Il parle des prophètes exilés, comme cela ressortira du contexte: car parmi les captifs, il y avait ceux qui prenaient le nom de Dieu, se vantant dotés de l'esprit prophétique: mais en attendant, ils se sont introduits dans la fonction, puis se sont vantés en vain leurs déceptions. Mais le but qu'ils se proposaient était de promettre au peuple un retour rapide, et ainsi de faire la faveur de la multitude. Car les captifs avaient déjà le cœur brisé par la fatigue: et soixante-dix ans, c'était une longue période. Lorsqu'ils apprirent donc leur retour au bout de trois ans, ils se laissèrent facilement tromper par de telles flatteries. Mais si Dieu est si violemment enragé contre ces imposteurs, il ne s'ensuit donc pas que lorsqu'il les inculpe de leur crime, il absout le peuple, ou même atténue sa faute. Les gens ne pouvaient pas non plus objecter qu'ils avaient été trompés par ces mensonges, puisqu'ils se sont volontairement et sciemment jetés dans le piège. Ils n'étaient pas dépourvus de vrais prophètes; et Dieu avait distingué ses serviteurs des faux prophètes par des marques bien connues, de sorte que personne ne pouvait se tromper sauf volontairement. (Deutéronome 13:3.) Mais au milieu de la lumière, ils se sont aveuglés, et ainsi Dieu leur a permis d'être trompés. Mais c'était la juste récompense de leur orgueil, puisqu'ils ne pouvaient pas être soumis à Dieu et à ses serviteurs. Puis, quand ils ont pensé à des séductions, comme il ressort de nombreux passages, Dieu a également donné les rênes à Satan, qu'il devrait y avoir un esprit menteur dans la bouche de tous les prophètes. Michée les réprouve parce qu'ils voulaient que des prophètes leur soient donnés, qui promettraient de grandes vendanges et une récolte abondante, (Michée 2:11;) pendant ce temps, quand Dieu les a sévèrement châtiés, ils rugit et étaient tumultueux. Nous voyons donc que, tandis que Dieu s’inflige si vivement contre les faux prophètes, la faute du peuple n’a pas été diminuée; mais plutôt chacun pensait ainsi se raisonner - si Dieu n'épargne pas nos prophètes, qu'avons-nous de mieux à espérer?

Quand donc le Prophète tourne son discours vers les faux prophètes, il n'y a aucun doute sur son intention de réprimander le peuple tout entier pour avoir assisté à de telles erreurs alors qu'il méprisait la vraie doctrine, et non seulement ainsi, mais l'a même rejetée avec fureur. Dis donc aux prophètes d'Israël en prophétisant, dis à ceux qui prophétisent de leur propre cœur. Ici, il concède le nom des prophètes d'Israël à ceux qui se sont poussés en avant, et se vantant imprudemment d'avoir reçu l'ordre d'exprimer leur propre imagination ou ce que le diable avait suggéré. Car alors, en effet, aucun autre ne pensait avoir été légalement reconnu comme prophète, à moins d'être choisi par Dieu. Mais parce que les méchants se sont emparés de ce titre, ils sont souvent appelés prophètes, bien que l’Esprit de Dieu leur soit parfaitement étranger: mais le don de prophétie ne peut découler que de cette seule fontaine. Cette grande lutte s'est alors produite lorsque les prophètes, ou ceux qui ont pris le titre, se sont engagés avec hostilité entre eux: car il nous est commandé d'acquiescer à la seule vérité de Dieu: mais quand il nous est offert au lieu de la vérité, que pouvons-nous faire sinon fluctuer et enfin s'engager dans un conflit? Il ne fait donc aucun doute que les esprits faibles ont été ainsi vivement ébranlés lorsqu'ils ont vu des contestations et des dissensions de ce genre entre les prophètes. A ce jour, Dieu veut prouver la fidélité de son peuple par une telle expérience, et déceler l'hypocrisie de la multitude. Car, comme le dit Paul, il doit y avoir des hérésies, afin que ceux qui sont approuvés puissent être manifestés. (1 Corinthiens 11:19.) Dieu n'autorise donc pas imprudemment autant de licence aux ministres de Satan, qu'ils doivent se soulever avec colère contre la saine doctrine: ni pourtant sans cause il ne permet le Eglise déchirée par des opinions diverses, et des fictions devenir si fortes parfois, que la vérité elle-même s'enfonce sous elles: il veut en effet de cette manière prouver la constance des pieux, et en même temps déceler la légèreté des hypocrites qui sont secoués par tous les vents. En attendant, si la dispute que nous percevons maintenant entre ceux qui se vantent pasteurs de l'Église nous dérange, que cet exemple nous vient à l'esprit, et ainsi la nouveauté ne mettra pas en danger notre fidélité. Ce que nous souffrons, les anciens l'ont expérimenté, c'est-à-dire le trouble de l'Église par des disputes intestinales, et une déchirure similaire du lien de l'unité.

Ensuite, Dieu définit brièvement qui sont les faux prophètes; à savoir, ceux qui prophétisent de leur propre cœur: il ajoutera ensuite, ils n'ont rien vu, ils se vantent seulement de nom de Dieu, et pourtant ils ne sont pas envoyés par lui. La même chose s'exprime de diverses manières, mais je traiterai d'autres formes de discours à leur place. Ici, comme je l'ai dit, nous pouvons facilement décider à la fois qui sont les vrais et qui sont les faux prophètes: l'Esprit de Dieu déclare que quiconque prophétise de son propre cœur est un imposteur. Il ne reste donc rien d'autre que pour les prophètes de dire fidèlement tout ce que l'Esprit leur a dicté. Quiconque, par conséquent, n’a pas de témoignage sûr de sa vision, et ne peut pas vraiment témoigner qu’il parle de la bouche de Dieu et par la révélation de son Esprit, bien qu’il puisse se vanter du titre de prophète, mais il n’est qu’un imposteur. Car Dieu rejette ici tous ceux qui parlent de leur propre cœur. Et c'est pourquoi nous rassemblons aussi l'extrême vanité de l'esprit humain: car Dieu met une distinction perpétuelle entre l'esprit humain et la révélation de son Esprit. S'il en est ainsi, il s'ensuit que ce que les hommes disent d'eux-mêmes est une fiction perverse, car l'Esprit de Dieu revendique à lui seul, comme nous l'avons dit, l'office de montrer ce qui est vrai et juste. Ça suit -

Continue après la publicité
Continue après la publicité