Il ajoute maintenant que certains ont été laissés pour habiter la terre, même les pauvres et ceux qui n'avaient rien Il dit que ceux-ci ont été faits, pour ainsi dire, les seigneurs de la terre lorsque les Chal-doyens sont revenus dans leur propre pays. Nous voyons ici que la pauvreté est souvent un avantage, car les nobles, comme nous l'avons vu, ont été tués, et beaucoup aussi de la classe moyenne ont été tués dans le siège de la ville, et certains d'entre eux ont été traités un peu plus humainement. Pourtant, les exilés étaient misérables et conduits dans un pays lointain sans aucun espoir de retour. La terre était maintenant laissée aux seuls pauvres; et ceux qui ne possédaient pas un pied de terre auparavant vivaient maintenant très confortablement; car ils n'étaient pas si nombreux, mais que chacun d'eux avait une certaine étendue de terre, comme nous le verrons plus tard. Tandis qu'alors ces hommes misérables, qui auparavant vivaient très peu et mendiaient peut-être leur pain, tandis que ceux-ci restaient en sécurité dans le pays de Juda, les possesseurs du pays furent arrachés et chassés en exil; et comme Nebuzaradan avait assigné à chacun d'eux des vignobles et des champs, il apparaît donc combien il valait mieux pour eux d'avoir souffert de la faim pendant un certain temps, d'avoir été dans un état ignoble, et d'avoir été foulé pour ainsi dire sous les pieds par d'autres, que d'avoir vécu dans la splendeur et la splendeur. Ainsi, Dieu nous montre souvent son soin pour nous, quand il nous souffre de ne pas nous élever, mais nous maintient dans un état obscur et humble; et la question prouve longuement qu'il avait ainsi un respect pour notre salut.

En même temps, un changement déplorable est ici sous nos yeux. Le roi est conduit enchaîné, et est également aveugle; et tous les autres, ayant quitté les leurs, sont poussés à l'exil; et, d'un autre côté, seuls les pauvres et les nécessiteux qui n'avaient rien habitent pour ainsi dire dans leurs possessions. Comme, alors, ils avaient leurs habitations tranquilles et leurs grands champs, et jouissaient d'une terre si fertile et si riche, il ne fait aucun doute que Nebuzaradan entendait ainsi susciter l'envie des exilés; car ils voyaient que des hommes nécessiteux et sans valeur habitaient dans cette terre d'où ils avaient été bannis. D'où leur indignation a augmenté quand ils ont vu qu'ils étaient traités plus sévèrement et cruellement que ces derniers des hommes. Ça suit, -

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