31. Il s'est interrogé sur la vision. Faites-nous savoir que Dieu a utilisé ainsi pour traiter avec nos pères, afin qu'ils connaissent assurément sa majesté; car il voulait faire une distinction manifeste entre les visions qu'il montrait et les jonglages de Satan. Et cette certitude est plus nécessaire, car quel crédit les oracles de Dieu devraient-ils porter autrement, dans lesquels l'alliance de la vie éternelle est contenue? Par conséquent, dans la mesure où cela seul est le véritable arrêt de la foi, avoir Dieu pour en être l'auteur, qu'il puisse [il doit avoir besoin] sans aucun doute de déclarer que c'est lui qui parle. Encore une fois, dans la mesure où Satan se promène continuellement, et, par de nombreux et étranges changements, s'insinue lui-même, et a tant de façons de tromper, et surtout voyant qu'il prétend habilement le nom de Dieu, nous devons faire très attention à ses moqueries. Nous voyons comment dans le passé il a trompé toutes les nations, et [comment il trompe] les papistes aussi. Pour tous les monstres de superstitions, toutes les passions d'erreurs qui étaient autrefois et qui règnent encore dans le papisme, venaient de rêves, de visions et de fausses révélations; oui, de plus, même les anabaptistes en ont leurs illusions. C'est donc le seul remède que Dieu distingue par certaines marques des visions qu'il montre; car alors nous sommes sans danger de nous tromper, quand il nous a révélé sa majesté. Car cette cause fut l'esprit de Moïse frappé d'admiration, et ensuite il s'approche pour réfléchir; après qu'il s'est rapproché, le Seigneur le touche avec un sentiment plus vif de [je confesse en effet] sa présence, de sorte qu'il a peur. Car j'avoue qu'il n'y a aucune de toutes ces choses que Satan ne puisse imiter, mais à tort comme un singe. Et le Seigneur ne se montre pas seulement par de tels signes, mais en aidant notre ennui, il nous ouvre aussi les yeux afin que nous ne soyons pas trompés. Encore une fois, le Saint-Esprit imprime dans nos esprits certaines marques et certains signes de la présence de Dieu, qu’il ne peut subsister aucun doute.

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