Et invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras.

Ver. 15. Et invoquez-moi ] Ces deux-là, louant Dieu pour ce que nous avons, et priant pour ce que nous voulons, assument tout le devoir de l'homme ; un saint commerce est ainsi conduit entre le ciel et la terre, et de douces relations sont maintenues entre Dieu et l'homme.

Au jour du trouble ] A tout moment, mais alors surtout ; le temps de l'affliction étant le temps de la supplication ; car alors nous sommes les plus aptes à appeler, et alors Dieu est le plus prêt à répondre, alors nous pouvons avoir n'importe quoi, Zacharie 13:9 .

Je te délivrerai ] C'est seulement demander et avoir ; et sûrement il est à juste titre malheureux qui ne se rendra pas heureux en demandant. Quand il y avait un discours parmi quelques saints hommes, quel était le meilleur métier ? L'un répondit, mendiant ; c'est le métier le plus dur et le plus riche (Dr Preston). La mendicité commune est en effet le commerce le plus facile et le plus pauvre ; mais la prière qu'il voulait dire, c'est comme l'anneau donné à un noble de ce pays par la reine Elizabeth, avec cette promesse, que s'il lui envoyait cet anneau à tout moment lorsqu'il serait en détresse, elle se souviendrait de lui et le délivrerait. Il l'a envoyé, mais il ne lui est jamais parvenu ; mais la prière n'échoue jamais.

Et tu me glorifieras ] Servati sumus, ut serviamus, Luc 1:74 . Et pourtant c'est dix contre un que quelqu'un revient, avec le lépreux, pour donner à Dieu la gloire d'une délivrance. Plerique ut accipiant importuni, donec acceperint inquieti, ubi acceperint ingrati, dit vraiment Bernard : La plupart des hommes sont importuns de recevoir le bien de la main de Dieu, agités jusqu'à ce qu'ils l'aient, et ne se soucient pas de rendre grâce par la suite (De Consid. l. 4 ). Dehors sur une telle ingratitude, odieuse même parmi les païens.

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