Le Prophète confirme plus complètement ce à quoi j'ai fait allusion dernièrement; et la répétition n'était pas superflue en criant «terre» trois fois, car comme la dureté du fer est surmontée par les coups répétés du marteau, le Prophète a répété le mot «terre», afin de soumettre cette perversité dans laquelle les Juifs s'étaient tellement endurcis qu'aucune menace de Dieu ne les émouvait. Il n'a pas adopté cette véhémence, comme le font les rhéteurs qui veulent paraître éloquents; mais c'était la nécessité qui le contraignait ainsi à assaillir ce peuple réfractaire, qui autrement aurait fait la sourde oreille à ce que nous avons observé et lu. Par cette préface, donc, le Prophète montre particulièrement qu’il a parlé du terrible jugement de Dieu et a également rappelé aux Juifs la certitude de cette prophétie, bien qu’ils soient persuadés que le royaume ne tomberait jamais. Par conséquent, dans cette répétition, nous voyons qu'il y a une réprimande implicite, comme s'il avait dit qu'ils étaient effectivement sourds, mais que c'était inutile, car ils seraient contraints de voir l'accomplissement de ce qu'ils ne croyaient pas alors. Terre, terre, terre, entendez, dit-il. (71)

«Terre» désigne souvent les habitants; et ce qui suit prouve qu'il a ici ce sens; car il est ajouté, «Écrivez ye», etc. - Ed .

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