Il dit aussi, que soixante-dix anciens de la maison d'Israël fabriquaient de l'encens pour leurs idoles Je ne pense pas que les soixante-dix qui ont été choisis pour diriger le peuple soient mentionnés ici, bien que je suppose que le Prophète fasse allusion à ce nombre. Car nous savons que depuis le commencement soixante-dix furent placés sur le peuple, et furent choisis dans chaque tribu, et furent unis ensemble. Mais en ce qui concerne cet endroit, je pense que le nombre soixante-dix est utilisé pour ceux que, bien qu'ils n'étaient pas préfets, ils appelaient des personnes âgées par rapport à leur bureau, pas seulement par leur âge. En attendant, nous devons nous rappeler que le Prophète se tourne vers cet ordre, car depuis le commencement, Dieu avait souhaité que les soixante-dix exercent le règne et détiennent le gouvernement. (Nombres 11:16.) Ainsi, le Prophète signifie que les chefs du peuple, qui devraient gouverner les autres par leurs conseils, étaient remarquables pour corrompre l'adoration de Dieu. Il met Jezaniah, le fils de Saphah, qui était probablement un homme de grande réputation. Puisqu'il excellait donc dans la réputation de prudence et de piété, le Prophète voulut exagérer son crime, car il offrit aussi, entre autres, de l'encens aux idoles. Que pouvait donc rester pur parmi le peuple, quand celui qui était estimé comme un saint homme se profanait ainsi parmi les autres! D'où nous voyons que le Prophète veut dire que le peuple tout entier, du plus petit au plus grand, était si corrompu, que ceux qui étaient supérieurs aux autres se prostituaient à l'idolâtrie. Il dit, alors, qu'il se tenait devant eux, et chacun avait un encensoir à la main L'encens était le signe de la plus grande vénération, et même celui-ci était conservé pour usage commun. Ainsi, au début du christianisme, lorsque les impies voulaient séduire les chrétiens à l'idolâtrie, ils ne donnaient que deux ou trois grains d'encens: (181) c'était un signe d'apostasie: ils ne leur ont pas ordonné de plier le genou devant les idoles, ni d'offrir des sacrifices, mais seulement de sentir quelques grains d'encens. En signe de vénération, les soixante-dix hommes porteraient donc des encensoirs ou des plats d'encens. Le Prophète ajoute, et l'encens est monté dans un nuage épais. Comprenez ici la particule de ressemblance. L'encens est monté comme un nuage épais. Je ne doute pas qu'ils aient été profus, ou plutôt prodigue, dans leur folie, pour ne ménager aucune dépense: puisque les idolâtres gaspillent imprudemment tout, quand l ' intempérance de leur zèle les saisit. Et cela n'a pas été considéré avec suffisamment de prudence. Le Prophète dit donc que ce n'était pas de l'encens ordinaire, mais qu'il était dense comme un nuage, puisqu'ils l'ont jeté en grande abondance, de sorte que l'offrande pourrait être plus grosse et plus riche: tout comme s'il avait dit, qu'ils étaient si intempérants en leurs superstitions, qu'ils jetaient une abondance d'encens, et avaient toutes leurs dépenses pour rien, et seulement pour satisfaire leurs idoles. Maintenant, il suit -

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