10. Pour les prêtres qui dénudent, etc Si on nous ordonne de s'arrêter pendant que les autres en nous hâtant, nous savons avec quelle facilité se produit un sentiment d'irritation, car nous semblons occuper une position inférieure. Les prêtres sont donc félicités à juste titre pour leur patience à rester calmement seuls à leur poste, tandis que tout le peuple se précipitait rapidement vers la rive plus éloignée. Car ils auraient pu commencer à douter de peur que les tas d'eau suspendus au-dessus de leurs têtes ne fondent soudainement et ne les engloutissent. Ils ne manifestèrent donc pas moins leur piété en y restant qu'en se risquant à passer dans le courant opposé. Ainsi, en premier lieu, ils montrèrent leur obéissance prête, et dans le second leur constance, montrant qu'ils n'avaient pas obéi par simple impulsion. Car leur fermeté, qui est louée, doit avoir son origine dans un principe vivant. C'était une preuve de modestie qu'ils n'essayaient rien à l'improviste, mais réglaient toute leur procédure pour ainsi dire en stricte conformité avec la parole de Dieu.

Bien qu'il soit probable que Josué ait été instruit par un nouveau message du ciel quant à ce qu'il fallait faire, on dit cependant qu'il a suivi ce que Moïse avait commandé. Par cela, je comprends que Moïse lui avait soigneusement enjoint de s'accrocher aux lèvres de Dieu, qu'il était parfaitement obéissant à l'injonction et par conséquent était toujours attentif à ce qui plaisait à Dieu. En bref, le commandement de Moïse mentionné ici était général, mais Dieu donna des injonctions spéciales à Josué à chaque circonstance.

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