28. Israël vivra alors seul dans la sécurité. (328) Le début du verset n'est en aucun cas obscur, car Moïse y promet aux élus ce que tous ont naturellement un grand désir de paix ou de tranquillité; car on dit qu'il demeure en toute confiance seul, qui: ne craint aucun danger, qui s'en moque harcèle, et qui n'a besoin d'aucune garnison, ni défense. Cela, en effet, Dieu n'a jamais garanti entièrement aux Israélites, qu'ils devraient habiter leur terre en sécurité et sans crainte des ennemis, dans la mesure où leur ingratitude ne le permettait pas; et c'est pourquoi les prophètes, en énumérant les bénédictions du royaume du Christ, déclarent que chacun doit «habiter sous sa propre vigne et son propre figuier».

Pour «la fontaine de Jacob», certains ont le mot oeil, (329) et supposons qu'il soit utilisé métaphoriquement pour sa vision; comme s'il était dit, que l'habitation tranquille et paisible dont il était question devait être attendue par les gens de la vision de leur père Jacob. D'autres, cependant, lisent plus correctement les mots «fontaine de Jacob», en apposition (avec Israël,) dans la mesure où toutes les tribus tirent leur origine de ce seul père. De cette manière, la «fontaine» ne sera pas seulement la source réelle; mais le ruisseau, ou ruisseau, qui en descend.

En conclusion, Moïse promet que le ciel même de la Terre Sainte devrait être propice et bienveillant.

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