17 Dites à Archippus. Autant que je puisse conjecturer, cet Archippe s'acquittait, dans l'intervalle, de la charge de pasteur, pendant l'absence d'Epaphras; mais peut-être n'était-il pas assez disposé à être assez diligent de lui-même sans être agité. Paul voudrait donc qu'il soit plus pleinement encouragé par l'exhortation de toute l'Église. Il aurait pu l'avertir en son propre nom individuellement; mais il donne cette charge aux Colossiens afin qu'ils sachent qu'ils doivent eux-mêmes employer des incitations, (482) s'ils voient leur pasteur froid, et le pasteur lui-même le fait ne pas refuser d'être averti par l'Église. Car les ministres de la parole sont dotés d'une autorité de signal, mais en même temps qui n'est pas exempte de lois. Par conséquent, il est nécessaire qu'ils se montrent aptes à enseigner s'ils veulent dûment enseigner aux autres. Quant au fait d'attirer à nouveau l'attention de Paul (483) sur ses liens , il laisse entendre par là que il n'était guère affligé. Car il était conscient de l'infirmité humaine, et sans doute il en ressentait quelques élancements en lui-même, dans la mesure où il était si urgent que toutes les personnes pieuses, devraient être conscientes de ses détresses. Ce n'est cependant pas une preuve de méfiance, qu'il appelle de tous côtés les secours qui lui ont été nommés par le Seigneur. L'abonnement, de sa propre main , signifie, comme nous l'avons vu ailleurs, qu'il y avait même alors de fausses épîtres en circulation, de sorte qu'il fallait prévoir contre imposition. (484)

FIN DU COMMENTAIRE SUR L'ÉPISTE À
LES COLOSSIENS.

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