40. Pour (293) Je lève ma main vers le ciel. D'autres le rendent, "Quand j'aurai levé la main", et le liront en rapport avec le verset précédent, que la puissance de Dieu en détruisant et en préservant sera manifeste, s'Il lève la main pour paradis. Je ne doute pas, cependant, mais que ce soit le début d'une nouvelle phrase, et que Dieu commence ainsi, afin d'affirmer plus fortement ce qu'Il ajoute aussitôt concernant la destruction future de leurs ennemis. Si, cependant, quelqu'un préfère l'adverbe du temps «quand», je n'ai pas de grande objection à offrir, pourvu que ces clauses soient liées, «dès que j'aurai levé la main vers le ciel, je mettrai en confusion mon église."

Pour lever la main est expliqué de deux manières; car certains supposent que c'est une manifestation de puissance, comme les hommes ont l'habitude, par l'élévation de leur main, de briller, quand ils ont confiance en leur force, et méprisent leurs ennemis. D'autres, cependant, déclarent plus correctement qu'il s'agit d'une forme d'adjuration que Dieu, qui est exalté au-dessus de tous les cieux, ne peut, en effet, être littéralement dit qu'il lève la main; mais il n’est pas nouveau pour lui d’emprunter des modes d’expression empruntés aux us et coutumes ordinaires des hommes, surtout quand il remonte soudainement à la sublimité, après avoir paru pendant un certain temps descendre au-dessous du niveau de sa grandeur. Certes, les mots qui suivent contiennent un serment: «Je vis pour toujours» et par conséquent, il est probable (294) que l'élévation de sa main était l'expression de sa prestation de serment.

Dieu jure par sa vie dans un sens très différent de celui des hommes. Parfois, en effet, il adopte nos modes de parole communs, comme quand on dit qu'il jure par son âme; mais ici, «je vis» équivaut à ce qu'il jure par lui-même ou par son essence éternelle.

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