21. Un jour fixé. Luc dit que les hommes de Tyrus et de Sidon leur avaient accordé la paix, parce que c’était l’occasion de l’oraison du roi, sans aucun doute, afin qu’il puisse faire d’eux ses subordonnés dans la suite. La même histoire existe chez Josèphe, dans son dix-neuvième livre des Antiquités, sauf qu'il l'appelle partout Agrippa, que Luc appelle Hérode. Il est à penser qu'Agrippa était son nom propre, et qu'il n'était appelé par aucun autre nom tant qu'il était un homme privé; mais après cela, il fut promu roi, il prit pour lui une dignité princière, d'après le nom de son grand-père. Josèphe et Luc s'accordent à merveille dans la chose elle-même et en toutes circonstances. Premièrement, ils sont d'accord sur le lieu. Josèphe dit: que son vêtement était brodé d'or, sur lequel, quand le soleil brille, il brille à nouveau; et que c'était la cause qui poussait les courtisans à l'appeler (768) un dieu. Qu'il a été soudainement blessé; aussi, qu'on a vu un hibou assis sur une corde au-dessus de sa tête, laquelle corde pronostiquait sa ruine. Et il est si loin de douter que son orgueil sacrilège ait été puni de ce genre de châtiment, qu'il dit, qu'il l'a avoué ouvertement au milieu de ses cruels tourments: «Voici moi, que vous appelez un dieu; Je suis obligé de finir ma vie la plus misérable. " Il n'y est pas fait mention de la paix conclue avec ceux de Tyrus et de Sidon; mais qu'il a fait et présenté des pièces de théâtre (769) en l'honneur de César. Mais il se peut que la solennité des pièces ait été fixée par rapport à la paix conclue, ce que nous savons être une chose solennelle.

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