16. Et Moïse chercha diligemment la chèvre de l'offrande pour le péché Moïse n'avait pas omis de dites-leur ce qu'il fallait faire de la chèvre; et le sacrifice qu'il avait lui-même fait était une instruction visible pour eux. Il leur avait présenté ce qu'ils devaient imiter, et cela aurait suffi même pour les enfants. Mais, comme je l'ai dit, dans des affaires aussi graves, Moïse n'avait pas épargné le travail et les soins, tandis que les fils d'Aaron, comme s'ils n'avaient rien entendu ni vu de pareil, pervertissaient tout leur ordre, bien qu'ils aient été justes. avant rappelé qu'ils avaient été nommés pour garder la charge de Dieu. Peut-être ont-ils été poussés à cette erreur par le trouble provoqué par leur chagrin; mais nous en déduisons que si exquise que soit la capacité des maîtres et des enseignants, elle peut être souvent infructueuse à moins qu'ils n'aient des savants obéissants avec des souvenirs rétentifs. Et c'est pourquoi aussi nous apprenons que lorsque Dieu inculque souvent la même chose, son travail n'est pas superflu, parce que nous ne comprenons pas ce que nous semblons comprendre; ou ce qui nous a été clairement montré peu après s'échappe.

Plus loin de la colère de Moïse, qui est mentionnée dans sa louange, nous pouvons déduire que la transgression n'était pas légère, bien qu'elle n'ait pas été aussi sévèrement punie que la présomption de Nadab et Abihu. L'excuse que certains font pour eux, ou allèguent pour atténuer leur crime, qu'ils se croyaient privés du droit qui leur était auparavant accordé, et donc abstenus par modestie, est réfutée par la réponse d'Aaron lui-même. Ce fut donc le chagrin seul qui les poussa à cette erreur. Mais la raison pour laquelle Dieu était plus miséricordieux envers eux qu'envers leurs frères, n'est connue que de lui-même. Des conjectures peuvent, en effet, être avancées; mais enfin nous devons arriver à ceci, que parce que les jugements de Dieu sont cachés, ils ne sont donc pas injustes; mais que nous devons adorer humblement leur profondeur dans laquelle l'esprit des hommes ne peut pénétrer.

19. Et Aaron dit à Moïse: Voici, ce jour Aaron répond qu'il est né de crainte pieuse de ne pas avoir festoyé devant Dieu, parce qu'ils auraient en quelque sorte souillé le sanctuaire par leurs larmes et leur mélancolie, comme s'il avait dit: Une partie en effet de l'offrande pour le péché était réservée à notre nourriture, mais nous ne pouvions pas correctement participez-en sauf dans la gaieté et avec l'action de grâce. Le chagrin résultant de son deuil soudain ne le permettait pas; mais ce n'était pas une juste défense; car il aurait plutôt dû lutter contre les sentiments de la chair, afin que sa calamité domestique ne le retienne pas du service de Dieu. Mais, dans la mesure où dans sa perplexité sa peur méritait de la pitié, Moïse lui pardonne; et on dit qu'il a été apaisé, parce qu'il trouve moins de mal qu'il ne le croyait.

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