8. Celui qui plante et celui qui arrose sont un Il montre plus loin, un autre considération, que les Corinthiens sont grandement à blâmer en abusant, en vue de maintenir leurs propres sectes et partis, les noms de leurs maîtres, qui entre-temps, avec des efforts unis, visent une seule et même chose, et peuvent en aucun moyen d'être séparé ou déchiré sans en même temps abandonner les devoirs de leur fonction. Ils sont un , dit-il; en d'autres termes, ils sont tellement liés entre eux, que leur connexion ne permet aucune séparation, parce que tous devraient avoir une seule fin en vue, et ils servent un seul Seigneur et sont engagés dans la même œuvre. Par conséquent, s’ils s’emploient fidèlement à cultiver le champ du Seigneur, ils maintiendront l’unité; et, par une communication mutuelle, s'aideront les uns les autres - loin que leurs noms servent de normes pour attiser les disputes. Nous avons ici un beau passage pour exhorter les ministres à la concorde. Entre-temps, cependant, il réprouve indirectement ces enseignants ambitieux qui, en donnant l'occasion de disputes, découvrent par là qu'ils n'étaient pas les serviteurs du Christ, mais les esclaves de la vaine gloire - qu'ils ne se sont pas employés à plantation et arrosage , mais en enracinant et en brûlant.

Chaque homme recevra sa propre récompense Ici, il montre quelle est la fin que tous les ministres devraient avoir en vue - non pas pour recevoir les applaudissements de la multitude, mais pour plaire le Seigneur. Cela aussi, il le fait en vue d'appeler au siège du jugement de Dieu ces enseignants ambitieux, ivres de la gloire du monde et qui ne pensaient à rien d'autre; et en même temps avertissant les Corinthiens, quant à l'inutilité de ces applaudissements vides qui se manifestent par l'élégance d'expression et l'ostentation vaine. Il découvre en même temps dans ces mots l'intrépidité de sa conscience, dans la mesure où il se hasardera à attendre le jugement de Dieu sans effroi. Car la raison pour laquelle les hommes ambitieux se recommandent à l’estime du monde est qu’ils n’ont pas appris à se consacrer à Dieu et qu’ils ne mettent pas devant leurs yeux le royaume céleste du Christ. En conséquence, dès que Dieu apparaît, ce désir insensé de gagner la faveur de l’homme disparaît.

Continue après la publicité
Continue après la publicité