3. Je vous avais écrit. Comme il l’avait dit un peu plus tôt, qu’il avait tardé à venir les voir, afin qu’il ne revienne pas une seconde fois dans le chagrin et avec sévérité, (2 Corinthiens 2:1,) donc maintenant aussi il leur fait savoir, qu'il est venu la première fois dans la tristesse par une épître, qu'ils n'auraient peut-être pas l'occasion de ressentez cette sévérité quand il était présent avec eux. Par conséquent, ils n'ont aucun motif de se plaindre de cette tristesse ancienne, dans laquelle il voulait consulter leur bien-être. Il va encore plus loin, en déclarant qu'en écrivant, il ne voulait pas leur causer du chagrin, ni leur exprimer de mécontentement, mais au contraire donner la preuve de son attachement et de son affection à leur égard. De cette manière, s'il y avait un degré d'acuité dans l'épître, il ne se contente pas de l'adoucir, mais montre même de l'amabilité et de la suavité. Mais quand il avoue par la suite ce qu'il nie ici, il semble se contredire. Je réponds qu'il n'y a pas d'incohérence, car il ne vient pas après avouer, que c'était son but ultime de pleurer les Corinthiens, mais que c'était le moyens par lesquels il s’est efforcé de les conduire à la vraie joie. Auparavant, cependant, à son énoncé, il parle ici simplement de sa conception. Il passe en silence ou tarde à évoquer un peu les moyens qui n'étaient pas si agréables.

Avoir confiance Cette confiance qu'il exerce envers les Corinthiens, afin qu'ils soient ainsi à leur tour persuadés de son humeur amicale. Car celui qui hait est envieux; mais là où la joie est ressentie en commun, il doit y avoir dans ce cas un amour parfait. (315) Si, cependant, les Corinthiens ne sont pas d'accord avec l'opinion et le jugement de Paul à leur sujet, ils le déçoivent honteusement.

Continue après la publicité
Continue après la publicité