32. Luc explique comment l'Église a été agrandie par les miracles. Et il récite deux miracles: qu'un homme qui était couché depuis huit ans, atteint de paralysie, fut soudainement guéri; et qu'une certaine femme est sortie de la mort. Premièrement, il dit que pendant que Peter marchait partout, il est venu à Lydda. Et par tous, ne comprenez pas les Églises, mais les fidèles, parce que c'est en grec du genre masculin, bien que cela ne soit pas grand-chose pour le sens. Et il était convenable que les apôtres, qui n'avaient pas de lieu de résidence déterminé, devaient errer çà et là selon l'occasion. C'est pourquoi, alors qu'ils sont tous occupés à divers endroits, Pierre a pris sur lui cette charge, par laquelle la folie des papistes est réfutée, qui recueillent la primauté de Pierre par l'autorité qu'il devait visiter; comme si le reste des apôtres vivait oisivement à Jérusalem comme des hommes privés, quand Pierre visitait les églises. Encore une fois, admettons que nous reconnaissons que Pierre était l'apôtre en chef, ce que l'Écriture montre souvent, est-ce qu'il s'ensuit alors qu'il était le chef du monde? Mais si à Dieu l'évêque de Rome, qui sera compté comme le successeur de Pierre, voyagerait comme il l'a fait pour animer les frères, et prouverait partout en effet qu'il est l'apôtre du Christ. Or, celui qui, hors de son trône, opprime plus que tyranniquement toutes les Églises, prétend que Pierre a visité les Églises avec beaucoup de peine.

Qui habitait à Lydda. Lydda, qui fut par la suite appelée Diospolis, était située non loin de la mer Méditerranée, étant une ville réputée aussi bien pour l'antiquité que pour de nombreux cadeaux. Joppa était proche de cette ville, qui avait un havre célèbre, bien que très plein de rochers. La ville elle-même se tenait sur une haute falaise, d'où ils pouvaient voir Jérusalem. À ce jour, il n'y a rien à voir là-bas que les murs en ruine de la vieille ville, sauf que le havre reste, qu'ils appellent le plus communément Japhet. Il semble que Luc nomme Assaron comme une ville ou une ville. Jérôme mentionne Saron, et pense que cela signifie toute la plaine située entre Césarée et Joppé. Mais parce que Jérôme ne montre aucune raison pour laquelle il devrait changer la lecture qui est couramment utilisée, j'avoue que volontairement le texte de Luc me montre, à savoir, que c'était une ville difficile. Mais je ne conteste pas à ce sujet; comme je ne rassemble pas de manière ambitieuse ces choses qui peuvent servir de vaine fanfaronnade, car il suffira aux lecteurs pieux de connaître ces choses qui font sens de Luc.

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