Il s’agit d’une question affirmative: «Vont-ils donc?» ce qui, cependant, nécessite une réponse négative. Alors tous les interprètes se trompent; car ils pensent que le Prophète se plaint ici, qu'il étend actuellement son filet après avoir fait une capture, mais il veut plutôt dire: «Devra-t-il jamais étendre son filet?» c'est-à-dire: «Combien de temps, Seigneur, permettra-tu aux Assyriens de procéder à de nouveaux pillages, de manière à être comme le chasseur, qui après avoir pris un sanglier ou un cerf, est plus avide et recommence aussitôt sa chasse; ou comme le pêcheur, qui ayant rempli son petit bateau, avec plus d'avidité, poursuit sa vocation? Veux-tu, Seigneur, dit-il, laisser les Assyriens devenir plus assidus dans leur œuvre de destruction? Et il montre à quel point ils étaient indignes de la patience de Dieu, car ils ont tué les nations. «Je ne parle pas ici», dit-il, «ni de poisson ni de tout autre animal, je ne parle pas non plus de tel ou tel homme, mais je parle de beaucoup de nations. Alors que ces massacres sont ainsi perpétrés dans le monde entier, combien de temps, Seigneur, resteront-ils impunis? car ils ne cesseront jamais. Nous voyons maintenant le sens de la plainte du Prophète; mais nous trouverons dans la prochaine conférence comment il se rétablit.

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