18. Mais avec toi j'établirai mon alliance . Puisque la construction de l'arche était très difficile et que d'innombrables obstacles pouvaient perpétuellement surgir pour interrompre le travail une fois commencé, Dieu confirme son serviteur par une super promesse supplémentaire. Ainsi Noé fut encouragé à obéir à Dieu; voyant qu'il comptait sur la promesse divine, et était convaincu que son travail ne serait pas en vain. Car alors nous embrassons librement les commandements de Dieu, lorsqu'une promesse leur est attachée, qui nous enseigne que nous ne dépenserons pas nos forces pour rien. D'où il apparaît à quel point les papistes sont bêtement trompés, qui soutiennent insignifiants que les hommes sont éloignés par la doctrine de la foi du désir de bien faire. Car quel sera le degré de notre empressement à bien faire, à moins que la foi ne nous éclaire? Sachez donc que les promesses de Dieu seules, sont elles qui nous vivifient et inspirent chacun de nos membres avec vigueur à obéir à Dieu: mais que sans ces promesses, non seulement nous sommes torpides dans l'indolence, mais presque sans vie. , afin que ni les mains ni les pieds ne puissent faire leur devoir. Et par conséquent, aussi souvent que nous devenons languissants ou plus négligents que nous ne devrions l'être, dans les bonnes œuvres, que les promesses de Dieu nous reviennent, pour corriger notre retard. Car ainsi, selon le témoignage de Paul, (Colossiens 1:5,) l'amour fleurit dans les saints, à cause de l'espérance qui leur est réservée dans le ciel. Il faut surtout que les fidèles soient confirmés par la parole de Dieu, de peur qu'ils ne s'évanouissent au milieu de leur cours; à la fin qu'ils peuvent certainement être assurés qu'ils ne battent pas l'air, comme ils disent; mais que, acquiesçant à la promesse qui leur a été faite, et étant sûrs du succès, ils suivent Dieu qui les appelle. Il faut donc garder à l'esprit ce lien, que lorsque Dieu enseignait à son serviteur Moïse ce qu'il voulait qu'il fasse, il déclare, dans le but de le retenir dans l'obéissance à lui-même, qu'il ne lui demande rien en vain. Or, la somme de cette alliance dont parle Moïse était que Noé devait être en sécurité, bien que le monde entier périsse dans le déluge. Car il y a une antithèse comprise, que le monde entier étant rejeté, le Seigneur établirait une alliance particulière avec Noé seul. C'est pourquoi il était du devoir de Noé de s'opposer à cette promesse de Dieu, comme un mur de fer, contre toutes les terreurs de la mort; comme si c'était le dessein de Dieu, par ce seul mot, de faire la distinction entre la vie et la mort. Mais l'alliance avec lui est confirmée, avec cette condition annexée, que sa famille sera préservée pour lui; et aussi les animaux bruts, pour la reconstitution du nouveau monde; sur lequel je dirai plus dans le neuvième chapitre. Genèse 9:1

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