4 Il est gonflé, ne sachant rien De telles personnes que Paul accuse d'abord avec fierté, stupide et fierté vide. Ensuite, comme on ne peut imaginer aucun châtiment mieux adapté pour châtier les ambitieux que de déclarer que tout ce dont ils se plaisent prouve leur ignorance, Paul déclare qu'ils ne savent rien, bien qu'ils soient gonflés de nombreuses subtilités; car ils n'ont rien de solide, mais un simple vent. En même temps, il demande à tous les croyants de ne pas se laisser emporter par cette ostentation venteuse, mais de rester fidèles à la simplicité de l'Évangile.

Mais languissant après des questions et des débats de mots Il y a un contraste indirect entre «la solidité de la doctrine du Christ» et cette «langueur»; car, quand ils se sont fatigués longtemps de questions ingénieuses, quel avantage retirent-ils de leur travail, sinon que la maladie ne cesse de croître? Ainsi, non seulement ils consomment leur force en vain, mais leur stupide curiosité engendre cette langueur; et de là il s'ensuit qu'ils sont très loin de profiter correctement, comme devraient le faire les disciples du Christ.

Ce n'est pas sans raison que l'apôtre relie «questions et disputes de mots»; car par l'ancien terme il n'entend pas toutes sortes de questions, qui découlent soit d'un désir sobre et modéré d'apprendre, soit contribuent à une explication claire des choses utiles, mais à des questions qui sont agitées, de nos jours, dans le écoles de la Sorbonne, pour avoir fait preuve d'acuité intellectuelle. Là, une question en entraîne une autre; car il n'y a pas de limite à eux, quand chaque personne, désirant en savoir plus que ce qui est convenable, se livre à sa vanité; et de là surgissent ensuite d'innombrables querelles. Comme les nuages ​​épais, par temps chaud, ne se dissipent pas sans tonnerre, ces questions épineuses doivent éclater en disputes.

Il donne le nom λογομαχίας ( logomachies , ou conflits de mots ) aux différends litigieux sur les mots plutôt que sur les choses ou, comme il est couramment exprimé, sans substance ni fondement; car si quelqu'un cherche soigneusement quelle sorte de querelles brûlent parmi les sophistes, il s'apercevra qu'elles ne proviennent pas de réalités, mais qu'elles sont formées de rien. En un mot, Paul entendait condamner toutes les questions qui nous aiguisent pour des disputes sans valeur.

D'où naît l'envie Il démontre à partir des effets à quel point un désir ambitieux de connaissance doit être évité; car l'ambition est la mère de l'envie. Là où règne l'envie, il y a aussi des bagarres rageuses, des disputes et d'autres maux, qui sont énumérés ici par Paul.

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