26. Et si un homme frappe l'oeil . Puisque, aux yeux de Dieu, il n'y a ni esclave ni homme libre, il est clair qu'il pèche autant celui qui frappe un esclave, que s'il avait frappé un homme libre. Pourtant, une distinction est faite entre le droit civil et la justice humaine, surtout si quelqu'un a infligé une blessure à son propre esclave. Car ici une dent pour une dent, ou un œil pour un œil, n'est pas nécessaire, mais la supériorité, dont il a abusé abusivement, est prise au maître; et en compensation du préjudice, la liberté, qui représente presque la moitié de leur vie, est donnée à l'esclave mâle ou femelle. Ainsi, en considérant que c'était son esclave, t. le maître est traité avec plus d'indulgence, lorsque la sévérité du châtiment est ainsi atténuée; tandis que, en compensation de sa luxation ou de sa fracture, l’esclave reçoit ce qui lui est le plus avantageux, à savoir que, étant libéré, il ne doit pas être exposé à la cruauté d’autrui.

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