Et il ouvrit la bouche — Une phrase qui dénote toujours un discours fixe et solennel ; et leur enseigna : à bénir les hommes ; rendre les hommes heureux, était la grande affaire pour laquelle notre Seigneur est venu dans le monde. Et en conséquence, il prononce ici huit bénédictions ensemble, les annexant à tant d'étapes dans le christianisme. Sachant que le bonheur est notre but commun, et qu'un instinct inné nous pousse continuellement à le poursuivre, il s'applique de la manière la plus douce à cet instinct et le dirige vers son objet propre.

Bien que tous les hommes désirent, pourtant peu atteignent le bonheur, parce qu'ils le cherchent là où il ne se trouve pas. Notre-Seigneur commence donc son institution divine, qui est l'art complet du bonheur, en posant devant tous ceux qui ont des oreilles pour entendre, le vrai et le seul vrai moyen de l'acquérir. Observez la bienveillante condescendance de notre Seigneur. Il semble, pour ainsi dire, renoncer à son autorité suprême de notre législateur, afin de mieux jouer le rôle de : notre ami et Sauveur. Au lieu d'employer le style hautain, dans des commandements positifs, il insinue, d'une manière plus douce et engageante, sa volonté et notre devoir, en prononçant ceux qui s'y conforment heureux.

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