3. Comme il était sur le chemin. Dans le désir ardent des épîtres du grand prêtre, il courut la tête la première contre le Christ de son plein gré; et maintenant il est forcé d'obéir, qu'il le veuille ou non. C'est sûrement la plus excellente miséricorde de Dieu, en ce que l'homme est réclamé pour le salut contrairement au but de son esprit, qu'une si grande chaleur a porté tête baissée vers la destruction. Attendu que le Seigneur lui permet de recevoir des lettres et de s'approcher de la ville; (où nous voyons à quel point il connaît les instants mêmes des temps pour tout faire en temps voulu; (570) ) il aurait pu l'en empêcher plus tôt, s'il avait lui semblait bon de le faire, afin de délivrer les pieux de la peur et de l'insouciance. (571) Mais il règle ses avantages plus par là, en ce qu'il attache les mâchoires du loup avide, même lorsqu'il était prêt à entrer dans la bergerie. Nous savons aussi que l’obstination des hommes augmente de plus en plus en allant de l’avant. C'est pourquoi la conversion de Paul était d'autant plus difficile qu'il était déjà rendu plus obstiné en poursuivant sa fureur.

Brillé à son sujet. Parce qu'il n'était pas facile de tirer vers le bas (572) si grande fierté de briser un si haut courage, de pacifier un tel chaleur aveugle du zèle méchant, et, enfin, pour brider une bête la plus débridée, le Christ doit avoir montré un signe de sa majesté, par lequel Paul pourrait percevoir qu'il avait à faire avec Dieu lui-même, et non avec un homme mortel;. bien qu'il y ait eu un certain respect pour l'humilier (parce qu'il était indigne d'avoir Christ), pour l'habituer peu à peu à obéir, en posant sur son cou le joug doux et doux de son Esprit. Et il était à peine capable d'une si grande douceur, jusqu'à ce que sa cruauté pût être brisée. (573) Le sens de l'homme ne peut pas comprendre la gloire divine du Christ telle qu'elle est; mais comme Dieu a souvent mis sur lui des formes dans lesquelles il s'est montré, de même Christ a maintenant déclaré et manifesté sa divinité à Paul, et a montré un signe de sa présence, afin qu'il puisse ainsi terrifier Paul. Car, bien que les pieux aient peur et tremblent à la vue de Dieu, il faut cependant que Paul ait eu beaucoup plus peur quand il a perçu que la puissance divine du Christ était dirigée contre lui.

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