Il ajoute maintenant qu'un panier avait de très bonnes figues, et que l'autre avait de très mauvaises figures. Si l'on demande si Jeconiah était en lui-même approuvé par Dieu, la réponse est facile, - qu'il subissait une punition pour ses péchés. Alors le Prophète parle ici comparativement, quand il appelle certains bons et d'autres mauvais. Il faut aussi remarquer qu'il ne parle pas ici de personnes mais de châtiment; comme s'il avait dit: «Vous ressentez une crainte quand on parle de ces exilés, qui ont été privés de l'héritage que Dieu leur a promis: cela vous paraît dur; mais cela est modéré lorsque vous considérez quelle fin vous attend. Il n'appelle donc pas Jeconiah et les autres captifs bons en eux-mêmes; mais il les appelle de bonnes figues, parce que Dieu les avait châtiés plus doucement qu'il n'avait l'intention de châtier Sédécias et les autres. Ainsi il appelle les Juifs qui sont restés de mauvaises figues, non seulement pour cette raison, parce qu'ils étaient plus méchants, bien que ce fût en partie la raison, mais il avait égard au châtiment qui était proche; car la sévérité de Dieu devait être plus grande envers ceux qu'il avait épargnés et contre lesquels il n'avait pas exécuté immédiatement sa vengeance. Nous percevons maintenant la signification du Prophète. Le reste, nous nous en remettons à la prochaine conférence.

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