16-24 Christ réfléchit sur les scribes et les pharisiens, qui avaient une fierté fière d'eux-mêmes. Il assimile leur comportement au jeu des enfants, qui, sans raison, en colère, se disputent toutes les tentatives de leurs semblables pour leur plaire ou pour les amener à se joindre aux pièces pour lesquelles ils se réunissaient. Les caprices des hommes du monde sont souvent très insignifiants et font preuve d'une grande méchanceté. Quelque chose qu'ils doivent insister contre tout le monde, aussi excellent et saint soit-il. Le Christ, qui n'a pas été souillé et séparé des pécheurs, est ici représenté comme lié avec eux et pollué par eux. L'innocence la plus vierge ne sera pas toujours une défense contre le reproche. Christ savait que le cœur des Juifs était plus amer et plus endurci contre ses miracles et ses doctrines que ne l'auraient été ceux de Tyr et de Sidon; leur condamnation serait donc la plus grande. Le Seigneur exerce son pouvoir tout-puissant, mais il ne punit personne plus qu'il ne le mérite, et ne refuse jamais la connaissance de la vérité à ceux qui la suivent longtemps.

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