l'homme peut résister à Dieu.

III. Le souvenir . « Dans tous mes errances, avec ma conscience d'erreur, avec mon sentiment de culpabilité, je encore faire sentir que j'aime les lois tes. Ils sont la joie de mon cœur, et je désire être rappelé de toutes mes errances afin de trouver à jamais le bonheur parfait en toi et à ton service. Tel est le vœu de tout cœur régénéré. Bien qu'un tel ait pu s'éloigner de Dieu, il est néanmoins conscient d'un véritable attachement à Lui et à Son service ; il désire et prie sincèrement qu'il puisse être "recherché" et ramené et empêché d'errer plus longtemps. »— Barnes .

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