Ici s'ajoute une promesse encourageante, voire une complication de promesses, je ferai de toi une grande nation — Quand Dieu l'a pris à son propre peuple, il a promis de faire de lui la tête d'un autre peuple. Cette promesse était. Un grand soulagement pour le fardeau d'Abram, car il n'avait plus d'enfant. Une grande épreuve pour la foi d'Abram, car sa femme avait été longtemps stérile, de sorte que s'il croit, ce doit être contre l'espérance, et sa foi doit se fonder uniquement sur cette puissance qui peut des pierres élever des enfants à Abraham.

Je te bénirai — Soit particulièrement avec la bénédiction de la fécondité, comme il avait béni Adam et Noé ; ou en général, je te bénirai de toutes sortes de bénédictions, des sources supérieures et inférieures : quitte la maison de ton père, et je te donnerai une bénédiction paternelle, meilleure que celle de tes ancêtres. Je rendrai ton nom grand — En désertant son pays, il y perdit son nom : ne t'en occupe pas (dit Dieu) mais fais-moi confiance, et je te ferai un nom plus grand que jamais tu n'aurais pu y avoir.

Tu seras une bénédiction, c'est-à-dire que ta vie sera une bénédiction pour les lieux où tu séjourneras. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai celui qui te maudit. Cela en faisait une sorte de ligue offensive et défensive entre Dieu et Abram. Abram a épousé de tout cœur la cause de Dieu, et ici Dieu promet de s'intéresser à la sienne. En toi seront bénies toutes les familles de la terre — C'était la promesse qui couronne toutes les autres, car elle désigne le Messie, en qui toutes les promesses sont oui et amen.

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