13. Nous avons reçu une consolation. Paul avait tout à fait l'intention de persuader les Corinthiens que rien n'était plus ardemment désiré par lui que leur avantage. D'où il dit qu'il avait partagé avec eux leur consolation. Maintenant, leur consolation avait été ceci - que, reconnaissant leur faute, ils n'avaient pas simplement pris la réprimande en bonne partie, mais l'avaient reçue avec joie. Car l'amertume d'une réprimande est facilement adoucie, dès que nous commençons à en goûter la rentabilité pour nous.

Ce qu'il ajoute - qu'il se réjouissait plus abondamment à cause de la consolation de Titus, est en guise de félicitations. Titus avait été ravi de les trouver plus obéissants et dociles qu'on ne pouvait s'y attendre - voire plus, en trouvant un changement soudain pour le mieux. On peut donc en déduire que la douceur de Paul n’était rien d’autre que de la flatterie, dans la mesure où il se réjouissait de leur joie, afin d’être, en même temps, principalement absorbé par leur repentir.

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