LE Prophète semble ici avoir agi peu discrètement; car quand il aurait dû de lui-même annoncer au roi la destruction de la ville, étant demandé, il refusait de répondre, ou du moins il prenait soin de sa vie et se protégeait du danger avant de jeter un mot. Et les prophètes, nous le savons, au mépris de leur propre vie, auraient dû lui préférer les commandements de Dieu, comme nous constatons que c'était souvent le cas de Jérémie, qui souvent au péril de sa vie proclamait des prophéties calculées pour susciter la haine de tous. le peuple, et de créer le plus grand danger pour lui-même. Il semble donc qu'il n'ait pas fait de bons progrès, puisqu'il échoue maintenant, pour ainsi dire, dans cet acte hasardeux de sa vocation, et n'ose pas s'exposer au danger.

Mais il faut remarquer que les prophètes n'avaient pas toujours un ordre exprès de parler. Car si Dieu avait ordonné à Jérémie de déclarer ce que nous rencontrerons plus tard, il n'aurait pas éludé la question; car il avait été si entraîné depuis longtemps, qu'il ne craignait pas pour lui-même de se détourner du cours normal de son bureau. Qu'il semble donc reculer maintenant, il l'a fait parce que Dieu ne lui avait pas encore commandé d'expliquer au roi ce que nous verrons bientôt. Car il l'aurait fait sans profit: et il avait souvent averti le roi, et avait vu que son conseil était méprisé. Pas étonnant, alors, qu'il ne soit pas disposé à mettre sa vie en danger sans aucune perspective de faire le bien. Si quelqu'un apporte cette objection, il est alors permis pour nous de faire de même; à cela je réponds que nous ne devons pas jeter sans réfléchir des perles devant les porcs; mais jusqu'à ce que nous essayions tous les moyens, nous devons espérer le meilleur, et donc agir avec confiance. Mais Jérémie avait pleinement rempli son devoir: car le roi ne pouvait pas plaider l'erreur ou l'ignorance, puisque le Prophète avait si souvent témoigné qu'il n'y avait pas d'autre remède au mal que de passer aux Chaldéens.

Comme alors le Prophète avait si souvent averti le roi, il pouvait maintenant se taire, et s'excuser ainsi: «Tu me tueras , et en même temps tu ne me croiras pas, ou, tu n'obéiras pas, si je te donne des conseils. " Ces deux clauses doivent être lues ensemble; car si Jérémie avait vu qu'il y avait une perspective de faire le bien, il aurait sans doute offert sa vie en sacrifice. Mais comme il voyait que sa biche-trine serait inutile et que sa vie était en danger, il ne pensait pas qu'il était juste d'exposer sa vie à l'improviste, alors qu'il ne pouvait espérer aucun bénéfice. Le Prophète alors ne considérait pas seulement son propre danger, mais était également peu disposé à exposer la vérité céleste au mépris, car elle avait souvent déjà été méprisée. Il n’a alors pas répondu à la question du roi, car il était convaincu qu’il serait désobéissant, comme il l’avait toujours été jusqu’à cette époque. Ça suit -

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