17-22 L'état de Job était très déplorable; mais il avait pour lui le témoignage de sa conscience, qu'il ne s'est jamais permis de commettre aucun péché grave. Personne n'était plus prêt à reconnaître les péchés d'infirmité. Eliphaz l'avait accusé d'hypocrisie dans la religion, mais il spécifie la prière, le grand acte de religion, et professe qu'en cela il était pur, mais pas de toute infirmité. Il avait un Dieu à qui s'adresser, dont il doutait qu'il n'ait pas pleinement remarqué toutes ses peines. Ceux qui versent des larmes devant Dieu, bien qu'ils ne puissent pas plaider pour eux-mêmes, en raison de leurs défauts, ont un ami pour plaider pour eux, même le Fils de l'homme, et sur lui nous devons fonder tous nos espoirs d'acceptation auprès de Dieu. Mourir, c'est suivre le chemin d'où nous ne reviendrons pas. Nous devons tous, très certainement, et très prochainement, faire ce voyage. Le Sauveur ne devrait-il donc pas être précieux pour nos âmes? Et ne devrions-nous pas être prêts à obéir et à souffrir pour lui? Si nos consciences sont aspergées de son sang expiatoire et témoignent que nous ne vivons ni dans le péché ni dans l'hypocrisie, lorsque nous suivrons le chemin d'où nous ne reviendrons pas, ce sera une sortie de prison et une entrée dans le bonheur éternel.

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