Ici, le Prophète arrive à la fin de leurs malheurs, lorsque Sédécias a été emmené en captivité, et ainsi l’indépendance du peuple a été abolie. Dieu avait jadis planté cette vigne, ou du moins quelques-unes des branches, dans un endroit désertique, puisque les quatre premières tribus, et ensuite sept, furent emmenées, et enfin la plus grande partie de la tribu de Judée; mais le peu qui restait avec le roi Sédécias périt. Il dit donc que le feu sortait des pampres: ainsi il montre que le dernier abattage ne provenait que du peuple lui-même; et de peur qu'ils ne prononcent leurs plaintes habituelles, le Prophète les rencontre en disant qu'ils ont été consumés par un feu d'intestin; c'est-à-dire que leur massacre ne pouvait pas être attribué à leurs conquérants chaldéens, mais à eux-mêmes; parce que le roi Sédécias, par sa propre perfidie, avait excité le roi de Babylone contre lui-même; car il aurait pu passer son temps dans son royaume, mais il ne pouvait s'empêcher de jeter le joug; pour cette raison, il s'est armé contre le roi de Babylone, parce qu'il était un briseur de traités: et ainsi le Prophète dit, avec honnêteté, qu'un feu sortait d'une verge , ou rameau de ses sarments, et par conséquent le fruit de la vigne entière a été consommé; c'est-à-dire que le reste a été perdu par la faute de ce perfide roi. Il ajoute maintenant, il n'y avait pas de sceptre pour régner parmi ses tiges. Il apparaît donc que l'exposition que j'ai avancée convient le mieux et est entièrement authentique. Il a dit d'abord que les verges étaient pour un sceptre des dirigeants; mais il dit ici qu'il n'y avait pas de sceptre pour eux parmi ces verges. Ce qui suit nous traiterons demain.

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