9 Soit une veuve choisie. Il indique à nouveau quel genre de veuves doit être pris en charge par l'Église; (91) et plus clairement qu'il ne l'avait fait auparavant.

Pas moins de soixante ans Tout d'abord, il décrit l'âge, soixante ans; car, étant pris en charge aux frais de l'État, il était normal qu'ils aient déjà atteint la vieillesse. En outre, il y avait une autre raison plus forte; car ils se sont consacrés au ministère de l'Église, ce qui aurait été tout à fait intolérable, s'il y avait encore une probabilité de se marier. Ils ont été reçus à la condition que l'Église soulage leur pauvreté et que, de leur côté, ils soient employés au ministère des pauvres, dans la mesure où l'état de leur santé le permet. Il y avait donc une obligation mutuelle entre eux et l'Église. Il n’est pas raisonnable que ceux qui n’ont pas atteint cet âge et qui sont encore dans la vigueur de la vie soient un fardeau pour les autres. De plus, il y avait des raisons de craindre qu'ils ne changent d'avis et pensent à se remarier. Ce sont deux raisons pour lesquelles il ne souhaite pas qu’aucun soit admis «de moins de soixante ans».

Qui a été la femme d'un seul homme Quant au désir de se marier, ce danger avait été suffisamment préservé, lorsqu'une femme avait plus de soixante ans; surtout si, durant toute sa vie, elle n'avait pas été mariée à plus d'un mari. Elle peut être considérée comme une sorte de gage de continence et de chasteté, lorsqu'une femme est arrivée à cet âge, satisfaite de n'avoir eu qu'un seul mari. Non pas qu'il désapprouve un second mariage ou qu'il appose une marque d'ignominie sur ceux qui ont été mariés deux fois; (car, au contraire, il conseille aux veuves plus jeunes de se marier;) mais parce qu'il souhaitait soigneusement se garder de pondre des femelles sous la nécessité de rester célibataires, qui jugeaient nécessaire d'avoir des maris. Sur ce sujet, nous parlerons ensuite plus en détail.

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