Le Prophète montre ici, comme au doigt, la manière de la destruction de Babylone, telle qu'elle est décrite par les auteurs païens. Il dit ensuite que les vaillants hommes de Babylone, même ceux qui ont été choisis pour défendre la ville, a cessé de se battre Car la ville a été prise plutôt par l'artisanat que par la force ouverte; car après un long siège, Cyrus fut méprisé par les Babyloniens; puis ils ont organisé un festin en toute sécurité. Entre-temps, deux eunuques de Belshatsar passèrent à Cyrus; pour; comme le raconte Xénophon, le tyran avait tué le fils de l'un et, par honte, castré l'autre. C'est donc qu'ils se sont révoltés contre lui; et Cyrus a été instruit par eux comment il pourrait prendre la ville. Les gués étaient asséchés, quand Belshatsar ne soupçonna rien de tel, et dans la nuit il apprit que la ville était prise. Daniel donne une description plus claire; car il dit qu'il y avait eu une fête déclarée, et que la main d'un écrivain apparut sur le mur, et que le roi, effrayé, avait appris de Daniel que la fin de son royaume était proche, et que la ville a été prise cette nuit-là. (Daniel 5:25.) d'où le Prophète dit maintenant que les hommes vaillants ont renoncé, de sorte qu'ils ne se sont pas battus. Il parle en effet de ce qui était futur, mais, nous savons quelle était la manière des prophètes, car ils racontaient ce qui allait arriver comme si cela avait déjà eu lieu.

Il ajoute ensuite qu'ils se sont assis dans leurs forteresses, car la ville n'a pas été prise d'assaut - il n'y a pas eu de combats; mais les forces passèrent silencieusement à travers les gués, et les soldats entrèrent au milieu de la ville; le roi fut tué avec tous ses satrapes, puis toutes les parties de la ville furent prises en possession. Nous voyons donc maintenant que l'Esprit de Dieu a parlé par la bouche de Jérémie, comme d'une chose qui avait déjà eu lieu.

Il ajoute ensuite que leur bravoure avait échoué ou languissait, même parce que la terreur les stupéfiait en apprenant que la ville avait été prise. Ce qui est ajouté est devenu aussi vrai, qu'elles sont devenues des femmes, qu'elles étaient comme des femmes quant au courage, car personne n'osait s'opposer aux conquérants. Les combats auraient pu être poursuivis par une si grande multitude, oui, ils auraient pu s'engager avec leurs ennemis dans cent ou mille des rues de la ville, car il aurait été facile dans la nuit de les affliger: mais le prophète dit, qu'ils sont tous devenus des femmes quant au courage. Enfin, ajoute-t-il, que brûlés par les ennemis étaient les palais, et que les barreaux des portes étaient brisés; car personne n'a osé invoquer les armes après avoir appris que la ville avait été prise. Ça suit, -

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