5. Qu'ai-je ici? Il suit et confirme ce que j'ai déjà dit, que cela; n'est pas raisonnable qu'il permette silencieusement à son peuple d'être plus opprimé. Par ces mots, il réprouve, dans une certaine mesure, son propre retard; comme s'il avait dit: «Ne dois-je pas étendre la main? Ne vais-je pas venger mon peuple? Si Pharaon ne m'a pas empêché, bien qu'il ait été un maître légitime, la violence des voleurs me gênera-t-elle? Il énumère ensuite les raisons qui devraient le pousser à ramener le peuple.

Que mon peuple soit emporté pour rien. Il faut comprendre un contraste implicite avec le participe «emporté»; car les Egyptiens n'ont pas «emporté» Jacob par la force; il y est descendu de lui-même lorsqu'il a été pressé par la famine, mais il en a été délivré; (39) combien plus sera-t-il sauvé de la main de ceux qui l'ont arraché de son pays natal et l'ont emmené par la violence en captivité?

Qu'ils devraient les faire hurler. Pour exprimer avec plus de force la bassesse de cette conduite, il dit qu'ils sont contraints de hurler sans cesse. Certains traduisent le vero comme neutre; (40) mais je pense qu'il est destiné à exprimer la force de leur haine, et donc je le considère comme un verbe actif, expressif de la violence qui les Babyloniens s'exerçaient envers les Juifs; car non seulement ils les gouvernaient injustement, mais ils les traitaient aussi durement. «Hurler» est plus que soupirer ou pleurer; car il y a des raisons de croire que la douleur qui émet des cris forts et forts est extrêmement sévère. La métaphore est tirée de bêtes sauvages et dénote un désespoir extrême.

La troisième et principale raison pour laquelle le Seigneur délivrera son peuple est que son nom est continuellement exposé au reproche et au blasphème des hommes méchants. Pour son propre honneur, le Seigneur préserve l'Église et défend le culte pur de son nom. Parce que les hommes méchants saisissent l’état calamiteux de l’Église comme une raison de blasphème, et se moquent insolemment de Dieu, il dit avec raison qu’en délivrant son peuple, il plaidera sa propre cause. Je ne raconte pas ici les diverses interprétations, je ne reste pas à les réfuter; car il me suffira d’avoir brièvement expliqué la véritable signification du Prophète.

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