Nous avons dit hier que l’état d’esprit confus du Prophète est décrit dans ce passage; car il aurait sans doute avoué lui-même qu'il était emporté par un sentiment intempestif, pour ne pas être lui-même; car c'est jeter l'opprobre sur Dieu quand quelqu'un maudit son propre jour de naissance. Et il va plus loin, car il ajoute: Maudit soit l'homme qui a déclaré à mon père, qu'un enfant de sexe masculin est né Ici, il ne se bat pas seulement contre Dieu , mais est aussi ingrat envers les hommes; pour quoi sinon merci méritait-il qui a dit le premier à son père qu'il avait un fils né pour lui? C'était alors une ingratitude nullement excusable. Et c'est pourquoi nous apprenons aussi que le Prophète n'avait aucun contrôle sur ses sentiments, mais était complètement emmené par une impulsion aveugle, qui lui fit prononcer des paroles très inconsidérées; car dans cette phrase il n'y a ni piété ni humanité; mais comme je l'ai dit, le Prophète était ingrat envers les hommes aussi bien qu'envers Dieu; et son langage hyperbolique exprime aussi plus pleinement à quel point ses sentiments étaient intempérants, qui a déclaré à mon père qu'un enfant de sexe masculin était né Il semble ici, comme s'il avait manifestement méprisé La faveur de Dieu, car nous savons que les hommes sont préférés aux femmes. Mais le Prophète mentionne ici le mot masculin, comme s'il voulait se plaindre de ce pour quoi il aurait dû être reconnaissant.

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