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3. Etre amené sur le chemin par l'Église. Alors que, par le consentement commun de l'Église, il y avait des compagnons de Paul et Barnabas, qui pouvaient, pour le devoir, les conduire, nous pouvons ainsi comprendre que tous les pieux étaient de leur côté ; et qu'ils n'ont jamais pensé autrement mais que la cause était la leur aussi bien que les apôtres. C'est pourquoi ils ont déterminé le voyage de Paul et Barnabas avec les mêmes pensées qu'ils l'ont pris en main; à savoir, pour apprivoiser et faire taire ces esprits gênants qui se vantaient à tort des apôtres. Alors qu'il dit peu de temps après, qu'ils ont certifié les frères dans leur voyage de la merveilleuse conversion des Gentils, c'est un témoignage et un signe qu'ils ne sont pas venus à Jérusalem pleins de crainte; mais qu'ils firent même sans crainte professer vigoureusement ce qu'ils avaient enseigné auparavant. C'est pourquoi ils ne viennent pas plaider leur cause devant leurs juges; mais pour qu'ils puissent, avec le consentement et le jugement communs, des deux côtés, approuver ce qui a été commandé par Dieu concernant l'abolition des cérémonies. Car bien qu'ils n'aient pas méprisé le jugement des apôtres, mais parce qu'ils savaient qu'il n'était pas licite pour eux, ni pour les apôtres, de décréter autrement concernant la cause, il ne leur est pas devenu de se présenter comme des hommes dont l'affaire est traitée à le bar. - (87) De là vient l'audace de la joie; à cette fin - (88) tend la joie des pieux, par laquelle ils souscrivent à la fois à la doctrine de Paul et aussi à l'appel des Gentils. -

« Reos », comme des hommes accusés, des défenseurs.

" Huc accedit ," à cela est ajouté.

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