Le Prophète exige sans doute ici du peuple un retour sincère à Dieu, dans la mesure où il avait souvent feint de confesser ses péchés, et avait donné de nombreux signes de repentance, alors qu'il agissait trompeusement avec lui. Comme ils avaient alors souvent traité faussement Dieu et ses prophètes, Jérémie leur demande de retourner à Dieu sans aucun déguisement et de bonne foi. En ce qui concerne ce qui est essentiellement enseigné ici, tel est le sens du Prophète; mais il y a une certaine ambiguïté dans les mots.

Certains lisent ainsi: "Si tu reviens, Israël, vers moi, dit Jéhovah," se connectant "à moi, אלי," avec la première clause, alors ils lisent séparément "תשוב, teshub, tu te reposeras; » et ainsi ils pensent que ce qui suit est la répétition de la même chose: «Si tu veux ôter tes abominations de devant moi, tu ne migreras pas»; c'est-à-dire que je ne te chasserai pas comme je l'ai menacé. D'autres prennent le verbe תשוב, teshub, dans le même sens, (car c'est le même verbe répété,) "Si tu veux reviens, Israël, reviens vers moi. Le Prophète exhorte sans doute les Israélites à retourner à Dieu avec sincérité et sans aucun déguisement, et à ne pas agir faussement avec lui, comme ils l'avaient souvent fait.

Je n'ai encore mentionné que ce que les autres ont pensé; mais, à mon avis, le rendu le plus approprié est: «Si tu reviens, Israël, repose en moi», arrete toi, comme on dit en français. Reposez puis en moi; puis une définition est donnée, Si tu veux enlever tes abominations (car le copulatif doit être pris comme un juron ou un explicatif ) de ma vue, et je ne m'égarerai pas Ce que certains de ceux auxquels j'ai fait allusion ont donné comme leur restitution: «Si tu reviens vers moi, Israël, tu tu te reposeras », je rejette entièrement, car cela semble forcé; mais je permets cette lecture:« Si tu reviens, Israël, tu te reposeras en moi »; ou ceci: «Si tu reviens, Israël, reviens à moi» car la différence n'est pas grande. Le Prophète condamne ici évidemment l'hypocrisie que les Israélites avaient pratiquée; car ils s'étaient souvent déclarés prêts à obéir à Dieu, et avaient ensuite prouvé qu'ils avaient fait une fausse profession. Depuis lors, la tromperie et le vide avaient été si souvent trouvés en eux, le Prophète exige ici, au nom et par l'ordre de Dieu, qu'ils reviennent en vérité et sincérité à lui.

Si cette lecture est approuvée, «Israël, reviens à moi», l'intimation est, qu'ils ont jamais suivi des cours détournés, qu'ils pourraient ne pas retourner directement à Dieu: car il est habituel avec les hypocrites de faire une grande démonstration de repentance et à la en même temps pour fuir Dieu. Si donc nous suivons cette lecture, le Prophète veut dire ceci: «Israël, il n'y a aucune raison pour toi de penser par la suite que tu gagneras quelque chose à te vanter de ta bouche de ta repentance; revenez me voir; sache que tu as affaire à Dieu, qui n'est pas trompé, comme il ne trompe jamais personne: reviens donc fidèlement à moi, et que ta conversion soit sincère et nullement trompeuse. "

Mais si le verbe, תשוב, teshub, était pris dans l'autre sens, il n'y aurait pas de grande différence de sens; «Si tu reviens, Israël, tu te reposeras en moi;» c'est-à-dire que tu n'auras plus rien à voir avec les idoles et avec tes voies perverses. Ainsi, le Prophète montre brièvement que le retour d'Israël ne serait rien, sauf s'ils ont consenti à Dieu seul et n'ont pas erré après des objets vains, comme ils l'avaient souvent fait. Et à ce point de vue correspond ce qui suit: «Même si tu ôte (car le copulatif, comme je l'ai dit, doit être pris comme explicatif) tes abominations de ma vue, et que tu ne t'erreras plus, ולא תנוד, vela tanud. "Car le vice que Jérémie voulait spécialement condamner était celui-ci, - qu'Israël, tout en faisant semblant de faire une grande démonstration de religion, hésitait et ne se consacrait pas de tout son cœur à Dieu, mais changeait dans leur but. Ce vice est donc ce que Jérémie condamne à juste titre; et par conséquent je suis disposé à embrasser ce point de vue «Israël, si tu reviens, repose en moi»; c'est-à-dire, restez constamment fidèle à moi: mais comment cela peut-il être fait? «Même si tu emportes tes abominations, et si tu ne veux pas errer;» car ta légèreté et ton inconstance étaient jusqu'ici bien connues. (98)

Quelle que soit notre opinion, ce passage mérite d'être remarqué comme étant contre les hypocrites, qui n'osent pas rejeter ouvertement les avertissements prophétiques; mais tandis qu'ils montrent quelques signes de repentance, ils évitent toujours par des enroulements la présence de Dieu. Ils témoignent en effet par leur bouche qu'ils recherchent Dieu, mais qu'ils ont cependant recours à des subterfuges: c'est pourquoi j'ai dit que ce passage est remarquablement utile, afin que nous sachions que Dieu ne peut être pacifié par ces bagatelles fallacieuses que les hypocrites avancent, mais qu'il a besoin d'un cœur sincère et qu'il abomine toute dissimulation. Il est donc expressément dit: Si tu veux ôter tes abominations de ma vue Car les hypocrites considèrent toujours la démonstration et cherchent à être approuvés par les hommes, et sont satisfaits de leurs approbation; mais Dieu attire leur attention sur lui-même. Il faut en même temps remarquer qu'il ne peut pas être trompé; car il est le chercheur des cœurs. Ça suit -

1. Si tu reviens, Israël, dit Jéhovah, à moi, Tu seras rétabli, (c'est-à-dire de captivité :) Si tu veux ôter tes abominations de ma vue, tu ne seras pas un vagabond.

- Ed .

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