Avec bonne volonté de faire le service. (Ver. 7.) Ceci contraste avec l'indignation réprimée qui gonfle le sein des esclaves. Bien qu'ils n'osent pas ouvertement éclater ou donner des signes d'obstination, leur aversion pour l'autorité exercée sur eux est si forte, que c'est avec la plus grande réticence et réticence qu'ils obéissent à leurs maîtres.

Quiconque lit les récits des dispositions et de la conduite des esclaves, qui sont dispersés dans les écrits des anciens, ne perdra pas de vue que le nombre des injonctions données ici ne dépasse pas celui des maladies qui prévalaient dans cette classe, et qu'il importait de guérir. Mais la même instruction s'applique aux serviteurs masculins et féminins de notre temps. C'est Dieu qui nomme et règle tous les arrangements de la société. Comme la condition des serviteurs est beaucoup plus agréable que celle des esclaves dans les temps anciens, ils devraient se considérer beaucoup moins excusables, s’ils ne s’efforcent pas, de toutes les manières, de se conformer aux injonctions de Paul.

Maîtres selon la chair. (Ver. 5.) Cette expression est utilisée pour adoucir l'aspect dur de l'esclavage. Il leur rappelle que leur liberté spirituelle, qui était de loin la plus désirable, est restée intacte.

Eye-service (ὀφθαλμοδουλεία) est mentionné; parce que presque tous les serviteurs sont accro à la flatterie, mais, dès que leur maître est tourné, se livrent librement au mépris, ou peut-être au ridicule. Paul enjoint donc aux personnes pieuses de se tenir à la plus grande distance de ces prétentions trompeuses.

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