7. Écoutez-moi. Parce que les hommes méchants, quand ils jouissent de la prospérité, se moquent de notre foi et ridiculisent nos détresses et nos afflictions, c'est pourquoi le Prophète exhorte les croyants à la patience, afin qu'ils ne craignent pas leurs reproches ou ne soient leurs calomnies. La raison invoquée est que leur prospérité ne sera pas de longue durée. Quelle que soit leur vantardise insolente, elles sont déjà prononcées (verset 8) comme étant la nourriture des vers mites et ; tandis que Dieu tient dans sa main le salut des croyants, d'où ils semblent être jetés à la plus grande distance possible. Ici, nous devons à nouveau observer la répétition du mot Hearken. C'est maintenant la troisième fois que le Seigneur demande une «audition»; car, lorsque nous tremblons d'angoisse à cause de nos détresses, c'est avec la plus grande difficulté que nous comptons sur ses promesses, et par conséquent nous avons besoin d'être souvent réveillés et stimulés, jusqu'à ce que nous ayons surmonté toutes les difficultés.

Vous qui connaissez la justice, Ici, il ne s'adresse pas aux incroyants, mais à ceux qui "connaissent la justice;" car, bien qu'ils ne rejettent pas intentionnellement la parole de Dieu, ils ferment souvent la porte à sa «justice», de sorte qu'elle ne les atteigne pas, quand, sous l'influence de l'adversité, ils se ferment les oreilles et se désespèrent presque. Afin donc qu'ils puissent recevoir les promesses et admettre la consolation, le Prophète les excite et les suscite.

Un peuple dans le cœur duquel est ma loi. Nous devons suivre le cours de la pensée. Premièrement, il décrit le genre de personnes que le Seigneur souhaite avoir, à savoir «ceux qui connaissent la justice»; et ensuite il explique quelle est la nature de cette connaissance, c'est-à-dire quand les gens ont «la loi» fixée et profondément enracinée dans leur cœur. Sans la parole du Seigneur, il n'y a pas de «justice». Aucune loi des hommes, si bien formulée soit-elle, ne nous conduira à la vraie justice, dont ils peuvent en effet nous donner une faible idée, mais qu'ils ne pourront jamais décrire avec justesse. En même temps, il montre de quelle manière nous devons progresser dans la loi du Seigneur; à savoir, en l'embrassant avec le cœur; car le siège de la loi n'est pas dans le cerveau, mais dans le cœur, afin que, imprégnés de la doctrine céleste, nous soyons entièrement renouvelés.

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