20. Nous savons que c'est notre fils, et qu'il est né aveugle. Il s'ensuit donc qu'il ne voit pas naturellement, mais que ses yeux se sont miraculeusement ouverts; mais ce dernier point - que sa vue avait été miraculeusement rétablie - ils passent, parce que cela offenserait. Par leur silence, ils montrent leur ingratitude; car, ayant reçu un don de Dieu si distingué, ils auraient dû brûler du désir de célébrer son nom. Mais, frappés de terreur, ils enterrent la grâce de Dieu, dans la mesure où réside en leur pouvoir, à cette exception près, qu'ils substituent dans leur chambre, comme témoin, leur fils, qui expliquera toute l'affaire comme cela s'est passé, et qui sera entendu avec moins de préjugés et sera plus facilement cru. Mais s'ils évitent prudemment le danger et continuent cette voie médiane, de témoigner indirectement du Christ par la bouche de leur fils, cela n'empêche pas le Saint-Esprit de condamner leur lâcheté par la bouche de l'évangéliste, parce qu'ils ne parviennent pas à décharger leur propre devoir. Combien moins d'excuse auront-ils alors, qui, par un déni perfide, enterrera complètement Christ, avec sa doctrine, avec ses miracles, avec sa puissance et sa grâce!

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