9. Et je vous ai parlé à ce moment-là. Il ne dit pas ici que le conseil lui a été proposé d'un autre quartier, quant à la nomination des juges; mais peut-être n'osa-t-il citer aucun nom à ces gens orgueilleux et pervers, de peur qu'ils ne rejettent ce qui était autrement bon, par aversion pour son auteur, comme étranger. Nul doute qu'il raconte ici ce qui s'était passé auparavant; c'est pourquoi il se confesse, d'après ses sentiments personnels, inégal pour porter le fardeau, s'il est seul placé sur le peuple tout entier. Il invoque comme cause l'immense multitude parmi lesquelles il doit nécessairement surgir de nombreux conflits et controverses. Quant à ce qu'il dit de leur augmentation, le début de sa période ne doit pas être retiré de l'Exode, mais il commémore l'extraordinaire et incroyable faveur de Dieu, car ils s'étaient si largement multipliés sous la tyrannie cruelle quand ils étaient voués à la destruction totale. ; et il ajoute une prière, afin que pour l'avenir aussi la même bénédiction puisse les assister. Pourtant, dans ces mots, il leur rappelle que le fardeau du gouvernement deviendrait de jour en jour plus ardu et plus lourd; grâce à quoi il peut les persuader plus facilement de pourvoir immédiatement à ce qui ne pourrait être finalement évité.

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