Ne devez rien à personne que de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi.

Ver. 8. Ne dois à personne, etc. ] Les Perses considéraient ces deux comme de très grands péchés : 1. Être endetté. 2. Dire un mensonge ; ce dernier étant souvent le fruit du premier. (Xénophon, Gell. XII. 1.) Par les 12 tables de Rome, celui qui devait beaucoup, et ne pouvait pas payer, devait être coupé en morceaux, et chaque créancier devait avoir une part de lui selon la dette. (Actes et lun.) Lorsque l'archevêque Cranmer discerna la tempête qui s'abattit ensuite sur lui aux jours de la reine Marie, il prit l'ordre exprès de payer toutes ses dettes ; qui quand c'était fait, un homme le plus joyeux était-il ; qu'ayant mis ses affaires en ordre avec les hommes, il pût se consacrer plus librement à Dieu.

(Livre de la dette de M. Wilkins.) Soyons donc (dit un révérend) indulgents envers nous-mêmes, comme pour secouer le joug mortel des factures et des obligations, qui mancipent l'esprit le plus libre et le plus naïf, et tarissent le très fontaines de libéralité. Oui, ils mettent tellement un homme hors de vue qu'il ne peut pas mettre son état en ordre, mais vit et meurt empêtré et intrigué par les soucis et les pièges ; et après une vie fastidieuse et laborieuse passée dans un cercle de pensées tourmentées, il laisse enfin, au lieu d'un meilleur patrimoine, un monde de troubles complexes à sa postérité et à ses garants ; qui ne peuvent pas être gérées par ceux qui les comprennent non, mais à un grand désavantage.

Nous avons lu l'histoire d'un certain monsieur italien, à qui on a demandé quel âge il avait ? répondit qu'il était en bonne santé ; et à un autre qui a demandé à quel point il était riche ? répondit qu'il n'était pas endetté : qd Il est assez jeune pour être en bonne santé, et assez riche pour ne pas être endetté.

Mais s'aimer les uns les autres ] C'est cette dette désespérée dont un homme ne peut se décharger, mais doit toujours payer, et pourtant toujours devoir. Comme nous disons des remerciements, Gratiae habendae et agendae, les remerciements doivent être rendus, et pourtant tenus comme toujours dus ; il en va de même de cette dette d'amour.

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