7. Ni celui qui plante quoi que ce soit Il ressort néanmoins de ce qui a déjà été dit, que leur travail est d'une certaine importance. Il faut donc observer pourquoi Paul la déprécie ainsi; et tout d'abord, il convient de noter qu'il est habitué à parler de deux manières différentes des ministres, (161) ainsi que des sacrements. Car dans certains cas, il considère un ministre comme celui qui a été mis à part par le Seigneur pour, en premier lieu, régénérer les âmes et, ensuite, les nourrir jusqu'à la vie éternelle, pour remettre les péchés , (Jean 20:23,) pour renouveler l'esprit des hommes, pour élever le royaume du Christ, et pour détruire celui de Satan. Vu sous cet aspect, il ne lui assigne pas simplement le devoir de planter et arrosage , mais lui fournit en outre l'efficacité du Saint-Esprit, afin que son travail ne soit pas vain. Ainsi (162) dans un autre passage, il se fait appeler un ministre de l'Esprit , et pas de la lettre , dans la mesure où il écrit la parole du Seigneur dans le cœur des hommes. (2 Corinthiens 3:6.)

Dans d'autres cas, il considère un ministre comme un serviteur, pas un maître - un instrument, pas la main; et en bref comme homme, pas comme Dieu. Vu sous cet aspect, il ne lui laisse que son travail, et cela aussi mort et impuissant, si le Seigneur ne le rend efficace par son Esprit. La raison en est que lorsque c'est simplement le ministère qui est traité, nous devons avoir un œil non seulement sur l'homme, mais aussi sur Dieu, agissant en lui par la grâce de l'Esprit - pas comme si la grâce de l'Esprit était invariablement lié à la parole de l'homme, mais parce que le Christ met en avant sa puissance dans le ministère qu'il a institué, de telle manière qu'il est évident qu'il n'a pas été institué en vain. De cette manière, il ne retire ni ne diminue rien qui lui appartient, en vue de le transférer à l'homme. Car Il n'est pas séparé du ministre, (163) mais au contraire Son pouvoir est déclaré être efficace dans le ministre. Mais comme nous parfois, dans la mesure où notre jugement est dépravé, nous en profitons indûment pour exalter trop les hommes, nous avons besoin de distinguer pour corriger cette faute, et nous devons mettre le Seigneur d'un côté, et le de l'autre, et alors cela devient manifeste, à quel point l'homme est indigent en lui-même et à quel point il est totalement dénué d'efficacité.

Que nous sachions donc que dans ce passage les ministres sont mis en comparaison avec le Seigneur, et que la raison de cette comparaison est que l'humanité, tout en estimant à contrecœur la grâce de Dieu, est trop prodigue dans ses louanges de ministres, et de cette manière ils arrachent ce qui est à Dieu, en vue de le transférer à eux-mêmes. En même temps, il observe toujours un médium des plus en devenir, car quand il dit que Dieu donne l'augmentation, il laisse entendre par là que les efforts des hommes eux-mêmes ne sont pas sans succès. Le cas est le même que pour les sacrements, comme nous le verrons ailleurs. (164) Par conséquent, bien que notre Père céleste ne rejette pas notre travail pour cultiver son champ, et ne lui permet pas d'être improductif, il aura pourtant son succès dépendent exclusivement de sa bénédiction, afin qu'il reçoive toute la louange. En conséquence, si nous voulons faire quelque progrès dans le travail, dans l'effort, dans la marche en avant, faites-nous savoir que nous ne ferons aucun progrès, à moins qu'il ne prospère nos travaux, nos efforts et notre assiduité, afin que nous pouvons nous féliciter, et tout ce que nous faisons à sa grâce.

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