22 La foi a été rendue parfaite par les œuvres (119) Par ceci il montre à nouveau que la question ici n'est pas de respecter la cause de notre salut, mais de savoir si les œuvres accompagnent nécessairement la foi; car, en ce sens, on dit qu'elle a été perfectionnée par les œuvres, parce qu'elle n'était pas oisive. On dit qu'il a été perfectionné par les œuvres, non parce qu'il a reçu de là sa propre perfection, mais parce qu'il a ainsi été prouvé qu'il était vrai. Car la distinction futile que les sophistes tirent de ces mots, entre la foi formée et non formée, n'a pas besoin d'une réfutation laborieuse; car la foi d'Abram était formée et donc perfectionnée avant qu'il n'ait sacrifié son fils. Et ce travail n'était pas pour ainsi dire la finition ou le dernier travail. Autrefois, les choses suivaient ensuite par lesquelles Abraham prouva l'accroissement de sa foi. Ce n'était donc pas la perfection de sa foi, et elle ne se forma pas non plus pour la première fois. Jacques ne comprit alors rien d'autre que le fait que l'intégrité de sa foi apparut alors, parce qu'elle produisit ce fruit remarquable de l'obéissance.

Continue après la publicité
Continue après la publicité