2. Mais vos iniquités ont fait une séparation. Le montant de ce qui est dit est qu'ils ne peuvent pas dire que Dieu a changé, comme s'il avait dévié de son tempérament naturel, mais que tout le blâme repose sur eux-mêmes; parce que par leurs propres péchés, ils empêchent, dans une certaine mesure, sa bonté et refusent de recevoir son aide. Par conséquent, nous en déduisons que nos péchés seuls nous privent de la grâce de Dieu et provoquent une séparation entre nous et lui; car ce que le prophète témoigne sur les hommes de son temps est applicable à tous les âges; puisqu'il plaide la cause de Dieu, contre les calomnies des méchants. Ainsi Dieu est toujours comme lui-même et ne se lasse pas de faire le bien; et sa puissance n'est pas diminuée, mais nous empêchons l'entrée de sa grâce.

On objectera que les hommes ne peuvent pas anticiper Dieu en méritant bien de lui, et qu'en conséquence il doit faire du bien à ceux qui sont indignes. Je réponds que c'est sans aucun doute vrai; mais parfois la froussardise des hommes croît au point de fermer la porte aux bienfaits de Dieu, comme s'ils avaient intentionnellement l'intention de l'éloigner d'eux. Et bien qu'il n'écoute personne sans lui pardonner, comme nous lui présentons toujours la supplication pour la suppression de la culpabilité, il n'écoute pas les prières des méchants. Il ne faut donc pas se demander si le Prophète accuse le peuple de rejeter les bienfaits de Dieu par ses iniquités, et de le rendre irréconciliable par son obstination, et, en un mot, de divorcer, ce qui éloigne ou détourne le cours ordinaire des la grâce.

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