-

3. Un long moment. Luc déclare ici que Paul et Barnabas n’ont pas quitté la ville dès qu’ils en ont vu des opposants, car quand il dit qu’ils se sont comportés avec audace, il nous donne une petite idée - (7) que la peur leur était offerte. D'où nous comprenons qu'ils se tenaient fermement, et que, par une constance et un courage rares, ils comptaient tous les dangers pour rien, jusqu'à ce qu'ils soient forcés par la violence de partir pour un autre endroit. Cette clause, επι κυριω, peut être exposée diversement, soit qu’ils se sont conduits avec vigueur dans la cause du Seigneur, soit qu’ils ont fait confiance à sa grâce et ont ainsi été encouragés. J'ai suivi ce qui était le plus courant, c'est-à-dire qu'ils se comportaient librement et hardiment dans le Seigneur, c'est-à-dire ne se tenant pas par leurs propres forces, mais par sa grâce. Il montre immédiatement après, de quelle sorte ils ont été encouragés dans le Seigneur; à savoir, parce qu'il approuve la doctrine par des signes et des miracles. Pour voir qu'ils savaient par là que le Seigneur était présent avec eux, et que sa main était proche de les aider, ils furent dignement poussés en avant pour se comporter vigoureusement. Mais en notant un genre, il n'exclut pas d'autres genres, car le Seigneur les a élevés à l'audace et les a établis dans la constance par d'autres moyens. Mais il semble que Luc ait parlé de miracles expressément, parce que le Seigneur a montré en eux sa puissance ouvertement devant tout le peuple. Par conséquent, Paul et Barnabas n'étaient pas un peu enhardis lorsque le Seigneur a délivré ainsi leur doctrine du mépris. -

De plus, nous devons noter cette phrase, que le Seigneur a rendu témoignage de l'Évangile par des miracles, car elle montre le véritable usage des miracles. C'est, en effet, la première fin, afin qu'ils puissent nous montrer la puissance et la grâce de Dieu; mais parce que nous en sommes des interprètes erronés et pervers, de peur qu'ils ne soient attirés vers l'abus et la corruption, Dieu ne permet jamais qu'ils soient séparés de sa parole. Car si des miracles ont été accomplis à tout moment sans sa parole; d'abord, c'était très rarement; deuxièmement, il n'en est venu que de petits fruits; et Dieu a opéré des miracles, pour la plupart, par lesquels le monde pourrait le connaître non simplement, ou dans sa pure majesté, mais dans sa parole. Ainsi Luc dit, en ce lieu, que l’évangile a été établi par des miracles, non pas qu’une religion confuse puisse posséder l’esprit des hommes, mais que la doctrine de Paul avant qu’ils soient amenés au culte pur de Dieu. -

D'où nous pouvons facilement comprendre à quel point les papistes agissent stupidement, alors qu'ils s'efforcent d'éloigner le monde de la révérence de Dieu et de l'Évangile par de simples miracles. Car nous devons maintenir ce principe, que ces miracles qui sont venus de Dieu à aucun moment n'ont jamais tendu vers une autre fin que celle que l'Évangile puisse avoir sa parfaite et pleine autorité. -

Maintenant devons-nous voir si l'Évangile nous commande d'appeler les morts, de brûler de l'encens aux idoles, de traduire aux saints régnants la grâce du Christ de prendre en main les pèlerinages jurés, d'inventer des adorations profanes, dont il n'est pas fait mention dans le La parole de Dieu; mais il n'y a rien de plus contraire à l'évangile que le fait que ces superstitions aient lieu. Sur quoi il s'ensuit que les papistes fabriquent méchamment des moteurs des shoars - (8) de l'évangile pour l'oppugner. Dans le même but tend ce que Luc dit, afin que le Seigneur accorde que par les mains de ses serviteurs des miracles puissent être faits; dans quelles paroles il enseigne que ceux-là n'étaient que des ministres qui obéissaient à Dieu, et qu'il était l'auteur, qui utilisait leur main et leur industrie. C'est pourquoi, en parlant correctement, nous ne pouvons pas dire que c'étaient les miracles de Paul et Barnabas, mais les miracles de Dieu seul, qui opère tellement par les hommes, qu'il ne verra pas sa gloire obscurcie par leur ministère. -

En outre, nous devons noter le titre de l'Évangile, que Luc met ici, afin qu'il nous soit rendu plus aimable; car en l'appelant parole de grâce, il a un goût très agréable, parce que le salut est offert au monde en lui par le Christ. Et nous devons comprendre la contradiction avec la loi, dans laquelle seule la malédiction nous est présentée. Par conséquent, rappelons-nous que Dieu nous parle dans l'Évangile à cette fin, afin qu'il se réconcilie avec nous, et qu'il témoigne qu'il est miséricordieux envers nous .: Cela n'empêche pas non plus que c'est > la saveur de la mort jusqu'à la mort aux réprouvés, (2 Corinthiens 2:16) parce qu'ils n'en changent pas la nature par leur faute. Lisez ces choses dont nous avons parlé dans le deuxième chapitre concernant les signes et les prodiges. -

" Innnib ," laisse-t-il entendre.

" Fulturis ," les accessoires ou les séjours.

Continue après la publicité
Continue après la publicité