34. Pour autant de personnes. Bien que ce soit un discours universel, il est pourtant tout un comme s'il était indéfini. Et assurément, il est à penser qu'il y en avait beaucoup qui n'ont pas diminué leurs possessions, et qui peuvent être rassemblés hors du texte, [contexte]. tous les autres. C'est pourquoi il dit que tous ont fait ce que beaucoup ont fait partout; cela n'est pas non plus en désaccord avec l'utilisation courante de l'Écriture. Encore une fois, il ne veut pas dire que les fidèles ont vendu tout ce qu'ils avaient, mais seulement autant que le besoin l'exigeait. Car cela est dit à titre d’amplification, que les hommes riches ne soulageaient pas seulement la pauvreté de leurs frères du revenu annuel de leurs terres, mais ils étaient si libéraux qu’ils n’épargnèrent pas leurs terres. Et cela pourrait être, bien qu'ils ne se soient pas dépouillés de tout, mais qu'ils aient seulement diminué un peu leurs revenus; que nous pouvons recueillir à nouveau des paroles de Luc, car il dit que c'était la fin, qu'aucun homme ne pourrait manquer. Il montre en outre qu'ils ont utilisé une grande sagesse, (234) parce qu'elle était distribuée comme chaque homme en avait besoin. Par conséquent, les biens n'étaient pas également répartis, mais il y avait une distribution discrète, de peur qu'aucun d'entre eux ne soit hors de mesure opprimé par la pauvreté. Et, peut-être, Joses a cette éloge qui lui a été donnée par son nom, car il a vendu sa seule possession. Car par ce moyen il a passé tout le reste.

Par là, il apparaît ce que cela signifie, que personne ne comptait rien à lui, mais qu'ils avaient toutes choses en commun. Car aucun homme n'avait le sien en privé, afin que lui seul puisse jouir de la même chose, négligeant les autres; mais au besoin, ils étaient prêts à donner à tous les hommes. Et maintenant, nous devons avoir plus que des entrailles de fer, car nous ne sommes plus émus par la lecture de cette histoire. Les fidèles ont donné à ce jour en abondance même ce qui leur appartenait, mais nous ne nous contentons pas seulement aujourd'hui de supprimer méchamment ce que nous avons entre nos mains, mais nous en volons aussi les autres. Ils ont fait et ont reproduit fidèlement les leurs; nous inventons mille décalages subtils pour nous attirer toutes choses par crochet ou par escroc. Ils l'ont déposé aux pieds des apôtres, nous ne craignons pas avec une audace sacrilège de convertir à notre usage ce qui a été offert à Dieu. Ils ont vendu autrefois leurs possessions, il règne à ce jour une insatiable envie d'acheter. L'amour rendit commun aux pauvres et aux nécessiteux ce qui était propre à chaque homme; tel est le manque de naturel de certains hommes maintenant, qu'ils ne peuvent pas supporter que les pauvres habitent sur la terre, qu'ils aient l'usage de l'eau, de l'air et du ciel. (235)

C'est pourquoi, ces choses sont écrites pour notre honte et notre reproche. Bien que même les pauvres eux-mêmes soient responsables d'une partie de ce mal. Car voir les biens ne peut être commun après ce genre, sauf là où il y a un accord divin, et là où règne un cœur et une âme; beaucoup d'hommes sont soit si orgueilleux ou ingrats, soit paresseux, ou avides, ou si hypocrites, qu'ils ne font pas seulement tant qu'en eux mentent tout à fait le désir de bien faire, mais aussi entravent la capacité. Et pourtant faut-il se souvenir de cet avertissement de Paul, que l'on ne se lasse pas du bien faire, (Galates 6:9.) Et alors que, sous la couleur de cela, les anabaptistes et les fantastiques Les hommes [fanatiques] ont fait beaucoup de bruit, comme s'il ne devait y avoir aucune propriété civile des biens parmi les chrétiens, j'ai déjà réfuté cette folie (236) de la leur dans le deuxième chapitre. Car Luc, en ce lieu, ne prescrit pas non plus à tous les hommes une loi qu'ils doivent nécessairement suivre, tandis qu'il compte ce qu'ils ont fait en qui une certaine efficacité et puissance singulières du Saint-Esprit de Dieu s'est manifestée; il ne parle pas non plus en général de tous les hommes, qu'on peut comprendre qu'ils n'étaient pas des chrétiens comptés qui n'ont pas vendu tout ce qu'ils possédaient.

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