20. Et toute la congrégation des enfants d'Israël . Il n'y a aucune raison pour que quiconque soit surpris que l'ordre du récit soit changé, car il ressort clairement de nombreux passages que l'ordre du temps n'est pas toujours observé par Moïse. Ainsi, il semble ici relier la chute du peuple aux injonctions précédentes, à la fois en ce qui concerne la construction du tabernacle, et le reste du service religieux de Dieu. Mais j'ai montré (292) sur de bonnes bases que le tabernacle a été construit avant que le peuple ne tombe dans l'idolâtrie. C'est pourquoi Moïse fournit maintenant ce qui avait été auparavant omis, bien que j'aie suivi le fil du récit afin de le rendre moins difficile.

La somme de cette relation est que tout ce qui était nécessaire pour la construction du tabernacle a été généreusement contribué. Il faut remarquer qu'ils s'étaient éloignés de la présence de Moïse: car nous déduisons de cette circonstance que, s'étant retirés individuellement dans leurs tentes, ils avaient considéré à part ce qu'ils devaient donner. Par conséquent, leur libéralité mérite plus d'éloges, parce qu'elle était préméditée; car il arrive souvent que lorsqu'une personne a été généreuse par impulsion soudaine, elle s'en repent ensuite. Lorsqu'on ajoute qu '«ils sont venus, tout le monde», il s'agit de savoir s'il veut dire que l'esprit de tout le peuple a été prompt et joyeux à donner, ou s'il réprimande indirectement l'avarice et la sordidité de ceux qui ont méchamment négligé leur devoir. . Quelle que soit la manière dont nous choisissons de le prendre, Moïse répète ce que nous avons vu auparavant, à savoir que les offrandes n'ont pas été extorquées par la force ou la nécessité, mais qu'elles provenaient de sentiments volontaires et cordiaux. J'interprète ainsi les mots: «Ils sont venus, chacun, comme son cœur remuait chacun d'eux», comme s'il avait dit qu'ils n'étaient pas contraints par aucune loi qui leur était imposée, mais que chacun était son propre législateur, de sa propre bonne volonté. Ce passage est ridiculement déformé par les papistes comme preuve de libre arbitre; comme si les hommes étaient incités par eux-mêmes à agir correctement et bien; car Moïse, tout en louant leurs sentiments spontanés, ne veut pas dire exclure la grâce de l'Esprit, par laquelle seul nos cœurs sont enclins aux affections saintes; mais cette agitation est contrastée avec la réticence par laquelle les hommes impies sont retenus et retenus. Ceux, par conséquent, que l'Esprit gouverne, Il ne les entraîne pas involontairement par une impulsion violente et extrinsèque, comme on l'appelle, mais Il travaille ainsi en eux selon leur volonté, que les croyants se remuent et suivent volontairement Ses directives. De sorte que lorsqu'il est ajouté, «dont l'esprit était libéral en lui-même», (293) le commencement du bien-faire n'est pas attribué aux hommes, ni même leur concours loué, comme s'ils coopéraient indépendamment de Dieu, mais seulement l'impulsion interne de leur esprit et la sincérité de leurs désirs.

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