1. Par conséquent, partir, etc. À sa réprimande, il rejoint cette exhortation, - que en laissant les premiers principes, ils devaient avancer vers le but. Car par le mot du commencement il comprend les premiers rudiments, enseignés aux ignorants lorsqu'ils sont reçus dans l'Église. Maintenant, il leur demande de quitter ces rudiments, non pas que les fidèles les oublient jamais, mais qu'ils ne doivent pas y rester; et cette idée ressort plus clairement de ce qui suit, la comparaison d'une fondation ; car en construisant une maison, nous ne devons jamais quitter les fondations; et pourtant être toujours occupé à le poser, ce serait ridicule. Car, comme le fondement est posé pour ce qui est construit sur lui, celui qui s'occupe de le poser et qui ne procède pas à la superstruction, se fatigue d'un travail insensé et inutile. Bref, comme le constructeur doit commencer par la fondation, il doit continuer son travail pour que la maison soit construite. Il en est de même pour le christianisme; nous avons les premiers principes comme base, mais la doctrine supérieure doit immédiatement suivre, qui est d'achever l'édifice. Ils agissent alors de la manière la plus déraisonnable qui restent dans les premiers éléments, car ils ne se proposent aucune fin, comme si un constructeur passait tout son travail sur les fondations, et négligeait de construire la maison. Ainsi alors il aurait notre foi d'être d'abord fondée de manière à s'élever ensuite, jusqu'à ce que par le progrès quotidien elle soit enfin achevée. (95)

De la repentance des œuvres mortes, etc. Il se réfère ici à un catéchisme couramment utilisé. C'est donc une conjecture probable que cette épître a été écrite, non pas immédiatement après la promulgation de l'Évangile, mais quand ils ont eu une sorte de politique établie dans les Églises; tel que celui-ci, que le catéchumène a fait une confession de sa foi avant d'être admis au baptême. Et il y avait certains points primaires sur lesquels le pasteur a interrogé le catéchumène, comme il ressort des divers témoignages des pères; il y avait un examen en particulier sur le credo appelé le Credo des Apôtres. Ce fut la première entrée, pour ainsi dire, dans l'église pour ceux qui étaient adultes et enrôlés sous Christ, comme ils l'étaient auparavant de la foi en lui. Cette coutume, l'apôtre mentionne, parce qu'il y avait un court laps de temps fixé pour les catéchumènes, pendant lequel on leur enseignait la doctrine de la religion, comme un maître instruit ses enfants dans l'alphabet, afin qu'il puisse ensuite les faire progresser vers des choses plus élevées.

Mais examinons ce qu'il dit. Il mentionne repentance et foi, qui incluent la plénitude de l'Evangile; car qu'est-ce que Christ commande d'autre à ses apôtres de prêcher, sinon la repentance et la foi? Lorsque, par conséquent, Paul a voulu montrer qu'il avait fidèlement accompli son devoir, il a allégué son soin et son assiduité dans l'enseignement de ces deux choses. Il semble alors (comme on peut le dire) déraisonnable que l'apôtre dise que la repentance et la foi soient omises, alors que nous devons progresser dans les deux tout au long de notre vie. Mais quand il ajoute, des oeuvres mortes, il laisse entendre qu'il parle de première repentance; car si tout péché est une œuvre morte, soit comme il conduit à la mort, soit comme il procède de la mort spirituelle de l'âme; cependant, on ne peut dire que les fidèles, déjà nés de nouveau de l'Esprit de Dieu, se repentent des œuvres mortes. La régénération n'est en effet pas parfaite en eux; mais à cause de la semence de vie nouvelle qui est en eux, aussi petite soit-elle, on peut au moins dire d'eux qu'ils ne peuvent pas être considérés comme morts devant Dieu. L'Apôtre n'inclut donc pas en général tout le repentir, dont la pratique doit se poursuivre jusqu'au bout; mais il se réfère seulement au commencement de la repentance, quand ceux qui étaient consacrés dernièrement et pour la première fois à la foi, ont commencé une nouvelle vie. De même, le mot foi, signifie ce bref résumé de la doctrine divine, communément appelé les articles de foi.

A ceux-ci s'ajoutent, la résurrection des morts et le jugement éternel. Voici quelques-uns des plus grands mystères de la sagesse céleste; non, la fin même de toute religion, que nous devons garder à l'esprit tout au long de notre vie. Mais comme la même vérité est enseignée d'une manière aux ignorants, et d'une autre manière à ceux qui ont acquis une certaine maîtrise, l'Apôtre semble ici se référer au mode commun de questionnement: «Croyez-vous à la résurrection des morts? Croyez-vous à la vie éternelle? » Ces choses convenaient aux enfants, et cela une seule fois; donc revenir vers eux n'était rien d'autre que rétrograder.

Continue après la publicité
Continue après la publicité