9-22 Nous avons ici l'action de grâce d'Ézéchias. Il est bon pour nous de nous souvenir des miséricordes que nous recevons dans la maladie. Ézéchias enregistre la condition dans laquelle il se trouvait. Il y insiste; Je ne verrai plus le Seigneur. Un homme bon ne veut vivre pour aucune autre fin que celle de servir Dieu et d'avoir la communion avec lui. Notre résidence actuelle est comme celle d'un berger dans sa hutte, un logement pauvre, mesquin et froid, et avec une confiance engagée à notre charge, comme l'a fait le berger. Nos jours sont comparés à la navette du tisserand, Job 7:6, passant et repassant très rapidement, chaque lancer laissant un fil derrière lui; et une fois terminé, le morceau est coupé, sorti du métier à tisser et montré à notre Maître pour qu'il soit jugé. Un homme bon, quand sa vie est coupée, ses soucis et ses fatigues en sont coupés, et il se repose de ses travaux. Mais notre temps est entre les mains de Dieu; il a fixé quelle sera la longueur de la pièce. Lorsque nous sommes malades, nous sommes très aptes à calculer notre temps, mais nous sommes toujours dans l'incertitude. Nous devrions nous préoccuper davantage de la manière dont nous nous rendrons en sécurité dans un autre monde. Et plus nous goûterons à la bonté de cœur de Dieu, plus notre cœur l'aimera et vivra pour lui. C'est par amour pour nos pauvres âmes périssables que le Christ les a délivrées. Le pardon ne fait pas que le péché n'a pas été un péché, mais ne doit pas être puni comme il le mérite. Il est agréable de penser à nos remises de maladie, quand nous les voyons découler du pardon du péché. Ezéchias a eu l'occasion de glorifier Dieu dans ce monde, il a fait les affaires, le plaisir et la fin de la vie. Récupéré, il décide d'abonder dans la louange et le service de Dieu. Les promesses de Dieu ne sont pas d'abolir, mais d'accélérer et d'encourager l'utilisation des moyens. La vie et la santé sont données afin que nous puissions glorifier Dieu et faire le bien.

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